Mais que s’est-il passé dans leur tête ? Alors qu’ils arrivaient vaillamment au sommet du Faulhorn, les 3 compères se regardèrent d’un air complice, leur mission ne s’arrêterait pas là. En effet, ils se déchargèrent de leur sac et rebroussèrent chemin. Quel raisonnement ont-ils suivi pour ne pas rester fièrement au sommet ? Quelque chose d’oublié en route ? Une erreur d’itinéraire ? Que nenni, tout simplement aider leurs camarades ! Après être revenu à la hauteur des moins avancés, ils demandèrent à chacun s’ils pouvaient les décharger de leur fardeau, non sans les encourager abondamment au passage. Ils remontèrent petit à petit la cohorte, et c’est ainsi que Mylan, Yvann et Florian réaccomplirent l’ascension armé de 8 sac à dos. Selon un membre de ce groupe, cet acte reflèterait simplement “une envie d’aimer et d’aider les autres”.

 

 

 

Annonce : Nous recherchons une ribambelle de campeurs motivés, solidaires, aimant les défis (55 kms effort), les sommets enneigés, les crêtes vertigineuses, les jolies fleurs… Un bon niveau de marche n’est pas exigé, le rythme est adaptable selon les besoins et les humeurs. Vue imprenable sur les lacs de Thun et de Brienz. Programme sur deux jours, nuit en chalet. Repas copieux compris, acheminés par une équipe cuisine très performante. Baignade possible en lac et en piscine. Tarifs défiants toute concurrence.

 

Météo : Lors de notre dernier entretien, le soleil s’est montré performant bien au-delà de nos attentes. Au vu de son très bon fonctionnement au sein de notre équipe, il s’est lui-même proposé de faire quelques heures supplémentaires. Nous en sommes très reconnaissants.

 

Soirée : Après un temps de réflexion autour du livre des Actes et un moment de louange et de témoignage, place à la tant attendue finale de football !

 

Remerciements : À vous tous qui nous lisez et nous soutenez, à notre grand Dieu qui nous accorde de vivre de si bons moments ensemble, à cette folle équipe de staffs techniques qui nous a accueillis chaleureusement dans un logis, nous a nourris et s’est occupé de tout l’aspect logistique de notre bivouac.

 

Interview du jour :

Nous nous approchons de trois compères, amis depuis plus de 3 ans, qui se retrouvent chaque été à Isenfluh. Leur amitié nous donne de la joie et nous apprécions les voir évoluer au fil des années. Rencontre à la gare.

 

S : Alors les gars, comment avez-vous vécu ce bivouac ?

S, M, N : C’était bien vraiment, des paysages magnifiques. On a vu plusieurs lacs, on est passé dans un jardin botanique, on a vu beaucoup de choses différentes, que du bonheur !

 

S : Qu’est ce qui va vous rester en mémoire ?

S, M, N : La création de Dieu, réaliser qu’Il a créé tout ça et qu’Il nous a créé aussi et qu’Il s’occupe si bien de nous ! On a fait de nouvelles rencontres aussi, des gens avec qui on avait pas vraiment discuté avant. Au fil des jeux, des activités, on se découvre et là, c’était encore mieux ! C’est trop bien de rencontrer les campeurs plus jeunes ! On a parlé avec beaucoup de monde !

 

S : Comment était la nuit ?

S, M, N : On a dormi dans une auberge stylée, il n’y avait pas d’eau potable. C’était cool, il n’y avait pas de staff dans notre dortoir ! Le petit dej avec la vue et les vaches c’était trop mémorable aussi !

 

S : Qu’est ce que vous trouvez chouette dans ce camp ?

S, M, N : L’ambiance générale et les staffs, ils sont supers !

 

S : C’est donc votre quatrième camp ensemble !

S, M, N : Oui, on aime revenir pour les amitiés, pour fortifier notre relation avec Dieu, vivre de nouvelles aventures.

 

S : Quelque chose à dire à vos lecteurs ?

S, M, N : Les gens pensent que la vie chrétienne c’est ennuyant mais c’est tout faux, ça vaut trop la peine ! Et, il faut venir à Isenfluh !

 

 

Rapide coup d’oeil sur le quai avant le départ pour l’aventure

 

Explications sur le parcours de la première journée

 

Folle baignade à midi

 

Quel privilège d’être là

 

“Tout est dans la tête”

 

Pose de staff au sommet

 

Et c’est reparti, nos yeux n’en reviennent pas

 

Le duo magique

 

Presque au but

 

Les copains au bord de l’eau

 

Ils donnent tout pour ce dernier tronçon chronométré

 

Les chaussures semblaient de trop

 

Le sourire de l’accomplissement !

 

3, 2, 1, c’est parti ! La mission ? trouver le trésor. Les adversaires ? l’équipe des verts, respectivement des oranges. Comment y parvenir ? se faufiler au travers des lignes adverses, sans que les opposants ne parviennent à lire le numéro sur son propre dossard. Comment le cacher ? à l’aide de jambes, d’éléments non-movibles ou des personnes.

 

Interview du jour

Ce jeune campeur n’est ni plus ni moins celui qui a trouvé le trésor ! Une telle preuve de courage et d’abnégation, n’a que pu nous diriger vers lui pour l’interview.

D : Quelle fut le secret de cette réussite ?

M : C’était avant tout un travail d’équipe. C’est comme les grands champions, on s’imagine que c’est que eux qui ont travaillé et qui méritent le succès, mais c’est aussi grâce à leur entourage que tout cela est possible. Sans mon équipe bien sûr je n’aurais rien pu faire.

D : Quelle fut la stratégie adoptée pour surprendre ainsi l’équipe adverse ?

M : Nous nous sommes basés sur la stratégie dite “Blitzkrieg”. Il s’agit de donner un gros coup au départ, se déployer le plus rapidement possible pour prendre un maximum de position, puis de gratter petit à petit le terrain, se mouvoir en équipe tout en communiquant entre les différentes unités.

D : Quelle est ton expérience en terme de jeux de numéros ?

M : J’ai eu l’occasion de développer mon niveau lors des derniers camps à Isenfluh déjà, et j’ai pu faire part de mon expérience à mon équipe.

D : Est-ce pour toi le point fort du camp ?

M : Non bien sûr, c’était certes de belles émotions, mais il y a d’autres choses qui sont très fortes dans ce camp, comme les amitiés créées ou approfondies, les moments spi qui nous connectent à notre Créateur, les moments de simplicité à jouer ou passer du temps avec les autres…

D : Un petit mot pour tes parents ?

M : Je passe un très bon camp ici, mais je suis très content de vous revoir bientôt aussi.

 

Spiritualité

Nous proposons une soirée de recueillement, dans le silence, où chacun pourra passer à différents postes et suivre les instructions proposées quant à la foi et la relation à Dieu et aux autres.

 

Journal

Nous rappelons que le 10 juillet est férié à Isenfluh, et donc que votre boîte aux lettres sera vide demain.

 

La Suisse en randonnée

Nous vous proposons 3 randonnées pour vous occuper pendant le jour de férié :

  1. Excursion jusqu’à Obersteinberg, avec option de crochet par le lac d’Oberhornsee. Le second jour, une ascension du Tanzbödeli sera suivie par une descente sur Im Tal et un longement Gimmelwald-Mürren-Grütschalp-Isenfluh.
  2. Excursion en descendant jusqu’à Zweilütschinen, montée en transports (train, respectivement cabine) jusqu’au First. Le Bachsee attendra patiemment jusqu’à midi les plus courageux campeurs. C’est ensuite le Faulhorn qui recevra la visite des marcheurs. Le Sägistalsee quant à lui ne sera abordé que par les plus courageux. La balade se conclura par la cabane à Breitlauenen. La nuit à la belle étoile est vivement déconseillée, pour cause d’humidité accentuée. Le second jour comportera une descente sur Interlaken avec la pratique de divers sports nautiques à la piscine d’Interlaken.
  3. Excursion jusqu’à Beatenberg, avec montée jusqu’à Niederhorn, pour une vue imprenable sur le lac de Thoune.

 

Notre groupe bien étoffé

 

Jeu de numéros autour du camp

 

Sourires joueurs

 

La tactique est bien montée

 

Comment est-ce que ça s’est fini ?

 

“Chill spi” : le feu attise les réflexions

 

Fraternité au rendez-vous

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était pourtant prévenu, ça n’a pas suffit. Un campeur pourtant expérimenté du haut de ses 4 camps. C’est peut-être même cette surconfiance qui l’a fait prendre ses aises en ce matin, bien mal lui en pris. C’est donc fatalement que quelques gros bras se sont chargés du transport jusqu’à la fontaine la plus proche, qui affichait 14 degrés au mercure.

 

Programme varié, à la fois profond et ludique pour cette nouvelle journée campesque. Après une séance intense de fitness en outdoor avec Jean-Michel notre célèbre coach, David a prévu de nous interroger sur les dispositions de notre coeur, quant à la décision de suivre Jésus : accepter ou refuser le salut, nos choix, nos conséquences. Une courageuse campeuse a proposé de partager son vécu du harcèlement scolaire lors de cette année. Son récit poignant promet de toucher notre sensibilité au sujet de cette problématique brûlante pour la génération de nos campeurs.

L’après-midi, nous proposons une activité de “Jeu de l’Oie”, cette fois-ci en version Chalet. Les jeunes infatigables de fun et de relations se régaleront encore autour d’une pizza party, dans un froid Isenfluien.

 

Météo du jour : Avec une température maximale de 12 degrés, le gros pull et le bonnet seront garants d’un repas confortable sur la terrasse. Une pluie battante et des orages sont attendus tout au long de la journée. Nous n’avons pas trouvé réponse à notre demande de recrutement du soleil pour un 80%.

 

Programme télé : En direct, ce soir à 21 h précises, soirée “Chocodrop”, alliant culture générale et suspense insoutenable. Le chocolat suisse promet de couler à flots.

 

Interview du jour : 

Je m’approche ce soir d’Amanda, cette pétillante jeune femme, au sourire si communicatif ! Organisée comme j’en connais peu, elle aime créer des activités et passer du temps en partageant avec les jeunes. Les camps font partie de sa vie depuis si longtemps. Et elle y apporte beaucoup. Généreuse et dévouée, les camps sans elles manquent de saveur. Si vous ne la connaissez pas encore, plongez-vous dans ces quelques lignes.

S : Coucou Amanda ! C’est trop cool de t’avoir ici ! Tu es une grande habituée de ces locaux, n’est-ce pas ?

A : Oui, je viens à Isenfluh depuis 2004.

 

S : Dans quel contexte as-tu fait ton premier camp ?

A : Je suis arrivée grâce à mes cousins. En 2004, j’étais campeuse en camp aîné, puis au staff cuisine au camp d’autonome.

 

S : Qu’en avais-tu pensé ?

A : J’en ai de très bons souvenirs, et j’ai regretté de ne pas en avoir fait avant. Suite à cela, j’ai fait des camps tous les ans, sauf quand j’ai fait l’IBG. Je suis enseignante et je peux prendre facilement du temps sur mes vacances (rires).

S : Quel est ton camp préféré ?

A : J’aime beaucoup faire le camp d’automne.

 

S : Pourquoi ?

A : Car c’est plus petit, plus familial, plus fun. Plus simple à gérer aussi. Il y a moins de monde, donc on est plus dispos pour les campeurs. On peut se faire des sorties à vélo, en trottinette…

S : Quel est ton rôle préféré ?

A : Monitrice ! On connaît bien les filles, je suis fan des médits par groupe. J’aime beaucoup pouvoir réfléchir avec les filles, qu’on comprenne ensemble les différents conseils et prescriptions bibliques.

J’aime les accompagner pour découvrir le plaisir de lire la parole de Dieu.
J’aime la complicité avec elles, même si je dois dormir sous tente et côtoyer les araignées !

S : Cette édition 2021, en quoi est-elle différente ?

A : Elle est au plus près des besoins. Cette soirée d’hier, « Je gère ou je galère », se voulait aidante pour les besoins des jeunes d’aujourd’hui.

Elle a aussi permis aux jeunes de partager leurs stratégies pour garder le bon cap.

S : Quel atelier as-tu présenté ?

A : Les médias et les réseaux sociaux.

S : Que constates-tu ?

A : Que les jeunes sont confrontés à des difficultés que nous n’avions pas à leur âge. C’est très dur pour eux de trouver leur identité dans un monde virtuel qui souvent est hypocrite.

S : Quelles pistes avez-vous abordé hier soir ?

A : Nous avons traité la question, « à qui cherchons nous à plaire ? » (Galates 1.10).

S : Est-ce qu’il y a un camp en particulier qui reste gravé dans tes souvenirs ?
A : Celui de 2015, car j’avais un groupe où les médits étaient incroyables. J’ai été challengée pour apporter des réponses adéquates à cette nouvelle génération.

S : Quelle est la recette d’un camp réussi ?

A : Des campeurs motivés, un staff équipé (proches des jeunes, à l’écoute, motivés à préparer des activités), une équipe cuisine de rêve, et bien sûr, des moments spi de qualité.

S : Est-ce que tu as une activité préférée dans les camps ?

A : Le dimanche, le combo petit-dej tresse-mélasse et l’après-midi « Jeu de numéros », à l’époque (dans les années 2000) !

S : Comment imagines-tu ton avenir dans les camps JAB ?

A : Je serai à la cuisine au camp de cet automne, et pour la suite on verra !

 

Amanda

 

Jean-Michel et ses disciples

 

Motivation et sourires au réveil musculaire

 

Jeu de l’Oie

 

Equipes soudées pour se dépasser

 

Soirée “Chocodrop”

 

Mr Smith, l’huissier freine les ardeurs des participants

 

Alors que nos jeunes églises (Ephèse, Corinthe, Philadelphie, Laodicée, Rome, Jérusalem, Philippes et Thessalonique) passaient un bon temps d’enseignement (sur le Saint-Esprit et ses …), ils se rendirent compte qu’ils n’avaient rien à manger. L’opinion commune fut divisée entre le jeûne ou la quête de nourriture. La minorité optant pour le jeûne se fit “à tout en tous” et accepta une quête de repas. Quelle ne fut pas leur joie de trouver, pour la plupart des Eglises, les 4 ingrédients qui leur permirent de vivre un repas dans la communions fraternelle. Et nos hommages à l’Eglise de Philadelphie qui fut la plus organisée pour les dénicher dans les coins les plus reculés de la propriété.

 

Ethique et spiritualité
Une soirée est organisée sur les thèmes brûlants qui touchent la jeunesse : Célibat/pornographie, Gestion de l’argent, Social network, relations (besta, parents, amis), dépendances (drogue, cigarette, alcool), image de soi. Possibilité de choisir les 3 ateliers qui vous parlent le plus ! Un temps de question-échange sera accordé à la fin de chaque présentation.

 

Bourse et capital
Viens gagner un max d’argent au fil de l’après-midi ! Pour cela, rien de plus simple : remporter un poste contre un autre groupe, que ce soit pour un morpion, un “passer de gobelet sur la tête”, un tir à la corde ; ou encore en étant le plus agile au parcours du combattant.

 

Interview du jour

Ce soir, nous vous présentons une campeuse qui nous rejoint d’Outre-mer ! Sa vie quotidienne sort quelque peu de notre routine suisse, je vous laisse le plaisir d’apprendre un peu à la connaître.

 

S : Tu peux nous dire en quelques mots d’où tu viens ?

L : Je viens de Guinée. J’y vis depuis 3 ans. Je suis originaire de Lausanne mais mes parents sont missionnaires dans un petit village là-bas, à Kissidougou. J’ai 13 ans et j’ai un petit frère de 12 ans.

 

S : Qu’est-ce que tu aimes en Guinée ? Qu’est-ce que ça a changé pour toi d’arriver là-bas ?

L : La vie est beaucoup moins stressante, les gens sont accueillants et chaleureux. J’aime me faire tailler des habits sur mesure, des robes, dessiner les modèles que je veux… J’aime cueillir les fruits exotiques dans notre jardin et les manger directement : les mangues, les fruits de la passion, la papaye, les bananes et les ananas.

 

S : Quelles sont les choses que tu trouves plus difficiles ?

L : Être loin de la famille et des amis. La culture est très différente, c’est dur d’être bien intégré et de bien comprendre.

 

S : Est-ce que tu as des amies ?

L : J’ai une amie qui s’appelle Bénédicte, elle prépare son brevet.

 

S : Vous vous parlez en français ?

L : Oui, c’est la langue officielle du pays.

Je trouve aussi difficile de me faire remarquer dans la rue en me faisant appeler par ma couleur de peau (« toubabu »).

 

S : Comment ça se passe pour ta scolarité ?

L : On fait tout par correspondance. Comme ça je peux aller à mon rythme. L’inconvénient, c’est qu’il n’y a pas les copains. Et qu’on manque parfois de matériel et d’expériences pratiques.

 

S : Est-ce que tu as eu l’occasion de faire un camp en Guinée ?

L : Non, pas encore.

 

S : Tu as entendu parler du camp Cadet par quel moyen ?

L : Avec Elina, on est amies depuis quelques années. Elle m’a parlé de ce camp avec beaucoup de passion, et j’ai voulu le faire.

 

S : Comment vis-tu tes premiers jours ?

L : C’est trop génial, j’aime trop !

 

S : Qu’est-ce que tu aimes en particulier ?

L : L’ambiance dans le camp, ma troupe, toutes les activités qu’il y a, tout ce que on vit avec Dieu. On apprend à plus Le connaître. Dans les discussions de groupe, on discute super bien, ça nous apprend beaucoup. On prend des textes dans la Bible, Elise, notre mono, nous aide à comprendre des choses qu’on ne comprend pas.

 

S : Une discussion qui t’a marquée par exemple ?

L : Celle sur le baptême, aujourd’hui. J’aurais bien envie de me faire baptiser mais je ne sais pas trop où. Je vais probablement attendre mon retour définitif en Suisse.

 

S : Quand est-ce que tu t’es décidée pour Jésus ?

L : Je me suis toujours confiée à Dieu, depuis petite, mais je n’ai pas vraiment de date. Je vis des temps très forts avec Dieu depuis que je suis en Guinée.

 

S : En quoi Dieu t’aide ?

L : Il me donne le courage de surmonter mes peurs et les défis, la paix dans les difficultés que je rencontre.

Je sais très bien que si Dieu n’était pas là, ce serait complètement autre chose.

 

S : Est-ce que tu as un truc insolite à raconter ?

L : En Guinée, pour faire 600 kms, on met 18 heures, avec un 4×4.

 

S : Est-ce que tu as des projets pour la suite ?

L : J’aimerais beaucoup être prof. Depuis que je suis en Guinée, je vois combien c’est utile d’avoir des bons profs et un bon enseignement.

 

S : Tu pourrais envisager de retourner pour servir Dieu dans un pays en Afrique ?

L : Oui complètement.

 

S : Comment est-ce qu’on peut prier pour toi ?

L : Que je puisse toujours plus me rapprocher de Dieu, et que j’ai plus de courage pour ma vie en Guinée.

 

Les chrétiens des églises se précipitent pour chercher les denrées pour leur repas

 

Course effrénée mais solidarité qui persistent

 

L’Eglise de Philadelphie se révèle la grande gagnante

 

Passage du gobelet

 

Et on court toujours pour relever les défis des différents postes

 

Parcours d’obstacles sous les encouragements bienveillants de Dom

 

Encouragements des plus efficaces

 

C’est le moment de la finale du “campeur scotché”

 

La pression est à son comble

 

Notre Jo est le grand vainqueur

 

Le soutien des campeurs en furie

 

 

 

 

 

 

 

C’était pourtant promis au programme ! Qu’on fasse la variante moins ambitieuse ou la plus ambitieuse, voire même l’ambitieuse raccourcie, toute marche devait passer par le fameux lac Sulsee avec en prime une baignade. Certains campeurs justement gardèrent ce lac en ligne de mire, telle la récompense au bout de l’effort. Et ni un paysage époustouflant au rendez-vous, ni un passage pittoresque au pied d’une falaise, ni l’ascension d’un sommet (Sulegg) ne réussit à combler l’appétit de ces jeunes. Quelle ne fut pas leur mauvaise surprise d’apprendre, au sommet, que la météo avait mal tournée et que de fâcheux nuages fonçaient désormais sur le groupe ! Des espoirs et des campeurs douchés, un lac et des envies laissées de côté, une cabane et des éclairs qui tombaient à pic. À la première éclaircie, le groupe profita de tracer jusqu’à la base. Les campeurs les plus frustrés décompressèrent en tentant le record de descente, et c’est finalement grâce à une baignade dans la fontaine que ces jeunes satisfîrent leurs envies.

 

Interview du jour

C’est la campeuse qui a eu le plus de passages ici ! Elle a marqué ses venues par 4 montées en été et 2 en automne. Un palmarès qui s’étoffe pour cette jeune, et un potentiel en plein développement.

D : Comment as-tu débarqué à Isenfluh ?

A : C’était ma soeur qui faisait des camps et qui me vendait du rêve, et je voulais goûter à ce rêve aussi.

D : Qu’est-ce qui t’attire pour monter autant de fois ici ?

A : Il y a un cadre vraiment unique ici, un peu comme sur un nuage, où on peut déconnecter de la vie courante, vivre une expérience exceptionnelle et des émotions fortes.

D : N’éprouves-tu pas des manques en restant si longtemps (10 jours) “déconnectée” ?

A : Oui bien sûr, mon téléphone auquel je suis si attachée ! (rires). Non non c’est très supportable, j’allongerais même volontiers la durée des camps. Après c’est clair que j’ai beaucoup de joie à retrouver les amies et la famille, mais il y a un temps pour tout, et il faut savoir savourer les moments que tu vis.

D : T’es-tu fixé des objectifs pour ce 6e camp ?

A : J’ai à coeur de mettre les autres en confiance, notamment les plus jeunes et les nouveaux, car je me souviens à leur place avoir été touchée par les plus grands qui m’intégraient comme j’étais, ça faisait trop plaisir ! et ces jeunes pourront faire ça à leur tour. J’aimerais également profiter avec les potes, approfondir ces relations qui me sont si précieuses. Et bien sûr, me rapprocher de Dieu, c’est toujours des moments tellement forts spirituellement ici !

D : Et comment vis-tu la foi en-dehors des camps ?

A : C’est clair, les moments de camp sont des grandes impulsions, mais dans la vie courante, ce n’est pas toujours facile de crocher dans la foi. Dieu nous fait la grâce d’avoir la Bible, de pouvoir communiquer librement avec lui, mais aussi le cadeau de l’Eglise. J’ai pu également commencer une relation de discipulat (ndlr : projet BOOM qui a été lancé l’année passée à la JAB), ma mentor s’est d’ailleurs mariée juste avant le camp et j’ai pu aller à son mariage.

D : D’ailleurs tu voulais te faire baptiser au Sulsee non ?

A : Exact ! mais les circonstances ont fait que je l’ai fait dans mon église. Pour moi c’était le moment, j’étais sûre dans ma foi, et j’avais ce besoin de manifester publiquement, tant devant mes amis que devant le monde invisible. Mais ceci n’est que la manifestation de ma décision personnelle de suivre Jésus.

D : Et comment cela s’est-il fait ?

A : Lors d’un chill-spi (ndlr : soirée à parcours spirituel) à Isenfluh justement, avec un moment fort où j’ai tout lâché à Jésus.

D : Qu’est-ce qui fera que ce camp sera réussi selon toi ?

A : Une bonne ambiance générale, que les plus jeunes soient touchés (même tout le monde en fait), des staff inspirés, et des marches longues !

D : Il me semble que les marches n’ont pas toujours été ton fort…

A : En effet, j’ai appris à me lancer des défis et à me dépasser. Mais si j’aime les marches c’est surtout pour les discussions profondes qui en ressortent !

D : Aurais-tu un instant insolite à raconter vécu en camp ?

A : L’année passée, on faisait le bivouac, et j’attendais quelqu’un qui était revenu sur ses pas, mais cette personne a repris un autre itinéraire et j’attendais en vain. Et finalement les 2/3 du staff est parti à ma recherche pensant que je m’étais perdue, mais moi j’attendais toujours celui qui devait revenir (rires).

D : Un petit mot pour tes parents ?

A : Merci de m’inscrire à des camps et de me laisser y aller, et je vous aime !!

 

Météo du jour

Une météo lumineuse le matin qui devrait donner une bonne motivation pour la journée. Un ciel qui devrait initialement se couvrir en milieu d’après-midi, voire même s’assombrir et s’humidifier. Cette prévision pourrait même très probablement se présenter plus tôt pour taquiner quelques marcheurs alpins.

 

Méditation et détente

Profitez de la magnifique vue sur les 3 bernoises pour un temps de méditation de la Bible et de réponses aux questions. Le site a déjà été testé avec succès par une soixantaine de personnes. Le site est disponible 24/24, 7/7, 365/365, mais pour les bernoises, vous avez meilleur temps de vous organiser (conseil: meteosearch pourrait être fiable certains jours).

 

Chasse et pêche

Si certains n’eurent pas à subir la frustration de la privation de lac, ils ont pu s’adonner aux joies de la pêche. La stratégie ? un simple sac plastique, pas mal d’inspiration et beaucoup de patience.

 

Ambiance collective enjouée

 

Un petit groupe en direction du Sulsee

 

Que c’est beau !

 

Les deux campeuses qui clôturent la marche sont stupéfaites

 

Medit perso avec une vue imprenable

 

Un beau soleil avant une pluie déferlante

 

Coup de théâtre mondial, la pression exercée par les citoyens japonais a porté ses fruits, les autorités ont accepté, pour des raisons environnementales notamment, d’annuler leurs JO. Et c’est une petite bourgade de Suisse qui s’est portée volontaire pour porter cette charge, il s’agit d’Isenfluh. Pour pallier les difficultés logistiques, nous avons dû réduire le nombre de disciplines à 4 : foot mains liées, pétanque-molky, béret-basket et hockey en salle. Nous retiendrons la cérémonie d’ouverture enflammée, avec le défilé des équipes suivantes : les Athlètes, le bataillon d’Isenfluh, ShylJ-Men, la dynamite, l’élite, les jeunes olympiens, la déchaiserie, les chameaux.

 

Postulation : Nous avons également trouvé réponse à notre annonce d’hier. Un soleil a été engagé à l’essai. Nous verrons si l’entente se fera pour un engagement à moyen terme.

 

Fun et détente : On vous propose ce soir, un bel étalage de jeux de société pour apprendre à collaborer, à feinter, deviner, mimer, mais surtout pour  vous retrouver et vous enjailler. Venez nombreux !

 

Interview du jour : 

Je m’approche d’une jeune campeuse, assise dans l’escalier de secours, un carnet entre ses mains. Elle griffonne et dessine ses impressions du jour. Née à Londres (St Thomas Hospital), de parents Iraniens, elle est arrivée en France (Haute-Savoie) à l’âge de 4 ans. Elle a appris le français à l’école mais se sent plus à l’aise d’écrire en anglais, sa langue maternelle. Nous nous sommes rencontrées il y a tout juste un an. Très rapidement, nous avons discuté profondément. J’ai été frappée par sa maturité d’esprit, du haut de ses 13 ans. J’aimerais vous faire découvrir cette fille superbe !

 

S : Comment as-tu entendu parler des camps à Isenfluh ?

E : C’était dans notre groupe de maison avec Dan. Quelques amis ont voulu faire le camp. C’était le rêve de ma maman qui n’avait pas pu en faire quand elle était jeune. Elle nous a envoyé là, on n’était pas très motivée avec ma sœur jumelle, mais on a trop aimé et j’ai voulu revenir.

 

S : Qu’est-ce que tu as aimé ?

E : J’adore le temps de medit le matin, c’est très paisible dans la nature, entourée des montagnes. Même quand je suis toute seule. Je sens que je peux avoir une connexion personnelle avec Dieu.

J’aime trop les jeux organisés par le staff, le jeu de numéros, les temps de louange…
J’ai adoré le bivouac. C’était mon truc préféré ! On était tous ensemble, à se soutenir pour marcher jusqu’au sommet, puis on a fait une soirée témoignages entre filles autour du feu. C’était super ce que les filles ont partagé. J’ai pu prier pour quelques-unes à la fin. Ça m’avait vraiment touchée.

Aussi, on a dormi à la belle étoile, autour du feu avec quelques filles. J’ai trop aimé ça.

Un trop bon souvenir reste le « chill spi ». Malgré le fait qu’on n’ait pas le même âge et que nos expériences soient différentes, on était tous en train de chercher Dieu et de réfléchir à notre vie, grâce aux différents ateliers. J’aime être seule face à Dieu et mettre des choses au clair.

J’ai tout adoré ici !

 

S : Comment tu as vécu cette année, entre les deux camps ?

E : Grâce à notre groupe WhatsApp, on s’écrit un peu tout au long de l’année avec les campeurs. C’est super d’être en contact comme ça avec des amis chrétiens. On parle un peu de tout, pas que du camp.

Quand je peux, je vais à la JAB de Meinier, le vendredi tous les 15 jours.

 

S : Quelles sont tes attentes pour ce camp ?

E : J’aimerais voir ma foi en Dieu grandir, et réapprendre à lire ma Bible de façon régulière. C’est plus facile que lorsqu’on n’est plus au camp. J’aimerais continuer de faire ça à la maison. J’aimerais pouvoir participer dans la prière lorsqu’on est en groupe.

J’aimerais pouvoir être honnête, ne pas cacher mes sentiments et mieux comprendre qui je suis. Ici, je me sens respectée et ça m’aide beaucoup.

Encore un objectif ; je ne fais pas des balades très souvent chez moi, je fais plutôt du cheval, donc je veux profiter à fond des randos.

 

S : Un rêve que tu veux partager ?

E : J’aimerais être mono un jour !

L’ambiance ici est géniale ! Ça fait tellement longtemps que je veux revenir. J’aimerais que les autres se sentent comme moi !

 

S : Quelque chose d’insolite à partager à ton sujet ?

E : Je peux me gaver de cornichons, j’en raffole, surtout les gros !

 

S : Un dernier mot ?

E : Même si vous pensez que vous n’êtes pas motivés pour un camp, venez quand même parce que ça vaut trop la peine !

 


Notre interviewée pétillante

 

Notre sublime équipe cuisine

La team JO Isenfluh

 

Tout le coeur est mis à la confection de drapeaux

 

Et c’est parti pour la cérémonie d’ouverture !

 

L’ascension vers le sommet

 

Les chameau sans X

 

Les débuts de la quille finlandaise aux Olympiades

 

Quelle détente !

 

Quel duo !

 

Quelles émotions !

 

 

 

Habituellement un petit village de montagne, certes visité quelquefois par des touristes téméraires, cette bourgade s’est vue accueillir un flux massif de gens de tous âges, notamment des jeunes de 12-15 ans. On annonce passablement de tourisme interne (38 soixante-cinquième, mais également du tourisme international, essentiellement de France (27 soixante-cinquième). Comment ce village a-t-il subitement été victime de son succès ? Eclairage. Certains experts soupçonnent les récentes inondations, qui rendent les populations des plaines plus fragiles, et qui chercheraient à trouver refuges sur les hauteurs. En effet, ce petit village, qui ne sera pas cité pour éviter de nouvelles vagues d’immigration, est situé à 1’100 mètres et n’est victime que de rares crues, rarement quelques glissements de terrain. D’autres citent le réchauffement climatique de manière générale, pour expliquer que les populations de plaine, gênées par les températures toujours plus difficiles à supporter, privilégieraient des altitudes plus élevées.

Un des 13 habitants local a accepté d’avancer une hypothèse : il s’agirait de camps organisés lors de l’été et l’automne, ce qui expliquerait la courbure observée sur le graphe.

 

Graphique tiré de l’office fédéral de la statistique

 

Interview du jour : 

Ce jeune homme est ni plus ni moins le plus expérimenté. En effet, il a aligné 4 camps ici à Isenfluh, et s’apprête à en passer un 5e !

D : Comment as-tu découvert ces camps ?

Y : C’était une amie à l’époque (ndlr: en 2017) qui m’en avait parlé, et j’avais envie d’essayer l’expérience.

D : Et qu’est-ce qui te fait encore monter ici après 4 camps ?

Y : Il y a plusieurs éléments qui me motivent chaque fois, je relèverai le sport qui pousse à se dépasser, un programme varié d’années en années, une ambiance toujours au rendez-vous…

D : Quelles sont tes attentes pour ce camp ?

Y : Me dépasser sportivement, approfondir ma relation avec Dieu, et bien sûr s’amuser !

D : À quel moment as-tu ressenti les émotions les plus fortes ?

Y : J’ai le souvenir d’excellentes émotions lors d’excursions, notamment à l’arrivée de sommets, le fait d’avoir pu se dépasser, d’avoir eu un objectif et d’avoir tout investi pour y arriver.

D : D’ailleurs à 11 ans et demi, à ton premier camp ici tu étais dans les premiers pour un sommet !

Y : Très juste, j’ai vraiment à coeur de donner une meilleure version de moi-même, ceci également dans les autres domaines de ma vie.

D : Aurais-tu un souvenir marquant ?

Y : Un bivouac où on a dormi au bord d’une ferme, avec un petit déjeuner inoubliable : lait frais et fromage local.

D : Qu’est-ce que les camps t’apprennent ?

Y : Que la discipline au camp est très facile (temps dédiés le matin pour méditer la Parole) et donne une bonne impulsion pour la suite.

D : Un dernier mot pour tes parents ?

Y : Je leur souhaite de passer une belle quinzaine en amoureux, car leurs trois enfant sont au camp ici.

 

Auto-repérage sur un poster de 2018

 

Postulation : Nous avons l’honneur d’annoncer à nos lecteurs le franc succès suite à l’arrivée de notre dernière postulante, Amanda, qui a validé un cahier des charges conséquent, après une brève journée de stage. Le poste n’est donc plus à pourvoir.

Météo : Après une matinée brumeuse, nous avons eu une généreuse pluie pour l’arrivée de nos recrues. Malgré tout, le parcours sportif Lauterbrunnen-Isenfluh a été effectué avec brio et satisfaction par tous !

Annonce : On recherche du soleil à 80% (100% à discuter), qui viendrait sublimer nos journées.

 

 

L’équipe qui gèrera l’arrivée massive de migrants :

Jean, Dominik, Léonard et Tom dans le suivi rapproché des jeunes hommes; Elise, Olivia, Grace et Carla qui assureront le suivi rapproché des jeunes dames.

Lydie en cheffe cantine, très bien épaulée de Samantha, Quentin (Joyeuse fête !!), Kilian et Zoé.

Laurent et Marie-Jeanne dans l’entretien du refuge.

Daniel, Fabinou, Sara, Alexis, Amanda, Eric et David dans la gestion du camp.

 

Recrutement de 65 acteurs pour le grand casting de l’été !

Les 65 personnes présentes pour le casting ont toutes été retenues. Nous les avons regroupées par troupe :

 

Troupe 1 : Bienveillance

 

Troupe 2 : Bonté

 

Troupe 3 : Douceur

 

Troupe 4 : Foi

 

Troupe 5 : Joie

 

Troupe 6 : Maîtrise de soi

 

Troupe 7 : Paix

 

Troupe 8 : Patience

 

 

Apprenez à connaître celui qui a attiré toute notre attention. Marié et heureux papa de deux enfants, il a pourtant connu depuis bien longtemps un autre amour qu’il retrouve chaque année.

Ce que d’autres ont en années de vie, lui l’a en nombre de camps, dont 26 fois en tant que chef ! Interview avec cet homme qui sort de l’ordinaire et qui nous épate, tant par sa personne que son expérience (*propos librement adaptés) :

Dav : Dan, quel palmarès, quel prestige ! 30 camps à ton actif, ce qui représente environ 1’350 campeurs qui ont pu être touchés par ta personne.

Dan : En effet, j’ai pu contribuer à pas mal de camps, par la grâce de Dieu, et ce n’est pas moi qui change les vies !

Dav : Explique-nous le secret d’un camp réussi, quels sont les ingrédients qui font que le camp restera mémorable ?

Dan : Il y a plusieurs pôles que l’on vise dans les camps, et par Sa grâce nous pouvons y arriver, cette année encore : épanouissement du campeur, des vies changées, des amitiés fortes, des mises en lumière, des victoires dans les vies, et bien sûr, des pleurs en fin de camp (rires).

Dav : Et a contrario, que caractériserait un camp moins réussi ?

Dan : La formation de quelques clans, des jeunes qui ne marchent pas dans la lumière, peu de répondant spi ou alors les enjeux spi mal cernés.

Dav : Quels sont les mots d’ordre à donner au staff avant un camp ?

Dan : Aimer, être un modèle, encourager.

Dav : Aurais-tu un souvenir marquant à partager ?

Dan : Pour les 70 ans des camps, la montée au Junfraujoch avec tout le camp…

Dav : Et concernant la leçon la plus marquante que la montagne a pu t’apporter ?

Dan : Une excursion qui s’est transformée en moments intenses suite à un ciel rapidement couvert précédant un violent orage, et ce malgré une bonne préparation et des prévisions météorologiques favorables. J’en retire une humilité approfondie, que nos vies sont entre Ses mains et que parfois on ne contrôle vraiment plus grand chose.

Dav : En parlant de pluie, quel était ton camp le plus pluvieux ?

Dan : En 2011, un camp où nous avons eu droit à de la pluie tous les jours. C’est vrai que son surnom (ndlr: Isenflotte) a eu quelque raison d’être dans le passé, mais aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas.

Dav : As-tu déjà vécu la perte d’un ou l’autre campeur ?

Dan : Seulement des pertes passagères (rires), un campeur victime d’une insolation en pleine montagne, (avec comme leçon directe : n’oubliez pas de mettre un chapeau ou une casquette, et prenez de l’eau en montagne !), une campeuse égarée sur un chemin de traverse puis retrouvée.

Dav : D’autres blessures notables ?

Dan : Un classique cas de “malade imaginaire”, une campeuse en béquille qui a miraculeusement réussi à courir pour prendre un train !

Dav : Quel fut l’effort le plus conséquent demandé lors d’un camp ?

Dan : Un trivouac qui avait pour apogée le Schilthorn, et dont la météo n’a pas favorisé les conditions.

Dav : Et quelles furent tes découvertes faunistiques les plus improbables ?

Dan : Il y a eu une formidable chasse au dahu, dans la forêt au-dessus d’Isenfluh. Le vautour percnoptère reste une autre trouvaille insolite de mon expérience ici.

Dav : Et quels sont tes moments préférés ici ?

Dan : Avant tous les moments spontanés, naturels mais aussi les moments profonds, où les masques tombent et les jeunes sont authentiques.

Dav : Quels sont tes projets pour les 30 prochains camps ?

Dan : C’était un plaisir de servir tout au long de ces années, mais je cède aussi volontiers ma place car une relève bien talentueuse est sur nos talons !

 

 

 

Etat des troupes : la cohésion semble déjà à son paroxysme. Cela pourrait paraître surprenant vu la précocité de nos liens. Ceci étant à nuancer avec la chronicité de nos passages estivaux

 

Météo : malgré une matinée ensoleillée, une fine pluie a douché les espoirs d’une première journée panoramique. Le staff a donc enduré un vilain crachin brumeux jusqu’au crépuscule. La température externe (19 degrés) contrastait avec un esprit bouillant (55 degrés) de service et d’encouragement.

 

Naissance : nos 3 sages-femmes sont sur le qui-vive quant à l’annoncée de 65 nouveaux dossiers qui pourraient montrer le bout de leur nez d’ici demain.

 

Annonce : nous sommes toujours en recherche d’une collaboratrice indispensable au bon fonctionnement de la direction. Les caractéristiques attendues pour ce poste sont : 35 ans fraîchement fêtés, une passion pour l’enseignement, vaudoise confirmée (justificatif demandé), à l’humour décapant, enthousiaste.

 

Sport : lors du traditionnel posé de couvertures, on a vu une égalité entre les tentes filles et les tentes gars. Bien que la team Elise-Olivia-Carla-Grâce prit de l’avance au début grâce à une bonne motivation, l’organisation de la team Jean-Tom-Dominik-Léonard parvint à combler leur retard.

 

Ça y’est, snif, chacun s’est réveillé avec un poids sur le coeur à l’idée de quitter ce camp, tel un avant goût du paradis… 

Dès le matin, tout le monde y a mis du sien pour ranger, astiquer, nettoyer, laver, désinfecter chaque bout du chalet, de son bagage et de son museau. 

Le camp s’est réunis une dernière fois pour chanter et écouter Tom nous parler de la guérison d’un aveugle-né. Qu’est-ce qui nous empêche de croire en Jésus ? Chacun repart avec cette question dans son coeur. 

Puis on a chargé les sacs et la joyeuse troupe s’est élancée sur le chemin de la gare pour des adieux émouvants et des promesses de se revoir. 

Heureux et fatigué, le staff a continué de saluer le petit train jaune jusqu’à ce que les jolis minois des campeurs ne soient plus que des points au loin, mais tous ces beaux jours vécus ensembles gravés dans leurs coeurs. 

L’équipe au complet

Aujourd’hui, nos jeunes et braves garçons se sont réveillés dans l’air pur, revigorant et .. frais d’Isenfluh ! Ils ont ensuite fait leur méditation perso et déjeuné face à la Jungfrau dont les neiges éternelles se paraient de milles éclats au fur et à mesure que le soleil dardait ses chauds rayons dessus. Puis les animateurs les ont entraînés dans un jeu qui a mis a rude épreuve leur charge mentale car ils devaient attraper un adversaire tout en répétant des sons sans s’arrêter au risque d’être éliminé. 

Pendant ce temps-là, les filles ont pu faire la grasse matinée dans le chalet pour se reposer d’une longue soirée discussion à propos de l’estime de soi. Mais, ce temps de répit ne fut que de courtes durée puisqu’après cela elles ont du enfiler en vitesse des habits ne craignant pas d’être salis afin de réaliser le défi de leurs monitrices : se dépasser dans une course d’obstacle solidaire ! Réchauffées en musique, elles se sont élancées par groupe sur le chemin en haut de la maison. Le long du parcours, elles ont du trouver des objets dans la forêt, passer à travers une toile d’araignée géante sans la toucher, réaliser un parcours dans la boue et finalement grimper la colline… Fières et crottées de leurs exploits, elles ont terminé la course dans une douche brûlante et ont finis la matinée autour de tasses de thé et d’un atelier d’écriture pour se dire les unes aux autres leurs qualités et clore le thème sur l’estime de soi. 

Les filles et les garçons se sont retrouvés pour le repas de midi et pour partager leurs expériences. Suite à cela et une sieste bien méritée, tout le monde s’est mis à faire un grand ménage et à ranger les chambres en préparation du départ. L’étude nous a mis face à nos doutes : croyons-nous que Jésus est vraiment plus fort que tout ? En se basant sur le texte où Jésus marche sur l’eau en Jean 6.  

Le soir une bonne soupe aux couleurs nous attendait ainsi qu’une salade de pomme de terre. 

Pour la dernière soirée du camp, les jeunes ont du imaginer des sketch pour mettre en scène des expressions connues tandis que le staff donnait aussi toutes ses qualités d’acteur sur la scène ! Après une dernière danse où l’on a craint que le plancher ne s’effondre, Joël a ramené le calme en proposant un moment de remerciement à Dieu pour ces merveilleux temps passés ensembles et tout le monde est parti au lit.