C’est avec le Männlichen saupoudré de neige que les campeurs se sont réveillés pour ce dernier jour complet de camp. Le petit-déjeuner agrémenté de thé nous a tant réchauffés que réconfortés. Les services ont continué de raviver le feu apportant de la chaleur à notre corps, parce que parfois il se déravive.

Jean nous a ensuite montré comment Jésus a utilisé l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu, lorsqu’il était tenté par Satan. Alors que ce dernier essayait par tout les moyens de le détourner de Dieu, Christ s’est montré ferme et a, à chaque fois, paré les coups en utilisant la parole de Dieu. Nous sommes donc encouragés à nous imprégner de cette parole pour pouvoir parer lorsque nous serons attaqués, chose qui arrivera.

Avant, et même pendant, le dîner, les demi-finales des tourne-oies ont été jouées. Et même si la déception de la défaite pouvait se lire sur certains visages, tout a été noyé dans de délicieuses quiches tout juste sorties du four.

Les troupes sont ensuite sorties du camp pour profiter une dernière fois d’une méditation ensemble. L’occasion pour les campeurs de poser d’ultimes questions, de faire le bilan de ces jours passés ensemble et de prendre du temps les uns avec les autres.

Pendant ce temps, le chalet bourdonnait de part en part. Tout le monde s’activait à préparer le repas et s’affairait à transformer la salle de réunion en salle du trône. Au menu du soir : pita et pharaon. Au retour des campeurs, tout le monde est allé enfiler son costume en prévision de la dernière soirée qui se profilait à grands pas.

Puis, les campeurs ont été réunis dans la salle du trône pour assister à l’entrée majestueuse du pharaon Toutenjambon, de son épouse, de sa cour. Et de son chameau, Heinrich, la légende raconte qu’il a été acheté à un marchand de bétail Wisigoth.

Le pharaon Toutenjambon, le chef de nous pour une soirée, voulait s’édifier une pyramide et a fait appel aux plus doués de son royaume : nos cinquante-trois campeurs. Ces derniers ont dû s’affronter par équipes dans diverses épreuves comprenant hiéroglyphes, pyramides humaines, course de momies et danse. Ces temps ont été entrecoupés par le repas, pita avec fallafels et boulettes de viande, par les finales des tourne-oies et par les photos du camp.

Puis, le pharaon étant satisfait de ses architectes, tout le monde s’est réuni dehors pour un moment de chant, de prière et de partage autour du feu. Nos campeurs se sont donc couchés plus tard que d’habitude et profitent une dernière fois de leur trou de paille.

À l’aube de ce huitième jour, entre bruine et soleil, cinquante-trois campeurs se sont extirpés de leurs tentes malgré l’air franchement frais. Après la pluie de la nuit, le petit-déjeuner n’a pas été de trop pour donner suffisamment de forces aux campeurs pour leur permettre de nettoyer les lieux communs de fond en comble. Tout était si propre du sol au plafond que l’on aurait presque pu entendre le chalet fredonner un air du genre :

Faut qu’j’quitte la crasse, il faut faire tout le ménage

C’est la rutilance, c’est la rutilance

Que je brille, jusqu’à la moindre aiguille

C’est la rutilance, c’est la rutilance

Ensuite, Léo a parlé du casque du salut. Celui-ci nous permet de rester focalisés sur Christ et sur ce qu’il dit et demande. C’est avec une leçon de choses que nous avons pu voir que l’on déborde de ce dont on se remplit. Le casque du salut nous permet donc de ne pas être remplis de mauvaises choses car il nous pousse à garder les yeux tournés vers Christ.

Au cours du repas, les résultats de la course de Lauterbrunnen à Isenfluh ont été annoncés. Et quelle ne fut pas la surprise générale à l’énonciation du nom du vainqueur puisqu’il s’agissait d’une vainqueure, Léontine. Son score frôle ainsi les annales puisqu’il est de 21 minutes et 31 secondes (vous vous souviendrez que les panneaux, eux, indiquent une heure pour ce même parcours).

Puis, les campeurs ont eu la surprise de constater que le staff s’était révolté et avait décidé de quitter le camp sans préavis. Ils ont donc dû, en équipe, partir à leur poursuite dans le village d’Isenfluh. La pluie oscillant entre bruine et averse n’a pas empêché nos pupilles de ramener les onze staffs rebelles à la raison. Ainsi donc, les méditations par troupes ont eu lieu comme si tout était normal.

Mais ce n’était pas le cas : sur la terrasse, la direction secondée par le staff technique fourmillait autour des tables pour préparer la deuxième vente du camp. Troupe par troupe, et malgré les conditions dantesques, les campeurs ont pu faire une deuxième tournée d’emplettes. Ils sont repartis les bras pleins de chocolats, livres, cartes postales et autres habits Maranatha.

Le souper a revigoré les corps frigorifiés grâce à des fish and chips de derrière les fagots. Et pendant que les campeurs faisaient leur vaisselle, la cuisine s’activait encore une fois derrière les fourneaux. Cette fois-ci pour préparer avec amour et bienveillance des popcorns en prévision de la soirée film. Mais avant toute chose, nous avons pu écouter une invitée spéciale nous raconter les camps qu’elle avait vécu il y a de nombreuses années. Son témoignage nous a permis de nous rendre compte des évolutions et aussi des immuabilités dans nos camps. Nous avons aussi pu nous rendre compte de la fidélité de Dieu au fil des ans. Les campeurs ont ensuite profité de leurs popcorns devant le film War room parlant de la force de la prière.

Malgré la nuit fraîche, chacun a regagné sa tente et son trou, à présent bien creusé, pour épancher son sommeil. Et même si personne ne semble le réaliser, demain sera notre dernière journée complète ici et elle promet de réserver encore un beau lot de surprises.

Après un bivouac de grande classe,

Nous claqués et nos pattes cloquées,

Le magnanime staff a fait grâce,

Aux campeurs d’une grasse matinée.

Le réveil décalé à 9 heures a permis aux jeunes de se requinquer pour affronter cette nouvelle journée. Le cross-frite matinal a pris l’allure d’une séance d’étirements pour soulager nos muscles endoloris.

Le message de ce matin a porté sur le bouclier de la foi. La foi c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. Elle peut être utile dans le combat spirituel pour se protéger des attaques de l’ennemi et notamment de ses mensonges, de ses tentations ou de nos idoles. Le combat n’est pas mené tous seul mais avec Dieu et les frères et sœurs en Christ : fraternellement fortifiés derrière nos boucliers : une belle image de la communion fraternelle.

Puis, nous avons dégusté un gargantuesque brunch qui balisera la fin de la matinée : pains, petits pains, pancakes, pain perdu (puis retrouvé), fromage, charcuterie, bircher, poivrons confits étaient notamment de la partie.

L’après-midi nous a fait voyager autours du monde. Les campeurs se sont transformés en globe-trotters à la découverte de huit pays pour récolter des indices qui indiquaient l’emplacement d’un mystérieux trésor. Mexique, Egypte, Irlande, Chine, Antarctique: un voyage que même Jules n’aurait pas renié. Après avoir tant sillonné notre bonne vieille planète terre, nous avons découvert que le trésor se trouvait en fait dans la propriété du chalet du Fondateur. Quelle coïncidence !

La soirée fut mémorable. En effet, chaque campeur a été invité a participé à la deuxième édition de « Isenfluh a un incroyable Talent ». Le talent était palpable et les campeurs l’ont fait fructifier : sketchs, improvisations, performances musicales, one-woman show, danse, défilé de mode sans-queue ni tête du staff, diabolo, yoyo et autres prestidigitations ont enchanté le jury et le public qui a chaleureusement applaudi les performances !

Nous vous donnons rendez-vous demain pour de nouvelles aventures !!!

Au lever de notre premier jour de bivouac, les campeurs n’ont pas eu le loisir de lézarder. En un temps record, il fallait se lever, faire sa méditation personnelle, manger et partir. Ce défi ayant été réussi, nos campeurs ont pu amorcer la descente vers Lauterbrunnen. Personne ne réalisait encore tellement que l’objectif était de gravir l’impressionnante masse rocheuse qui est constamment dans notre champ de vision, le Männlichen.

À Lauterbrunnen, les chemins se sont séparés entre ceux qui monteraient tout à pied et ceux qui bénéficieraient d’un coup de pouce bienvenu jusqu’à Wengen. Chacun des deux groupes a donc sinué sur des chemins de terre serpentant de plus en plus haut entre les sapins. Le soleil était au rendez-vous, permettant à chacun de profiter de la vue qui s’offrait à nos yeux.

Midi était déjà amorcé quand, au-dessus de nos têtes, se sont profilés les paravalanches, dentelles brun rouille nous annonçant que la dernière partie de la montée était à portée de pieds. C’est là que les deux groupes se sont rejoints pour manger ensemble.

Les ventres bien remplis, les campeurs ont pu continuer à s’élever de plus en plus haut vers la cime des nuages. Notre chalet a même pu être aperçu, permettant de se rendre compte du chemin déjà parcouru.

Puis est venu le sommet et la fierté d’y être arrivés. Valentin nous a donné un message sur la cuirasse de la justice et combien il était bon d’avoir un Dieu juste qui nous justifie.

Puis le camp s’est à nouveau séparé en deux : les garçons d’un côté et les filles de l’autre. Tous ont pu rejoindre les lieux de bivouac qui n’étaient autre que des auberges ! Ô douceur des lits après des jours à dormir dans la paille ! Ô réconfort d’une nuit allongée par un coucher plus rapide ! Mais outre l’éloge de nos lits confortables, le plus important a été la soirée où des témoignages de staffs ont été rendus et où les campeurs et campeuses ont pu poser leurs questions sur les sujets qui les intéressaient.

Après une nuit bien dormie, tout le monde s’est retrouvé à la gare de la Kleine Scheidegg pour prendre le petit-déjeuner. Comme nous étions dans un nuage, une bruine maligne s’est amusée à picorer nos vêtements d’humidité. Mais cela n’a pas émoussé l’enthousiasme des campeurs qui sont montés tout feu tout flamme dans le train les menant au Junfraujoch.

Une fois là-haut, l’extase. Le soleil qui n’était pas censé être de la partie avait fini par faire son pique-assiette nous dévoilant le glacier splendide et les montagnes enneigées. Nous avons pu, dans l’ordre, profiter du panorama, visiter un palais de glace, marcher dans la neige, manger du chocolat. Après trois heures de visites émerveillées, est venu le temps de la descente, à nouveau chocolatée.

Et après la descente… La descente encore, cette fois de la Kleine Scheidegg jusqu’à Lauterbrunnen et le ventre plein du taboulé préparé par l’équipe cuisine. Ce bout de route aurait dû se faire sous une pluie battante mais les housses de pluie des sacs de randonnée n’ont été sorties presque que symboliquement.

À Lauterbrunnen, la traditionnelle course reliant ce village à notre chalet d’Isenfluh a eu lieu. Malgré les cloques, les courbatures et les autres genoux en compote, les campeurs se sont dépassés et un grand nombre ont atteint le chalet en moins de trente minutes (sachant que les panneaux indiquent une heure).

Puis la douche, bienfaisante pour nos corps éprouvés par le dénivelé. Et la tartiflette, réconfortante pour nos estomacs en peine. Et la tisane, tonifiante pour nos chairs frigorifiées.

Adeline nous a donné un message sur les chaussures du zèle pour annoncer l’Évangile de paix. S’il ne fallait retenir qu’une seule phrase de ce qui a été dit, c’est que l’Évangile est une bonne nouvelle qui transforme et qui est à partager.

Ainsi, nos campeurs sont prêts à passer une agréable nuit à l’abris de la pluie. Et nous sommes tous très reconnaissants à Dieu de nous avoir gardés, notamment de la météo et des accidents, merci pour vos prières.

C’est avec les yeux encore pleins de feux d’artifices que les campeurs se sont levés en cette quatrième journée. Après un cross-frite spécial étirement des muscles sollicités par la marche d’hier et une méditation personnelle, les cinquante-trois campeurs one profité d’un copieux petit-déjeuner. Ce dernier a apporté l’énergie qu’il fallait pour que tout un chacun s’adonne à des services approfondis rendant le chalet aussi lustré et rayonnant que de la monnaie fraichement frappée.

Notre directeur bien-aimé, Fifi, a ensuite parlé du thème du jour : la ceinture de la vérité. La vérité, qui est en Christ, nous sauve, nous transforme et nous aide dans la tentation.

La destination du bivouac de demain a ensuite été révélée. La seule mention du Jungfraujoch a provoqué mille exclamations enthousiastes et émerveillées. À la vue du trajet à parcourir, exigeant mais atteignable, c’est une ambiance de détermination teintée d’impatience qui s’est répandue dans l’assistance.

Un bon repas a mis tout le monde d’aplomb pour le jeu de l’après-midi. Dans ce dernier, les campeurs devaient gagner différentes ressources qui leur permettaient d’acquérir des soldats et des fortifications. Le but étant de conquérir la planète sans se faire envahir par une équipe adverse. Le jeu comprenait toutefois une certaine prise de Risk puisque la réussite de chaque manœuvre militaire était soumise à un jet de dés.

Après des préparatifs pour le bivouac, les campeurs ont pu dépenser leur argent de poche en achetant diverses choses à la boutique du camp.

La soirée a été consacrée à un temps de chill spi. Il s’agit pour les campeurs de déambuler entre différents postes qui les invitent à des réflexions au sujet de leur foi. Cette soirée a été très riche et permettra, on l’espère, des avancées dans la vie de foi de nos cinquante-trois pupilles.

Comme nous partons en bivouac demain, nous ne vous donnerons de nos nouvelles que dans deux jours. Priez le Seigneur pour que l’on soit gardés durant ces deux journées, notamment au niveau de la sécurité et de la météo.

Ce matin, les timides rayons du soleil ont annoncé le brillant réveil des campeurs.

Pas de temps pour le cross-frite habituel, les sacs sont préparés pour l’excursion du jour.

Puis vient le triptyque des camps JAB : Médite perso seul devant Dieu et la Jungfrau + petit-déj généreux + petits service qui ont rendu le chalet comme un sou neuf.

Durant le temps de louange, les voix joyeuses de nos cœurs pieux sont montées au ciel. Le message nous a présenté le combat spirituel. Nous savons que Dieu est déjà vainqueur de ce combat lors de la mort et la résurrection de Jésus à la Croix (Jour-J) mais que la victoire totale ne sera atteinte que lors de son retour (le V-day, le jour de la victoire). En attendant, Dieu nous demande de prendre part à ce combat avec les forces et les armes qu’il nous donne. Nous verrons ces prochains jours ces armes puissantes mais pas de panique, pas de pistolet en vue.

Puis, nous sommes partis en randonnée en direction du traditionnel mais non challengeant lac du Sulsee. Les jeunes ont tous bien crapahuté et gravi les quelques 800 mètres de dénivelé sur seulement 4 kilomètres de montée ! Quelle pente ! Arrivés au bord du Sulsee, les plus intrépides ont fait trempette dans l’eau froide alors que les plus habiles ont attrapé poissons et têtards. La descente s’est faite sous quelques gouttes de pluie qui ont rafraichi les campeurs.

Le soir, les feux d’artifices prévus pour célébrer le 1er août avaient mystérieusement disparus… Ainsi, il a fallu toute la sagacité et la détermination des 9 équipes de détectives pour retrouver l’identité du coupable dans un Cluedo grandeur nature très réussi !

La soirée a continué avec la prise de la Basti… du dessert autours du feu : les mythiques bananes au chocolat étaient succulentes ! Puis, la soirée s’est terminée en Feubé d’artifice. En effet, après quelques pétards mouillés et de faux feux, les véritables premier feux d’artifice tirés pour un camp JAB à Isenfluh ont permis de célébrer dignement notre belle patrie helvétique (Que Dieu la protège) et de terminer cette journée avec un beau bouquet final.

Bonne (courte) nuit et à demain pour de nouvelles aventures !!!!

Le premier réveil de nos cinquante-trois campeurs s’est fait de manière dynamique. Et pour cause : nous avons pu observer, après un an de pause, le retour du cross-frite. C’est-à-dire de la gymnastique matinale qui permet aux campeurs d’émerger sportivement avant de profiter de leur méditation personnelle (sauf aujourd’hui où elle était par troupe).

Nos cinquante-trois pupilles se sont ensuite restaurés au petit-déjeuner avant de découvrir les privilèges attribués, aujourd’hui, à chaque troupe. L’odeur des produits ménagers s’est rapidement mêlée au son de l’aspirateur. Puis tout s’est apaisé, laissant place à un chalet propre et bien rangé.

C’est ainsi satisfaits par leur travail, que les campeurs ont pu écouter Fifi, notre bien-aimé directeur, nous parler des origines du combat spirituel. Ce combat est inévitable mais la victoire est possible. Il est inévitable car tous les Hommes sont tributaires du péché et sont donc en guerre contre Dieu. Mais la victoire est possible car Dieu a un plan de sauvetage et nous protège de son jugement immédiat. Et surtout, la victoire sera totale, un jour l’ennemi subira le châtiment qu’il mérite.

La suite du programme s’est trouvée être une photo de camp. Et cette année étant celle des quatre-vingt ans des camps ici, à Isenfluh, tous les campeurs se sont retrouvés munis du T-shirt créé pour cet anniversaire. Le terrain de badminton s’est vite retrouvé envahi par une grosse septantaine d’Hommes bleus (à ne pas confondre avec les Hommes verts) s’agençant autour de bancs en rang d’oignons.

En attendant le repas, les campeurs ont eu la joie d’apprendre l’ouverture des tourne-oies. Nos jeunes (et aussi les staff, parfois) auront ainsi l’occasion de s’affronter dans des disciplines telles que le badminton, le ping-pong ou le baby-foot. Ainsi que le cornhole, dernière-née des joutes d’Isenfluh.

Entre temps, un délicieux repas s’est subrepticement acheminé jusqu’aux tables et les campeurs ont presque à regret quitté leurs activités. Mais face à un gratin de pâtes vraiment trop bon, ils ont rapidement oublié ce qui les avait occupés quelques minutes plus tôt. Et cerise sur le gâteau, la mousse au chocolat du dessert, si chocolatée qu’elle en était à tomber par terre. C’est à se demander si l’équipe cuisine n’exagère pas, quand-même, en nous servant de si bons plats.

L’après-midi a été consacré au Jeu du paysan, une première. Les campeurs devaient rapporter le plus possible d’argent à leur équipe en vendant des ressources qu’ils avaient créées. Pour épicer les choses, les prix d’achat de ces ressources fluctuaient régulièrement en cours de partie. Et gare aux soldats, chevaliers et autres voleurs ! Ces derniers avaient le pouvoir de détrousser les pauvres paysans apeurés.

En début de soirée, au souper, nous avons pu admirer le Berghaus qui s’est mis sur son trente-et-un pour le premier août tout en dégustant des fajitas bien garnies et des boules de glace décorées.

La soirée a permis aux campeurs de découvrir le classique parmi les classiques, l’incontournablement indémodable jeu de numéros. Deux parties ont vu s’affronter des défenseurs retranchés sur les hauteurs et des attaquants motiver à grimper pour les débusquer. Et pour débusquer le trésor, surtout. La revanche a permis d’inaugurer le réfectoire de la seconde chance : tout joueur éliminé pouvait venir tenter sa chance au réfectoire et, peut-être, gagner le droit de revenir dans le jeu. Pour ce faire, il fallait débusquer l’un des nombreux tickets cachés ou défaire l’un des staffs survoltés.

C’est donc l’adrénaline retombant doucement que les cinquante-trois campeurs ont regagné leurs tentes pour une nuit de repos bien méritée, continuant au passage à « faire leur trou ». Au passage, Raoule la poule et ses compagnes se portent très bien, rien à signaler de leur côté.

Il était une fois … un nouveau camp.

C’est avec un soleil radieux,

Que les 53 jeunes sont arrivés,

Pour certains, il était temps de dire adieux

A leurs parents qui les avaient accompagnés

Après la traditionnelle montée à pied de Lauterbrunnen à Isenfluh avec ses jeux de connaissances, les jeunes ont eu l’occasion de (re)découvrir la propriété et le chalet du Fondateur.

Ils ont vite pris leurs aises, rencontré de nouvelles personnes et/ou retrouvé d’anciens compagnons de tente. La joie est de mise ! L’ambiance et la dynamique sont déjà bien lancés !

Les activités ont d’ores et déjà bien commencé : les volants volent, le terrain de foot est investi, le réfectoire résonne des balles rentrant avec fracas dans les goals des baby-foot, le son délicieux du frottement de la raquette de ping-pong sur la balle est subtilement perceptible.

La cuisine nous a ensuite régalé avec de délicieuses pizzas dont nos estomacs s’en souviendront longtemps.

Puis, lors de la soirée, Fifi notre bien-aimé chef de camp, nous a introduit au thème du camp : le combat spirituel et les armes du chrétien d’Ephésiens 6. Dieu créa tout parfaitement mais l’Homme s’est rebellé contre Lui et le mal est entré dans le monde. Ce combat contre les forces qui s’opposent à Dieu n’est pas physique mais spirituel. Nous n’avons toutefois rien à craindre car notre Dieu est bien plus grand que notre ennemi, les armes spirituelles qu’il nous donne sont puissantes et surtout Christ l’a déjà vaincu !

Les jeunes ont ensuite participé de manière active à la présentation du staff en partant à la découverte de certaines de leurs caractéristiques plus folles les unes que les autres !!!

Nous avons même eu l’occasion de voter pour le prénom de notre nouvelle mascotte : veuillez faire un accueil chaleureux à Raoule la Poule ! En effet, depuis peu, la propriété est habitée tout l’été par 4 poules, chacune d’elle à l’honneur d’être baptisée par chacun des 4 camps à Isenfluh de cet été !

Maintenant, ils sont toutes et tous lovés depuis quelques heures dans la paille, en essayant, pour cette première nuit, « de faire son trou » pour utiliser l’expression adéquate à la situation et seulement comprise par ceux qui ont déjà dormi dans ces tentes et cette paille. Nous vous souhaitons bonne nuit et à demain pour de nouvelles aventures !!!

Bonjour à toutes et tous,

Après les aventures du Ainé 1 sur E-Isenfluh, place à celles du Cadet 2 !!!

En effet, nous attendons demain l’arrivée de 53 campeurs et campeuses.

Un staff soudé et motivé est prêt à les accueillir de pied ferme et se prépare depuis hier soir.

Merci de prier pour nous, que notre Dieu nous protège durant ce camp, agisse dans les cœurs de chacun selon sa volonté et permette un bon début de camp. Le thème spi du camp sera le combat spirituel: le staff est en formation prêt à affronter ces 10 jours !

Merci également de prier pour la météo de la semaine à venir, que, malgré les prévisions plutôt humides (la pluie n’a jamais tué personne^^) toutes les activités puissent être effectuées et notamment le bivouac.

A demain pour l’arrivée des troupes !

Le Tim du Cadet 2

Aujourd’hui, nos campeurs se sont levés tôt, non seulement pour préparer leurs valises, mais aussi pour nettoyer les couvertures des tentes et aérer la paille en vue du prochain camp qui débutera dès dimanche. Ensuite, ils ont profité d’un dernier moment de méditation personnelle.

La matinée a ensuite été consacrée une dernière fois aux « privilèges », où les campeurs se sont investis avec enthousiasme dans les tâches nécessaires pour rendre le chalet impeccable.

Dernier temps de méditation personelle
Ibsan durant les « privilèges »

En fin de matinée, nous nous sommes réunis pour un moment de calme. Les chants de louange ont résonné une dernière fois et un court message d’encouragement a été partagé par Tom. Les campeurs ont également eu le plaisir de découvrir en avant-première la vidéo du camp, réalisée par Aiko, qui a réussi à terminer ce projet à temps pour offrir de précieux souvenirs des meilleurs moments passés ensemble.

L’amitié entre les campeurs
Derniers instants de louange

Tous les campeurs sont ensuite redescendus à Lauterbrunnen à pied, où ils ont retrouvé leurs parents ou le car pour rentrer chez eux. Ce moment d’au revoir a été empreint d’émotions.

Une dernière danse…
Et à l’année prochaine !

Ainsi, les 10 jours du Camp Aîné 1 de 2023 se sont achevés. Nous exprimons notre profonde gratitude à Dieu pour l’œuvre accomplie durant tout le camp. De nombreux jeunes ont en effet pu découvrir, approfondir ou faire un pas dans leur foi grâce à cette expérience unique. Nous sommes reconnaissants du bon déroulement du camp et de l’environnement de confiance et de sécurité que Dieu nous a accordé. Nous prions maintenant pour que les campeurs puissent continuer à cultiver leur foi et à utiliser les armes que Dieu leur donnes pour affronter les défis de la vie et rester spirituellement forts.

Un grand merci à tout le staff qui s’est investi avec dévouement pour permettre aux campeurs de vivre des moments inoubliables. Un merci particulier et félicitations à nos directeurs de camp, Tom Voiblet et Alexis Candau, qui ont orchestré cette aventure avec brio.

Le Camp Aîné 1 est maintenant terminé… À l’année prochaine ! Nous attendons déjà avec impatience de vivre de nouvelles aventures ensemble.