Sacs plutôt légers au dos, bonnes chaussures au pied, l’équipe prit le chemin de l’aventure en ce jeudi bien ensoleillé.

Après un message de Guillaume sur la source du bonheur qu’on trouve en Dieu, une création magnifique et préservée nous éblouit tout au long de nos deux journées de randonnée. Paysages époustouflants, papillons virevoltants, cascades dévalant des pentes abruptes ou ciel constellé de myriades d’étoiles, il ne manqua pas de quoi nous émerveiller.

Jour 5

11h. On commença par une tranquille, quoi que plutôt raide montée jusqu’au lieu-dit “les crevasses”, où nous fimes halte pour casser la croûte de nos sandwichs poulets-curry, avant de reprendre chemin sur un agréable sentier traversant forêts et prairie jusqu’au magnifique Saustal, un val magnifique qui abrita notre campement. Mais avant de s’y installer, l’appel de la rivière fut trop tentant… Nos pieds, nos jambes et les corps entiers des plus intrépides goûtent à la fraîcheur du torrent descendant de la montagne. Arrivé au lieu de camp en milieu d’après-midi, nous nous lançâmes dans l’incontournable des camps Jab, le jeu des numéros. Dans ce même lieu magnifique, un renfoncement du terrain entouré de montagnes, autour d’un lac bordé de sapins, nous soupâmes autour du feu, tels des trappeurs y grillant cervelas et chamallows. Les vives flammes nous réchauffant et nous éclairant alors que le jour laissait sa place à la nuit, nous poursuivîmes ces moments mémorables en louant le Seigneur et en écoutant plusieurs staffs nous partager leur témoignage.

La nuit qui suivit, à “l’auberge de la Grande Ourse”, a été (très) fraîche, mais le spectacle constellé d’étoile et de météorites qui s’est offert à nos yeux fatigués en valait clairement la peine!

Jour 6

Dur, dur d’émerger des sacs de couchage pour accueillir la morsure du froid à 6h du matin, moment du réveil… Et pourtant, les jeunes unirent leurs efforts pour tout ranger, replier les carrés militaire et faire la chasse aux déchets.

Treize vaillants campeurs prirent le chemin pour attaquer la Schwalmere, un sommet culminant à 2777m d’altitude. Ces valeureux marcheurs bravèrent plus de mille mètres d’une montée souvent raide et assez technique…les mains furent régulièrement mises à contribution. Mais la beauté des paysages se déroulant tout au long du chemin et la vue panoramique du sommet en valaient bien la peine!

Le reste du camp opta pour une variante plus courte et plus tranquille qui les mena au Sulsee en passant par Sousegg (pour les connaisseur ;)).

Ereintés mais heureux de leur deux jours passés en plein air, les jeunes firent honneur aux lasagnes et aux tartelettes aux fruits rouges préparés avec dévouement par nos chère cuisinières. La détente continua avec la soirée cinéma… Quoi de plus relaxant, après ces gros efforts physiques auxquels tous n’étaient pas habitués, que de grignoter du popcorn devant un bon film?

 

Dernier petit bout de descente… (depuis Sulsee)

Redescendre la Schwalmere-par le bon chemin!

Dernier petit bout de montée avant le sommet

Un brillant soleil, un ciel exempt de nuage et une resplendissante Jungfrau réjouirent nos coeurs au réveil. Quoi de plus motivant pour commencer une nouvelle journée-la quatrième, déjà!- que les doux rayons réchauffant petit à petit un air si revigorant lorsqu’il est respiré à fond pendant le morning workout!

Le moment si privilégié de la médit’ perso…

Le récit véridique et passionnant du 121 sur la montagne, par un conteur hors pair

Une ambiance plus que festive régnait sur la terrasse: sitôt les services terminés, nos DJ Ada, Aiko et Alizée usèrent si bien de leur talent en la matière que peu ne purent s’empêcher de danser joyeusement, perchés sur leur bancs…

Ce matin, après quelques mots de témoignage de notre cher adjoint Hado, Laure creusa le Psaume 103 pour en extraire ses pépites précieuses pour nos vies. Quel trésor de mieux connaître ce Dieu qui a compassion de nous et qui nous aime comme un père! C’est aussi un encouragement à répondre à son appel et une invitation à le louer, qu’importe la météo de notre cœur… car Il est bon en TOUT temps!

Mais au fond, à quoi sert tout ce staff ici au camp? Pour en avoir un petit aperçu, les jeunes durent prendre leur responsabilité et user de créativité pour mener les activités de l’après-midi. Chaque troupe dut donc développer un jeu de 20 min et l’expliquer à leurs pairs. Le tableau final fut une palette très variée de défis opposant les groupes: course de recherche d’objets hétéroclites, tir à la corde, nature art et j’en passe. La diversité était donc bien au rendez-vous!

Les campeurs prennent le lead, le directeur évalue…

Un défi qui associe rapidité, force et endurance…quel représentant d’équipe arrivera-t-il premier?

Le challenge: marquer un maximum de panier dans un temps limité

Le gardien du temps

Des supporters encourageants

Parcours d’obstacles à l’aveugle, guidé par la voix

Véridique: les filles ont remporté cette manche de tir à la corde!

L’oeuvre de la troupe 2: une magnifique représentation éphémère du morning workout

Une diversité également présente à l’heure du goûter où nous pûmes déguster les différentes pâtisseries concoctées lors de l’activité de la veille. Tiramisù, crumble aux pommes, muffins, croissants au jambon et autre nous laissèrent l’embarras du choix.

L’homme du jour, qui nous a entraîné dans une danse sur l’hymne national du Burkina Faso pour en célébrer l’anniversaire de l’indépendance

Ce midi, la cuisine nous régala de pizza 🙂

La soirée se termina par un jeu où Jonathan stimula les imaginations pour transporter les participants dans quatre petits villages enneigés, Spätzli, Biberli, Röschti et Birchermuesli, où des voleurs sévissent… Les villageois parviendront-ils à passer les menottes aux criminels ou seront-ce ces derniers qui feront emprisonner des innocents? Voilà tout l’enjeu de la partie…

Vives délibérations au village de Biberli

Qui donc est le coupable?

Les voleurs sévissent de nuit…

La nuit fut dure pour les plus frileux, avec un mercure étant descendu au-dessous de 7 degrés d’après meteosuisse. A notre réveil, nous découvrîmes même le Männlichen (ndlr: la chaîne montagneuse faisant face au chalet et culminant à plus de 2300m d’altitude) recouvert de neige!!

Pour réchauffer les corps engourdis, rien de tel qu’un bientôt routinier morning workout, mené avec brio par Matthieu et Léo dans la tiédeur de notre salle de fitness…heu, pardon, du réfectoire!

Après un p’tit-déj’ sur la terrasse à admirer les nuages posés sur les sapins au loin et les services par troupe, Sam nous a conduit dans une étude plutôt approfondie du Psaume 90, cette belle prière de Moïse qui nous rappelle notre petitesse face à un Dieu éternel et nous invite à nous réfugier en Jésus-Christ pour échapper à la colère de Dieu.

Tout le camp se munit ensuite de ses chaussures de marche pour une première randonnée: un jeu d’enfant pour les habitués, un exploit pour d’autres. Une heure trente à gravir un chemin bétonné en pente douce serpentant à travers un paysage enchanteur et quelque peu mystérieux avec son couvercle brumeux nimbant la forêt d’un flou artistique, noyant l’horizon en teintes dégradées, décor digne en tout point d’un conte fantastique, nous mena à Sulwald. Les trombes d’eau prédites ne furent pas de la partie (#Dieu exauce!!!), seule de fines gouttes de bruine nous rafraîchirent un peu. A l’arrivée, nous nous délectâmes de sandwichs au thon sous l’abri d’une bâche courageusement installée par l’équipe technique nous ayant précédé sur les lieux.

C’est au pas de course que les plus sportifs des campeurs redescendirent, sitôt le repas terminé, sous des gouttes devenant plus drues à l’approche du chalet.

La soirée vit les jeunes se transformer en chefs étoilés – ou presque. Neuf recettes gourmandes furent élaborées par ces cuisiniers en herbe: fondant au chocolat, mini-pizza, crumble au pommes et autres délices seront dégustés…demain!

   

Pour terminer cette journée en beauté, la Jungfrau a enfin dédaigné émerger de son manteau de nuage pour se présenter sous son éblouissante robe blanche reflétant les roses reflets de l’astre solaire disparaissant à l’horizon…

C’est sous sa version classique que se déroula cette première journée complète à Isenfluh, ou plutôt Isenflotte comme les habitués aiment à l’appeler alors que du ciel descend une pluie fraîche et continue.

Après un réveil en musique, tout le camp se réunit sur le terrain de badminton pour une première séance de morning workout. Sous la direction de nos deux coachs de fitness, Adanna et Matthieu, rutilants dans leur accoutrement colorés et futuristes, nous enchaînâmes échauffement doux et exercices plus corsés dans la joie et la bonne humeur. Les corps dégourdis et les esprit éveillés, chaque troupe se retrouva pour lancer la première médit’, par groupe et perso.

Nos deux coach du jour

Nos âmes nourries par ce moment passé avec la Parole de Dieu, le pain du déjeuner rassasia nos estomacs. Remplis d’énergie, les jeunes eurent ensuite le privilège de remplir différents services, du nettoyage des sanitaires tout en musique au récurage méticuleux des sols en passant par le tranchage des courgettes pour un prochain repas.

La salle de réunion vit ses rangées de chaises se remplir pour un moment de louange suivi d’un poignant message de Valentin sur le Psaume du jour, le n°8 en l’occurrence. “Connecte-toi à Dieu”, nous exhorta-t-il, à ce Dieu extraordinaire, le Créateur de l’infiniment petit comme de l’infiniment grand. Par-dessus tout, ce  n’est qu’en lui qu’on peut trouver notre vraie valeur, une valeur sûre qui ne fluctue pas au gré de nos réussites ou de nos échecs.

Petit coup de pub pour le bracelet de l’année tout juste arrivé 😉

Premier épisode d’une course d’orientation qui se poursuivra jusqu’à la fin du camp, les jeunes s’éparpillèrent aux alentours, à la recherche de pièces disséminées (et parfois bien cachées!) d’un puzzle qui, une fois complété, permettra de retrouver… mais chut! Ceci est le sujet d’un prochain épisode.

L’après-midi fut rythmé par un grand jeu savamment développé par notre directeur Jonathan. “Les négociateurs”: un mélange équilibré entre défis sportifs et stratégies intellectuelles. Trouver les trois contremaîtres pour se voir imposer un travail afin de gagner le nécessaire salaire, un franc Jab à échanger contre une matière première pour ensuite accéder à des denrées plus élaborées, le but étant d’étendre au maximum son empire économique à travers divers investissement, voilà en quelques mots en quoi consistait l’activité qui mobilisa nos pensionnaires. Certains campeurs unirent leur forces en formant des guildes, d’autres restèrent indépendants. Les résultats final s’avérèrent serré: nous acclamâmes deux équipes gagnantes.

             1 minute de chaise: dur travail imposé par une contremaître

 Achat de matières premières à la carrière

Le bureau d’enregistrement des guildes

La journée ne s’est pas terminée après les bonnes discussions des médit’ par groupe menées en fin d’après-midi: nos souriantes et sympathiques Alizée et Audrey nous ont concocté une soirée géniale et très élaborée pour aider les jeunes à mémoriser la Parole de Dieu de manière ludique. Pour la première partie qui se déroula sous forme d’escape game, des indices dissimulés étaient à retrouver et à résoudre… Suite à cela, de nouvelles équipes furent constituées et chacune créèrent et performèrent des sketchs illustrant un des versets à apprendre et leur compagnons durent retrouver quel passage était joué.

 

“Riche en bonté” bien illustré avec du bon thé

C’est heureux d’avoir passé une si belle journée que campeurs et moniteurs retrouvèrent leur sac de couchage pour une bien fraîche nuit…

 

 

 

Sous un ciel incertain, tout le staff descendit d’un pas plein d’entrain à Lauterbrunnen, où le car bien à l’heure laissa débarquer son flot si attendus de campeurs.

Une fois la température de chacun  contrôlée (covid oblige), les sept troupes entamèrent la traditionnelle montée jusqu’au chalet, agrémentée de postes pour mieux faire connaissance.

Les nuages s’effilochant sur les pics rocheux avoisinant distillèrent néanmoins quelques grosses gouttes bien rafraîchissantes, mais l’averse cessa fort heureusement pour permettre d’immortaliser chaque groupes et campeurs dans les meilleures conditions photographiques souhaitables.

Arrivé sur la propriété, tous découvrirent et s’approprièrent des lieux après un goûter bien mérité suite à ce premier effort et préparé avec amour par notre adorable équipe de cuisinières.

Les lieux résonnent maintenant des éclats de rire de nos protégés et du clapotement de la balle sur la table de ping-pong.

Ce soir, notre formidable équipe de moniteurs et monitrices épatèrent la galerie en nous présentant les règles du camp par une vidéo fort humoristiquement conçue. Puis Jonathan nous introduisis le thème du camp, “Connecté à Dieu”, en nous apportant le premier message sur le Psaume 139: Dieu connaît tout. Suivons ses voies! Un Dieu extraordinaire, qui dépasse notre imagination et notre intelligence, et qui sait tout de nous, de qui nous voulons nous rapprocher pendant ce camp.

Chaque groupe gagna ensuite sa tente pour une première nuit sur la paille, bercés par la douce mélodie de la pluie pianotant sur les toits de toile.

Troupe 1

Troupe 2 (défi: trouver qui est la mono ;))

Troupe 3

Troupe 4

Troupe 5

Troupe 6

Troupe 7

Même le staff fut fort attentif au message de ce soir

Un paysage nimbé et pluvieux en ce début de camp

 

“Le cœur se sent plus heureux près de Dieu.
Loin des vains bruits de la plaine
L’âme en paix est plus sereine…”

Telles furent les paroles entonnées patriotiquement par notre belle équipe de staff en ce jour commémoratif du premier août. Réunis depuis vendredi soir sur l’Alpe bernoise, dans le petit village que portent dans leur cœur tous les jabistes depuis maintenant 77 ans, loin de la chaleur étouffante de la plaine, notre ultime but n’était pas uniquement de festoyer autour de grillades ni d’admirer les feux d’artifices scintillants sur Wengen et flashant dans la vallée de Lauterbrunnen, même si ce spectacle, auquel s’est joint un resplendissant lever de lune sur une Jungfrau de moins en moins enneigée, nous a beaucoup réjouis…

…c’est pour servir notre Roi et créer des souvenirs inoubliables pour chacun des jeunes qui nous rejoindront dès dimanche après-midi que nous nous apprêtons à passer les 10 prochains jours dans ce petit coin de paradis. Dix jours sans les interférences des ondes cellulaires pour nos jeunes protégés pour mieux se connecter à l’ultime source de la joie: notre Créateur!

“Des grands monts vient le secours
Staff, espère en Dieu toujours!”

En cette année bien particulière, le déroulement des camps, qui semblait auparavant être une évidence, est une réponse à nos prières. Quel encouragement de voir notre Père céleste à l’œuvre pour permettre cette édition 2020 du cadet 2!!!

C’est donc remplis de confiance et dans la réjouissance de voir le Tout-puissant transformer des vies que toute l’équipe peaufine les derniers préparatifs pour accueillir les campeurs!

 

L’équipe au complet

Un staff de folie rempli d’excitation de recevoir les jeunes

 

 

 

 

En raison de l’horaire chargé de la journée, le cross-frite a dû céder sa place à la médit perso et nos jeunes pensionnaires n’ont donc pas eu l’occasion de se dégourdir les jambes au sortir du lit. Nous remarquerons cependant que la majorité d’entre eux ne semblait pas s’opposer à cette modification du programme habituel…

Une fois leur médit’ perso terminée, les campeurs ont rapidement avalé leur petit déjeuner et ont fait leurs privilèges avant de rejoindre la salle de réunion pour assister au partage de Cloé. Ceci fait, nos jeunes sont retournés dans leur tente pour se préparer à l’activité suivante : l’après-midi par troupe. Ce temps est le moment idéal pour les moniteurs et les campeurs de faire le point sur le camp et les thèmes abordés et de passer de (derniers) bons moments en équipe. Cette année, les monitrices ont décidé d’unir leurs effort pour aller faire trempette au lac alors que les moniteurs ont choisi de marcher avec leurs troupes jusqu’à Sulsee pour y griller les cervelas préparé par la cuisine. Ainsi, chaussures de marche aux pieds, les gars sont donc partis en direction de Suls et les filles, serviette de bain au bras, ont embarqué dans le bus à destination de Neuhaus.

Le sympathique après-midi que les moniteurs avaient préparé pour leurs ouailles a malheureusement été abruptement stoppé par l’arrivée imprévue du mauvais temps. En l’espace de quelques minutes, les cieux se sont remplis de nuages noirs et l’orage a commencé à gronder. À Neuhaus, les filles ont rapidement remballé leurs linges et se sont empressées de rentrer dans leurs voitures pour retourner au camp. Au Sulsee, les gars ont été plus malchanceux et ont du aller s’abriter de la grêle sous la bordure du toit d’un chalet. À Isenfluh, le reste du Staff a rapidement été fermer les tentes et s’est confortablement attablé à l’abri sous la terrasse pour admirer l’orage tout en se réjouissant de ne pas être parti faire des grillades avec les jeunes.

La tempête ayant forcé les filles à abandonner tout plan de farniente au bord du lac, ces dernières sont rentrées à Isenfluh pour faire leur temps par groupe à l’abri des éléments déchainés. De même, les gars ont vu leurs espoirs d’une grillade en montagne réduits à néant par le mauvais temps et ont donc décidé de retourner au camp. Au moment où l’orage a commencé à faiblir, les deux groupes ont débarqué sur la terrasse, les unes complètement sèches, et les autres complètement trempés.

Nonobstant ces inconvénients passagers tous les groupes sont arrivés sains et saufs au camp et se sont installés dans leur tente ou le chalet pour continuer leurs activités. Pour les groupes ayant pris la sage décision de se réunir dans le chalet, la fin de l’après-midi s’est déroulée sans encombre. Cependant, ceux ayant envie de discuter dans leurs tentes ont eu une mauvaise surprise. Loin de marquer la fin de l’orage, l’arrêt de la pluie n’était en réalité qu’une brève accalmie. Et cette fois, les précipitations abondantes étaient accompagnées d’un vent violent. Autant dire qu’une tente plantée sur le flanc d’une montagne n’est pas le meilleur endroit pour avoir une discussion paisible en pleine tempête… Heureusement, les campeurs ont pu profiter d’une brève relâche dans l’intensité du vent pour évacuer leur tente et, même si le court trajet jusqu’à la terrasse a suffit à les tremper, ils y ont survécu.

Après toutes ces aventures, le temps s’est finalement calmé à l’heure du repas et nous avons alors pu continuer notre journée comme prévu. La mise en place de la soirée et du repas s’est faite sans encombre et nous nous sommes rapidement mis à table pour le souper. En accord avec le thème de notre dernière soirée (“Ça va le chalet?!”), la cuisine nous a servis un délicieux repas, avec pour entrée des vol-au-vents et comme plat de résistance des Älplermagronen accompagnés de saucisses de veau. Comme à l’accoutumée, nous nous sommes régalés.

La soirée a commencé par les finales des tournois, qui ont été superbement animées et mises en scènes par Philippe et Fabien. Pour vous donner un exemple, la finale du tournoi de feuille – caillou – ciseaux ressemblait à un combat de boxe… Cette première partie de soirée terminée, nous nous sommes retrouvés dans la salle de réunion pour quelques productions et des sketchs / chansons sur un psaume préparées par chaque groupe. Finalement, la partie officielle de la soirée s’est terminée par un kahoot (quiz géant) organisé par Fabien et une session de visionnage des photos et des films pris pendant le camp par l’équipe technique.

Finalement, nous avons pris une longue tasse de thé sur la terrasse pour profiter à fond de ces derniers moments ensemble et, vers minuit, tout le camp est allé se coucher.

SDG

Photos :

Vous trouverez également ci-dessous quelques photos du jour du départ

La journée d’aujourd’hui a débuté de manière tout à fait ordinaire : les campeurs ont été réveillés par une musique savamment sélectionnée par Fabien et ont ensuite rejoint le terrain de badminton pour le cross-frite avant un temps de médit perso. Ceci fait, nos jeunes se sont rassemblés sur la terrasse pour avaler leur petit-déj’ avant d’aller faire leurs services. Après avoir nettoyé la propriété au son des différentes musiques choisies (et imposées !) par les moniteurs — notamment rap français pour le groupe des sanitaires, jodel pour le groupe camp, classiques de la chanson française pour les groupe du réfectoire et de la buanderie, et gospel pour celui de la salle de réunion —, nos pensionnaires se sont réunis pour écouter le message du jour apporté par Joël.

Une fois ce partage terminé, les jeunes ont eu droit à un long moment de temps libre pour terminer les tournois afin d’être prêts pour la phase finale de demain. Nous nous sommes ensuite tous mis à table pour déguster le délicieux ragoût que nous avait préparé la cuisine. Le ventre plein, les jeunes ont été convoqués par Léonard en salle de réunion afin qu’il puisse leur présenter l’activité de l’après-midi : Les jeux olympiques.

De retour sur la terrasse, les campeurs ont assisté à la cérémonie d’allumage de la flamme olympique d’Isenfluh, qui a été magistralement mise en scène par Philippe et Fabien. Des étoiles pleins les yeux, nos athlètes ont alors quitté la cérémonie d’ouverture avec leur équipe et ont entamé la compétition. Les différentes délégations ont pu se mesurer les unes aux autres dans neufs disciplines olympiques :

  • Le sprint (une course chronométrée sur route longeant le chalet) ;
  • l’haltérophilie (tenir le plus longtemps une vache à eau à bout de bras) ;
  • l’équitation (ramasser des pièces de duplo dans un enclos parsemé d’obstacles en étant perché sur le dos d’un camarade) ;
  • le relai (une estafette autour du chalet où il faut se passer un déguisement) ;
  • le lancer du poids (lancer un gros caillou le plus loin possible) ;
  • le hockey (un parcours d’adresse avec une canne et une balle de uni-hockey dans le réfectoire) ;
  • le biathlon (courir jusqu’à la terrasse depuis le terrain de foot et lancer une balle sur une cible) ;
  • le basket (marquer le plus de points possible en mettant des paniers dans un temps limité) ;
  • et la course de haies (une estafette où l’athlète doit faire un parcours d’obstacle sans renverser le verre d’eau qu’il tient).

Autant dire que les challenges que nos olympiens en herbe ont dû affronter étaient aussi sportifs que variés !

Vers 16h30, bien fatigués après toutes ces épreuves, les campeurs ont pu se reposer, se nourrir et s’hydrater en attendant la proclamation des résultats. Quelques minutes plus tard, les délibérations et les savants calculs du comité olympique étaient terminés et la cérémonie de remise des médailles a pu commencer. Une fois le classement rendu public, les trois équipes médaillées ont pu s’avancer sur un podium improvisé pour recevoir leur prix et arroser de Rimus les autres compétiteurs.

Cette célébration terminée, les moniteurs ont alors réuni leur troupe et se sont mis à l’écart pour la médit par groupe du jour. Sitôt celle-ci terminée, les campeurs ont tout juste eu le temps de se précipiter dans les douches avant de devoir mettre la table.

Après le souper, nous nous sommes tous regroupés dans la salle de réunion pour une soirée cinéma. Nous y avons visionné “La voie de la justice”, un film racontant l’histoire vraie du combat mené par un avocat pour prouver l’innocence d’un condamné à mort dans l’État de l’Alabama. Une fois le film terminé, l’heure tardive nous a forcé à faire l’impasse sur notre habituelle tasse de thé et, après nous être brossés les dents, nous sommes tous allés nous coucher.

Photos :

Il y a quatre jours, chaque troupe se réunissait dans sa tente. Les campeurs écoutaient alors attentivement les promesses électorales de chacun des candidats, puis se retiraient pour voter. Une fois tous les bulletins dans l’urne, celle-ci fut soigneusement dépouillée et son résultat diligemment consigné. C’est ainsi que furent élus les premiers délégués des campeurs.

Ce matin, nos sept sages se réveillèrent un peu plus tôt que leurs concitoyens. La vie d’un élu n’est pas facile, mais l’importance de sa tâche l’emporte sur des choses aussi triviales que le sommeil. Aujourd’hui, la mission de nos représentants est tout sauf aisée. Premièrement, ils devront s’atteler à renverser l’autocratie instaurée par le Directeur et ses sbires pour la remplacer par un régime démocratique où la vox populi sera respectée. Secondement, ils devront assurer une passation pacifique du pouvoir et maintenir l’ordre une fois leur régime instauré. Heureusement, pour mettre leur plan à exécution, nos jeunes révolutionnaires bénéficieront du soutien logistique d’une puissance étrangère, la cuisine, et des conseils stratégiques d’un officier rebelle du régime en place, David.

Ainsi, après avoir tenu une réunion en parallèle de la réunion matinale du staff, pour peaufiner les derniers détails de leur entreprise, les délégués mirent leur plan à exécution. Sa première phase nécessitait de court-circuiter l’autorité du régime. Pour ce faire, les campeurs mirent en oeuvre un plan audacieux consistant à usurper l’identité de nos entraineurs de cross-frite et à prendre possession des moyens de télécommunications de la République démocratique d’Isenfluh (en l’occurence un micro et un haut-parleur). Cette partie du plan fût un franc succès.

Ayant ainsi affermi leur autorité, nos délégués s’attelèrent ensuite à nourrir leur population en offrant à leurs électeurs de la tresse pour le petit-déjeuner (de connivence avec la cuisine). De plus, pour s’attirer les grâces du peuple, les campeurs abandonnèrent le principe traditionnel de “chaque troupe mange à sa table” au profit d’une grande table commune où la nourriture (et le café) sont équitablement répartis entre tous, sans favoritisme ni privilège pour l’ancienne classe dirigeante. Une fois le brunch terminé, les délégués, conscients qu’un État ne peut subsister sans ses services de bases, ordonnèrent à leur population d’effectuer leurs tâches habituelles.

Une fois les corvées accomplies, les conspirateurs convoquèrent leur première Landgemeinde dans la salle de réunion. Une fois rassemblés, les délégués et le groupe de musique qu’ils avaient réuni jouèrent et entonnèrent des chants de louange. Ces derniers furent suivis d’un partage des délégués Bachmann et Vollenweider sur le Ps. 1. À l’image de la prose de ses auteurs, ce message fût excellent. Cette deuxième phase du plan de nos jeunes, assurer une continuité idéologique entre l’ancien et le nouveau régime, fût donc également un franc succès.

Après avoir laissé son peuple vaguer à ses occupations habituelles pendant un petit moment (en l’occurrence les tournois), le conseil des délégués décida de mettre un terme à l’oisiveté de sa population en lui proposant un jeu. Dans leur grande sagesse, les sept décidèrent d’organiser un jeu de grade. En effet, en plus de plaire à aux électeurs, une telle activité est à même d’affûter les instincts martiaux du peuple et de le rendre ainsi plus apte à lutter dans l’hypothèse d’un retour de l’ancien régime.

En fin d’après-midi, une fois le jeu terminé, la population commença à avoir faim. Face à ce premier challenge de leur législature, nos jeunes nomothètes s’empressèrent de faire appel à leur allié de la première heure, la cuisine, pour trouver une solution. Fidèle à ses engagements, la cuisine envoya alors une aide alimentaire, des pastèques et du cake au chocolat, que les délégués s’empressèrent de distribuer à leurs citoyens. Cette habile manoeuvre leur permis d’éviter de souffrir l’ire du peuple avant le souper.

En parlant du souper, ce dernier a été partiellement préparé par les campeurs durant l’après-midi. En effet, afin de pouvoir assurer la future autosuffisance alimentaire de leur nation, les délégués ont eu la présence d’esprit d’envoyer des émissaires s’entrainer à la cuisine. Leur mission ayant été une réussite, nous avons pu déguster de délicieuses pâtes pesto préparées par nos jeunes.

Ces mets avalés, tous les campeurs se rendirent dans la salle de réunion pour leur activité du soir, un temps de louange animé par un groupe de délégués suivi d’une prédication de Tom sur le Psaume du jour. Finalement, les jeunes ont terminé leur journée en discutant des mérites de la démocratie avec leurs élus et en dégustant une tasse de thé sur la terrasse.

Malheureusement pour nos jeunes politiciens, l’heure du coucher a sonné le glas de leur État utopique. Tous leurs efforts de la journée n’ayant pas suffi à saper les fondements du pouvoir du Directeur, ce dernier a profité de l’accalmie suivant le souper pour rallier ses troupes et reprendre possession du bureau. Malgré les moyens considérables mis en oeuvre par le régime pour attraper les sept délégués, tout laisse à penser qu’ils ont réussis à s’échapper dans leur tente avant qu’il ne soit trop tard.

Nonobstant ce triste dénouement, le putsch des délégués aura démontré qu’une démocratie des campeurs est bel et bien possible… À quand un camp par les campeurs et pour les campeurs (et où le staff ne fait que se reposer bien sûr) ?

Photos :

Jour 1

Après une douce nuit dans le confort de leur tente -la dernière avant un bon moment-, les campeurs se sont réveillés et ont immédiatement rejoint nos entraineurs de cross-frite sur le terrain de badminton. Réveillés par leur sport matinal, les jeunes ont enchaîné avec leur médit perso avant de se réunir sur la terrasse pour prendre leur petit-déjeuner. Une fois celui-ci englouti, chaque groupe s’est attelé à terminer au plus vite son service avant d’aller rejoindre Jean dans la salle de réunion pour le message du jour.

L’heure du départ ayant sonné, les troupes se sont réunies sur le terrain de badminton. Après avoir écouté le speech d’encouragement du directeur, nous nous sommes tous mis en marche pour Im Tall, la prairie où nous passerons la nuit. Après une bonne heure de marche, nous nous sommes arrêtés à proximité de Mürren pour prendre notre repas de midi, une délicieuse salade niçoise préparée par la cuisine. Ayant repris des forces, nous nous sommes remis en marche et nous avons rapidement traversé Mürren pour atteindre les vertes prairies de Gimmelwald. Les moniteurs et leur troupe se sont alors assis au soleil dans l’herbe pour la médit’ par groupe du jour. Pendant ce temps, la direction, ayant pressenti le mauvais temps à venir, a travaillé d’arrache-pied pour trouver une alternative à la marche du lendemain. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous nous sommes remis en marche pour faire les derniers kilomètres nous séparant d’Im Tall.

Sur place, chaque groupe a immédiatement commencé à monter sa tente et le staff s’est attelé à préparer les choses nécessaires au souper. Les préparatifs terminés, nous nous sommes rassemblés autour du feu et nous avons dégusté notre souper : de la raclette au feu de bois -c’est-à-dire des pommes de terre et du fromage à raclette emballés dans du papier d’aluminium et cuit sur des braises- accompagnée de marshmallows en guise de dessert. Comme à l’accoutumée, le repas préparé par nos cuistots était délicieux.

Sous le soleil couchant, nous avons finalement terminé nos activités de la journée par une soirée témoignage autour du feu. Après ces moments édifiants, nous nous sommes couchés dans nos tentes en espérant ne pas être réveillés en sursaut par une pluie inattendue…

Photos :

Naouel et son gâteau d’anniversaire improvisé 

Jour 2

À 4h30 du matin, notre campement d’Im Tall a gentiment commencé à se réveiller. En effet, pour bien commencer notre deuxième jour de trivouac et éviter d’être réveillés par la pluie, nous nous sommes levés aux aurores. Après avoir rapidement remballé notre paquetage et replié nos tentes, nous sommes partis à 5h25 pour Gimmelwald, où nous avons embarqué dans le premier téléphérique de la journée à destination de Stechelberg. Une fois arrivés au fond de la vallée, nous avons marché jusqu’à la gare de Lauterbrunnen, que nous avons atteinte à 7h30. En attendant notre départ, et pour reprendre des forces après nos efforts, nous avons pris notre petit déjeuner, un délicieux bircher préparé par nos cuisinières. À 8h, nous sommes montés dans un train à destination de Reichenbach im Kandertall. Les plus fatigués ont profité du trajet pour rattraper un peu de sommeil en s’affalant sur les sièges de notre wagon. Après deux changements à Interlaken Ost et Spiez, nous sommes finalement arrivés à Reichenbach à 9h30.

Une fois descendus du train, nous sommes partis sans tarder afin d’essayer d’arriver à Kiental avant la pluie. Malheureusement, l’orage était en avance et nous nous sommes donc faits passablement rincer pendant le trajet. Malgré le mauvais temps, le moral était excellent, et même lorsque le tonnerre nous a forcés à nous abriter, Phillipe nous a redonné le sourire en lançant un temps de louange a cappella. Après environ deux heures de marche sous des cieux déchainés, nous sommes enfin arrivés à Kiental, où nous nous sommes brièvement arrêtés pour manger nos sandwichs. Trempés mais motivés, nous avons continué notre chemin en direction de Griesalp.

En dépit de nos efforts, nous n’avons pas été plus rapide que le deuxième orage de la journée, qui nous a rattrapés juste avant notre arrivée à Griesalp, où nous nous sommes arrêtés pour une pause. Ayant été averti par météosuisse qu’un troisième orage était en route, Joël a alors décidé qu’il était trop risqué de tenter l’ascension finale jusqu’à Bundalp à pied et nous avons donc embarqué les campeurs dans le bus de la JAB pour les conduire jusqu’au chalet. Sans surprise, les jeunes étaient ravis de cette nouvelle ! Après plusieurs aller-retour, tout le camp est finalement arrivé à destination à 17h30, soit 12h après notre départ d’Im Tall.

Une fois installés dans leur dortoir, nos jeunes ont pu passer à la douche et ainsi se débarrasser de la sueur accumulée au cours des deux jours écoulés. En raison de la réserve limitée d’eau chaude du chalet les campeurs n’ont pu se doucher qu’une minute par personne. Surveillées par Joel et Camille, les douches se sont donc rapidement transformées en lieu de compétition où les campeurs se sont affrontés pour déterminer qui pouvait se doucher le plus rapidement.

Revigorés par notre douche, nous nous sommes tous réunis dans le plus grand dortoir pour continuer la soirée témoignage de la veille en attendant le souper. À 19h heures tapantes, nous sommes allés nous mettre à table et nos hôtes nous ont servi à manger. Au menu : Spaghetti bolognese saupoudrés de fromage d’alpage (produit par nos hôtes). Nous en avons tellement mangé que la cuisinière à du remettre des pâtes à cuire pour satisfaire la demande ! Il va sans dire qu’après deux jours de marche, nous étions affamés… de plus, la sauce était vraiment bonne.

Après nous être sustentés, nous avons commencé la soirée gars-filles. Les filles sont restées dans la salle à manger et les gars sont partis dans le plus grand dortoir. Chez les gars comme les filles, la soirée a été forte en émotions et en partages. La fatigue nous guettant, la soirée n’a pas fini très tard, et nous sommes enfin allés nous coucher vers 22h.

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Jour 3

Après une bonne nuit passée dans un vrai lit (et non pas sur des cailloux comme le jour précédent!), nous nous sommes levés à 6h30 et nous avons fait nos sacs avant le petit-déjeuner. À 7h nous nous sommes mis à table pour manger nos tartines et boire notre café avant de partir pour notre aventure du jour. Une heure plus tard, chaussures de marche aux pieds et ventre plein, nous sommes tous partis en direction du col de Hohtürli. Après une ascension de 2h35 (au lieu des 3h indiquées par les panneaux), la Blüemisalphütte (le refuge construit en haut du col) était en vue.

Quelques photos et une courte célébration plus tard, nous avons entamé notre descente. En chemin, nous nous sommes arrêtés sur un plateau pour un temps de médit’ perso du jour avant de reprendre notre route. Soudain, au détour d’un sentier, notre destination est apparue dans toute sa splendeur : l’Oeschinensee. Ébahis, les jeunes ont ralenti le rythme pour admirer la vue, tant et si bien que nous sommes arrivés un peu en retard au bord du lac.

Perchés sur des rochers, l’équipe logistique et les quelques blessés que nous avions collectés pendant les jours précédents nous attendaient pour manger. Sans plus attendre, nous avons alors sortis de nos sacs notre repas : de la focaccia, du melon et des tranches de jambon. Une fois ces mets avalés, les plus courageux sont allés se baigner dans les froides eaux du lac, tandis que les autres se sont contentés de tremper le bout de leurs orteils.

Ce moment de farniente s’est rapidement terminé lorsque nous nous sommes soudainement rappelés qu’il fallait partir pour prendre le train ! En deux minutes, tout le monde était hors de l’eau et avait enfilé ses chaussures. Pour ne pas rater notre correspondance, nous avons alors commencé à courir en direction de la gare de Kandersteg. Heureusement, au bout de quelques minutes de course effrénée, Joël s’est rendu compte que nous nous étions trompés et que le train ne partait pas à 16h15, mais à 16h45…  Nous avons alors continué notre trajet à une allure beaucoup plus raisonnable et nous avons atteint Kandersteg avec un peu d’avance, tant et si bien que nous avons eu le temps d’acheter des glaces à la Coop avant de partir.

1h30 de train et trois changements plus tard, nous sommes finalement arrivés à Lauterbrunnen. En sortant de la gare, nous avons chargé nos sacs dans le bus avant d’entamer la montée. Le moment tant attendu de la course jusqu’à Isenfluh était enfin arrivé. Les quelques braves toujours motivés à courir jusqu’en haut ont chaussé leurs baskets en attendant le départ tandis que les autres ont directement commencé l’ascension jusqu’au camp. Une fois arrivés en haut, les uns comme les autres ont été accueilli par un goûter préparé par la cuisine et ont enfin pu prendre une bonne douche chaude.

En guise de récompense suite à tous les efforts et sacrifices des derniers jours, la cuisine nous a servi de la lasagne. Autant dire que nos pensionnaires étaient aux anges ! Une fois l’appétit de nos jeunes assouvi, Aurélie a lancé la soirée Chill spi. Dans cette activité, les jeunes ont été confrontés à différents postes les faisant réfléchir sur eux-même et leur foi. Tout au long de la soirée, les membres du staff se sont mis à la disposition des campeurs et ont eu de très bonnes discussions avec plusieurs d’entre eux. Finalement, vers 22h30, le Chill spi s’est terminé et avec lui, l’épique aventure qu’aura été notre trivouac.

Photos :