De la fin de la matinée à la fin de l’après-midi, nous avons participé à l’activité « Puzzle du guerrier » préparée par Matthieu. Ce grand jeu était vraiment incroyablement bien. Pour que vous puissiez en prendre la mesure, nous allons corréler la complexité du jeu à la simplicité de ce poste d’E-Isenfluh. Nous vous laisserons donc déduire le programme de nos activités du jour des indices suivants :

  • Bâillement matinal ;
  • Petits mouvements de bassin sur le terrain de Volley ;
  • Lecture de la Bible seul ;
  • Pain et nutella ;
  • Panosse et balais ;
  • Puzzle du guerrier – Épisode I ;
  • Pizza ;
  • Puzzle du guerrier – Épisode II ;
  • GROSSE AVERSE
  • Puzzle du guerrier – Épisode III ;
  • Victoire d’Aurélie en demi-finale du Cornhole ;
  • Miam-miam ;
  • Lalalilala ;
  • Épée de l’Esprit ;
  • P’tit thé ;
  • ZzzzZZZZzzz.

Nous sommes reconnaissants pour cette magnifique journée et en particulier pour la motivation des jeunes malgré un temps par instants plutôt mouillé ! Merci de prier pour la journée de demain et en particulier pour le dernier temps par troupe.

Voici finalement quelques photos :

Pour récupérer de la fatigue accumulée lors du bivouac, nous avons gracieusement décalé le réveil afin de permettre aux campeurs de grapiller quelques précieuses minutes de sommeil supplémentaires. Aussitôt debout, nous nous sommes réunis sur le terrain de badminton pour un moment de danse afin de bien nous réveiller en vue du moment de médit perso.

Nous avons ensuite eu un petit moment de tournoi avant de nous mettre à table pour prendre le brunch préparé avec affection par la cuisine. Une fois rassasiés, nous avons rapidement fait les services avant de nous rendre en salle de réunion pour le moment de partage du matin. Le message du jour portait sur la cuirasse de la justice et l’importance d’une marche en accord avec la volonté de Dieu.

Nous avons ensuite préparé nos affaires et sommes partis en direction de la piscine de Lauterbrunnen, où nous avons passé l’après-midi. Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous chamailler dans l’eau, à traverser la piscine sur la slackline ou encore à crapahuter à la surface du bassin sur un pont constitué de bouées. Nous avons ensuite pris un temps de médit’ par groupe avant de remonter au chalet pour terminer la phase de pool des tournois.

Nous avons ensuite pris le souper sur la terrasse avant de nous retrouver en salle de réunion, où Joël Hirschy nous a présenté le projet BOOM proposé par la JAB.1 Nous nous sommes ensuite répartis dans les différents postes de l’animation de ce soir : la soirée Chill-Spi. Préparée par nos trois monitrices, cette activité proposait aux campeurs de prendre un temps de réflexion personnel devant la Croix. Cela a donné lieu à de bons moments de partage.

Finalement, nous avons terminé tous ensemble en grillant des marshmallows sur le terrain de volley.

Nous sommes toujours aussi reconnaissants du bon déroulement du camp. La fin approchant à grands pas, nous vous remercions de bien vouloir prier pour que nous puissions avoir des discussions de qualité avec les jeunes lors des activités de la journée de demain. Nous espérons également avoir du beau temps pour profiter au maximum du grand jeu de piste préparé par Matthieu.

1A ce sujet, cf. le fameux J.H. de notre compte-rendu du jour 3.

Jour 5

Après une journée plutôt calme passée hier sur le camp, nous nous sommes aujourd’hui réveillés de bon matin pour nous préparer à partir en bivouac. A la suite de notre session de danse matinale, nous avons préparé nos sandwichs pendant le petit déjeuner et nous sommes partis aussitôt les services du jour terminés.

De bon matin donc, nous sommes descendus à Lauterbrunnen pour remonter en direction de Wengen, juste en face d’Isenfluh. L’appétit ouvert par cette traversée de vallée, nous nous sommes arrêtés pour prendre le repas de midi en lisière du village, sous le couvert des arbres.

Nous avons ensuite continué notre ascension sous le soleil jusqu’aux fameux paravalanches – les lignes noires striant la face ouest du Männlichen – visibles depuis le chalet. Après une courte pause au pied de ces monumentales barres de métal, nous avons repris notre marche jusqu’à l’arrivée du téléphérique, située sur la ligne de crête. Nous y avons brièvement retrouvé notre souffle avant d’entamer la dernière ligne droite nous séparant du sommet de la montagne.

Une fois arrivés au sommet, nous avons profité d’une longue pause pour lézarder au soleil, attaquer notre goûter, prendre quelques photos et bien sûr profiter de la vue ! La pluie menaçant, nous ne nous y sommes toutefois pas trop attardés et nous avons repris notre marche en direction de la Kleine Scheidegg, où nous allions passer la nuit.

Contre toute attente, nous n’avons presque pas eu de gouttes sur le chemin. C’est donc quasiment secs que nous avons atteint l’auberge. A notre arrivée, les différents groupes ont pris un temps de médit’ dans la nature avoisinant le chalet. Nous nous sommes ensuite réunis dans la salle à manger pour nous régaler ensemble d’un souper bien mérité.

Repus, les campeurs sont alors allés se doucher en vue de la soirée témoignage. Ce temps de partage a été précédé d’un bref message sur les chaussures du zèle, où nous avons appris que notre attachement à l’Évangile était aussi essentiel pour notre marche chrétienne que les chaussures de marche pour l’ascension du Männlichen. Plusieurs jeunes ont ensuite eu l’opportunité de partager une partie de leur témoignage. Comme toujours, cette soirée fut riche en émotions. Nous sommes vraiment émerveillés à la vue de l’œuvre de notre Seigneur dans la vie des jeunes présents au camp !

Nous nous sommes finalement retranchés dans les dortoirs, où nous avons pu jouir d’un repos bien mérité.

De manière générale, nous sommes reconnaissants de cette journée qui s’est vraiment bien déroulée. Nous avons vraiment été gardés au niveau de la météo : la grosse averse prévue en milieu d’après-midi n’a finalement eu lieu que pendant la soirée et ne nous a donc pas importunés lors de notre marche. Nous avons au contraire eu une météo ensoleillée et dégagée, ce qui nous a permis de savourer la vue du haut du Männlichen. Nous sommes également réjouis par les bonnes discussions que nous avons pu avoir avec les campeurs lors de cette journée.

Jour 6

A la suite d’une bonne nuit de repos dans des draps propres, nous nous sommes tous retrouvés devant l’auberge pour partir en direction de la gare de la Kleine Scheidegg, où nous avons embarqué dans le premier train en direction du Jungfraujoch. Nous avons mis à profit la longue montée en direction du sommet de la montagne pour prendre notre petit déjeuner. Aussitôt arrivés, nous nous sommes faufilés entre les touristes asiatiques pour prendre quelques photos de groupe depuis la terrasse. La météo étant dégagée, nous nous sommes extasiés devant la magnifique vue à 360° sur les sommets environnants. Nous sommes ensuite redescendus dans les entrailles de la montagne pour emprunter le tunnel menant au glacier, où nous avons fait une bataille de boules de neige staff/campeurs avant la médit’ par groupe.

Nous avons ensuite fait quelques glissades dans le palais des glaces avant de remonter dans le train et de redescendre sous la barre des 3000 m. De retour à la Kleine Scheidegg, nous sommes repartis en direction de Wengen. Pendant la descente, nous nous sommes arrêtés pour prendre le repas de midi et faire la médit’ par groupe. A Lauterbrunnen, les campeurs ont déposé leurs affaires dans le bus pour s’élancer dans la traditionnelle course de montée chronométrée jusqu’à Isenfluh.

De retour au chalet, nous avons tous pris une bonne douche et nous nous sommes régalés des lasagnes préparées par la cuisine pour le souper. Nous avons terminé la journée par un temps de louange et un message sur la ceinture de la vérité.

Nous sommes reconnaissants, car ces deux jours de bivouac se sont très bien déroulés. Notre Seigneur a gardé notre départ et notre arrivée. Merci de prier pour les suites des discussions entamées pendant les marches et pour la journée de demain.

Après une journée MAB ayant fait tourner la tête de plus d’un campeur, c’est une journée plutôt classique qui s’est déroulée aujourd’hui sur le camp en vue du bivouac qui nous attend.

Le début de la matinée s’est résumé à l’usuel trio déjeuner, services et tournois. Nous avons ensuite rejoint Erino dans la salle de réunion, où il nous a apporté un message sur le casque du salut, qu’il nous faut accueillir et porter pour pouvoir nous protéger. 

Nous nous sommes ensuite bien remplis la panse en vue du jeu de numéros de l’après-midi. Celui-ci s’est déroulé dans la forêt surplombant le chalet du fondateur. Attaquant un ennemi niché dans la fameuse forteresse, rares ont été les équipes en mesure de déstabiliser la défense adverse. D’ailleurs, le staff – qui n’était pas en reste – n’a pas fait de quartier aux campeurs. A l’évidence, il leur faudra une meilleure stratégie l’année prochaine. 

La médit’ par groupe et le repas qui ont suivi ont rassasié tant l’esprit et l’estomac de nos vingt campeurs. Toujours avides de nourriture, tant spirituelle que matérielle, les campeurs ont par la suite été invités à participer à un forum de discussions thématiques, où ils pouvaient choisir de participer à deux ateliers sur les quatre qui leur étaient proposés. Ces débats portaient sur les relations (gars-filles, familiales, avec Dieu), les questions théologiques globales, comment vivre sa vie en tant que chrétien et les raisons de notre foi. Cette soirée a été riche en échanges et nous constatons que notre Seigneur travaille le cœur des campeurs ; nous nous en réjouissons, car c’est la raison pour laquelle nous faisons ces camps. 

Nous sommes reconnaissants pour l’ambiance et la cohésion de groupe qui règne dans ce camp et espérons que cela se poursuivra et se développera encore davantage d’ici la fin du séjour.

N.B. : En raison de contraintes organisationnelles inhérentes à la vie de camp, cet E-Isenfluh vous parvient avec un peu de retard. Veuillez nous en excuser.

Nous célébrons aujourd’hui l’anniversaire des 80 ans des camps JAB à Isenfluh. Pour l’occasion, nous retournons en 1943. A cette époque, la guerre faisait rage dans toute l’Europe. Même si la Suisse ne fût pas directement impliquée dans le conflit, les effets de la guerre et des blocus commerciaux s’y faisaient ressentir comme ailleurs. A Isenfluh, les denrées de qualité commencèrent ainsi à manquer. Pour éviter de mourir de faim, les campeurs durent prendre des mesures et… travailler !

Réveillés manu militari par une sirène les alertant d’un bombardement imminent, tous les campeurs coururent se réfugier sous le couvert des arbres du parking d’Isenfluh. Après un petit déjeuner et une médit par groupe en plein air, nous rentrâmes au camp pour commencer l’activité du jour : un repas concours doublé d’un grand jeu. L’objectif du grand jeu était de récolter suffisamment d’argent en participant aux différentes activités (construction d’un mur, ramassage de mauvaises herbes, chasse au trésor, atelier peinture, etc.) réparties sur la propriété pour acheter au marché les ressources et le matériel nécessaires pour préparer le repas concours.

L’évolution du prix des différentes ressources au cours du jeu

Toutefois, en raison des problèmes d’approvisionnement inhérents à une période de guerre, les prix des différents aliments et du matériel vendu au marché – l’ISENFLUH STOCK EXCHANGE – variaient au fil de la journée (cf. le graphique ci-dessous). Les différentes équipes devaient donc être à l’affût pour acheter bas et revendre haut, afin de maximiser le rendement de leur argent durement gagné. Les campeurs-traders les plus aguerris ont même pu recourir à divers instruments financiers (options d’achat, dettes et effet de levier) pour amasser le plus de nourriture possible.

Investir sur les marchés financiers n’est toutefois pas sans risques. C’est en tout cas ce que certains campeurs ayant investi dans l’action JAB ont appris à leurs dépens lors de l’OPA hostile de Berghaus Ltd. : l’audit précédant l’achat a en effet révélé une fraude massive du CEO, un certain J.H. qui avait trafiqué les comptes pour acheter une poule aux œufs d’or. Cette nouvelle a évidemment fait plonger le cours de l’action, au grand dam des investisseurs. Nous noterons toutefois que les investisseurs déçus ont eu l’occasion de se refaire une santé lors de la vente aux enchères des œuvres d’art confectionnées à l’atelier peinture qui s’en est suivi. De même, les jeunes moins portés sur la finance ont également eu l’occasion de multiplier leurs gains dans d’autres activités, par exemple en les pariant au Corn-Hole ou en les mettant en jeu lors de duels jusqu’au premier sang (mais ne vous inquiétez pas, un pinceau s’était substitué au fleuret).

Au final, tous les groupes ont réussi à gagner suffisamment d’argent pour acquérir le matériel nécessaire au repas concours et pour cuisiner un excellent repas. Nous relèverons que même l’interruption inopportune causée par une soudaine averse (ou plutôt un soudain déluge) n’a pas été en mesure de les décourager !

Après cette journée active et un souper bien mérité, nous nous sommes tous retrouvés en salle de réunion pour recevoir le message du jour qui portait sur le bouclier de la foi et qui avait été préparé par Erino. Nous avons finalement conclu la soirée par une bonne session de louange et un temps de tisane, où nous avons pu observer de belles étoiles filantes depuis la terrasse.

Nous sommes reconnaissants pour cette journée de camp qui s’est vraiment bien déroulée. Nous avons en particulier apprécié la persévérance des jeunes. Nous avons également été gardés au niveau du temps : l’essentiel des averses prévues est passé à côté du lieu de camp. Vous pouvez volontiers prier pour notre journée de demain et pour que les temps de messages et de médit par groupe puissent toucher les jeunes. En principe, nous partirons en bivouac lundi, nous espérons que le temps nous sera favorable.

Pour bien commencer la journée, les jeunes ont été réveillés par une musique entraînante et aussitôt encouragés par leur moniteur à rejoindre le terrain de badminton pour une session de danse matinale ! Après avoir ainsi pu dégourdir leurs membres en musique, les campeurs se sont rendus sur la terrasse pour prendre un bon petit déjeuner et préparer leurs sandwichs.

Une fois leurs services respectifs effectués, les différents groupes se sont retrouvés en salle de réunion pour un temps de louange suivi d’un message portant sur le combat nous opposant aux puissances spirituelles.

Nous avons ensuite enfilé nos chaussures de marche, attaché nos lacets et sommes partis gaiement en direction du Sulsee. Après une longue pause aux crevasses, où nous avons pris notre repas et fait la médit’ par groupe, nous sommes finalement arrivés au lac. Nous avons profité du grand soleil pour faire trempette et bronzette.

De retour au chalet, nous avons pris une bonne douche avant un moment de temps libre pendant lequel les jeunes ont eu l’occasion de commencer les différents tournois (baby-foot, ping-pong, battements d’œil, gainage et corn-hole).

Après le repas – des délicieuses fajitas – nous avons commencé l’activité de la soirée : un concours de pâtisserie mélangeant des éléments de « Top-chef », du « Meilleur pâtissier » et de « Cauchemar en cuisine », le tout sublimé par un glaçage spécial « Isenfluh ».

Dans un premier temps, les jeunes ont dû faire une chasse au trésor pour retrouver les différents morceaux de la recette éparpillés sur toute la propriété. Puis, les campeurs se sont mis aux fourneaux pour préparer le meilleur dessert possible dans le temps imparti. Cela n’était toutefois pas aisé en raison des nombreux gages que les différentes équipes ont dû supporter ; cuisiner en ayant les yeux bandés n’est en effet pas une mince affaire !

Toutes les équipes ont cependant réussi à terminer leurs fondants au chocolat et aux châtaignes dans le temps imparti, et ont ainsi pu le présenter à un panel de jurys experts en la matière. Après une dégustation de l’ensemble des gâteaux et une longue séance de délibérations où les juges ont commenté et évalué l’ensemble des prestations des différentes équipes, la brigade violette a finalement été couronnée vainqueur du grand concours de pâtisserie.

Nous sommes reconnaissants pour cette journée, qui s’est bien déroulée, et en particulier pour le beau temps qui nous a permis de profiter au maximum du temps passé au bord du lac. La marche a été un temps fort en discussions, que nous nous réjouissons de continuer dans les prochains jours. Demain, nous aurons un grand jeu qui durera toute la journée et se déroulera dehors. Merci de prier pour que le beau temps continue et pour que nous puissions être des témoins fidèles de l’Évangile auprès des jeunes.

Après le maintenant traditionnel trajet en car, les campeurs sont arrivés en gare de Lauterbrunnen vers 14h30 et y ont été accueillis par le staff. Une fois les retrouvailles terminées et les groupes formés, les jeunes se sont séparés de leurs bagages et sont partis à pied avec leur moniteur sur la route d’Isenfluh.

Au cours de la montée, les membres de chaque troupe ont eu l’occasion d’apprendre à un peu mieux se connaître et de découvrir l’histoire des camps JAB en participant au jeu de postes préparé par Matthieu.

Une fois arrivés au chalet, les jeunes ont récupéré leurs bagages, se sont inscrits aux tournois et se sont installés dans les tentes. A la suite de ces activités d’ordre logistique, les campeurs ont pu revêtir leur nouveau t-shirt Isenfluh et profiter d’un riche apéritif préparé avec affection par la cuisine. Repus, ils ont ensuite pu continuer à faire connaissance durant un moment de temps libre.

En début de soirée, nous nous sommes tous retrouvés sur la terrasse pour prendre le repas, puis nous nous sommes rendus dans la salle de réunion pour participer à plusieurs jeux de groupes au cours desquels les jeunes ont eu l’opportunité d’apprendre des anecdotes rigolotes sur chacun des membres du staff (par exemple : « Des enfants m’ont lancé dans une benne de chantier remplie d’eau et je me suis cassé le gros orteil » ou encore « J’ai déjà arrêté des policiers »), de relever les qualités de leurs camarades et de faire fonctionner leurs capacités de déduction. Ces réjouissances ont été suivies d’un temps de louange et de message où Thibaut a introduit le thème du camp : l’armure du Chrétien.

Au sortir de la salle de réunion, les jeunes ont pu calmement discuter autour d’une tisane avant d’aller se blottir dans la paille.

Le mot du staff :

Nous sommes reconnaissants pour ce début de camp qui s’est bien déroulé ; l’ambiance est déjà excellente ! Nous avons donc hâte de nous embarquer avec cette jolie équipe de jeunes dans une aventure qui s’annonce prometteuse. Nous nous réjouissons en particulier de découvrir ensemble les bienfaits que notre Seigneur garde en réserve pour nous !

Si la météo le permet, nous partirons demain en excursion au Sulsee. Nous vous serions donc reconnaissants de prier pour que la marche se passe bien et pour que les discussions que nous aurons au cours de ces moments privilégiés puissent porter du fruit.

Pour conclure voici quelques photos :

Ce dernier matin a commencé une heure plus tôt qu’à l’accoutumée. Le staff en entier a pressé les campeurs à faire les valises et ranger les tentes en un temps record. La dernière méditation personnelle et le petit-déjeuner ont apporté à chacun un peu de répit avant que tout le monde ne se lance dans un nettoyage approfondi du chalet. Si ce dernier avait rutilé par le passé, le passage des campeurs lui a permis de surrutiler.

Notre bien-aimé directeur, Philippe, nous a parlé de la prière qui parachève les armes que Dieu donne aux chrétiens. Nous avons été encouragés à prier les uns pour les autres et pour les personnes amenées à annoncer la parole de Dieu.

Les bus chargés de sacs et de valises, les campeurs ont pu entamer leur dernière descente en direction de Lauterbrunnen. Quelques larmes mêlaient déjà les joues de joie et de mélancolie.

Sur le parking, devant le bus, un dernier cri de guerre a été lancé puis l’heure des adieux a sonné. Et les larmes ont coulé. Intarissables pour certains, plus discrètes pour les autres.

Quand le bus est parti, vingt staffs se sont élancés comme d’un seul homme à sa poursuite. Essoufflés, ils ont été distancés à un contour. Et c’est là qu’ils se sont rendus compte que les campeurs allaient leur manquer. Peut-être serons-nous à nouveau là l’année prochaine. Et nous les attendrons comme s’ils allaient revenir même si ça nous semble dans si longtemps.

Mais malgré la tristesse de cette arrachante séparation, nos pensées se tournent surtout vers notre Créateur. C’est lui qui nous a réunis pour ce camp et c’est lui qui nous a donné ses armes. Nous espérons de tout cœur que nos cinquante-trois campeurs se souviendront.

Qu’ils se souviendront de la ceinture de la vérité pour mettre la parole de Dieu, qui est totalement vraie, en application dans leur vie.

Qu’ils se souviendront de la cuirasse de la justice pour se souvenir qu’ils sont totalement justifiés par Dieu.

Qu’ils se souviendront des chaussures du zèle pour annoncer l’Évangile de paix autour d’eux.

Qu’ils se souviendront du bouclier de la foi pour résister quand ils pourraient douter de la fidélité de Dieu.

Qu’ils se souviendront du casque du salut pour rester focalisés sur Jésus.

Qu’ils se souviendront de l’épée de l’Esprit pour s’imprégner de la parole de Dieu et l’utiliser au quotidien.

Qu’ils prient en tout temps avec persévérance pour tous les saints et particulièrement pour que ceux qui seront amenés à annoncer l’Évangile puissent le faire avec une pleine assurance.

La suite de nos aventures l’année prochaine !

Le Cadet 2 est fini, vive le Cadet 2 !

C’est avec le Männlichen saupoudré de neige que les campeurs se sont réveillés pour ce dernier jour complet de camp. Le petit-déjeuner agrémenté de thé nous a tant réchauffés que réconfortés. Les services ont continué de raviver le feu apportant de la chaleur à notre corps, parce que parfois il se déravive.

Jean nous a ensuite montré comment Jésus a utilisé l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu, lorsqu’il était tenté par Satan. Alors que ce dernier essayait par tout les moyens de le détourner de Dieu, Christ s’est montré ferme et a, à chaque fois, paré les coups en utilisant la parole de Dieu. Nous sommes donc encouragés à nous imprégner de cette parole pour pouvoir parer lorsque nous serons attaqués, chose qui arrivera.

Avant, et même pendant, le dîner, les demi-finales des tourne-oies ont été jouées. Et même si la déception de la défaite pouvait se lire sur certains visages, tout a été noyé dans de délicieuses quiches tout juste sorties du four.

Les troupes sont ensuite sorties du camp pour profiter une dernière fois d’une méditation ensemble. L’occasion pour les campeurs de poser d’ultimes questions, de faire le bilan de ces jours passés ensemble et de prendre du temps les uns avec les autres.

Pendant ce temps, le chalet bourdonnait de part en part. Tout le monde s’activait à préparer le repas et s’affairait à transformer la salle de réunion en salle du trône. Au menu du soir : pita et pharaon. Au retour des campeurs, tout le monde est allé enfiler son costume en prévision de la dernière soirée qui se profilait à grands pas.

Puis, les campeurs ont été réunis dans la salle du trône pour assister à l’entrée majestueuse du pharaon Toutenjambon, de son épouse, de sa cour. Et de son chameau, Heinrich, la légende raconte qu’il a été acheté à un marchand de bétail Wisigoth.

Le pharaon Toutenjambon, le chef de nous pour une soirée, voulait s’édifier une pyramide et a fait appel aux plus doués de son royaume : nos cinquante-trois campeurs. Ces derniers ont dû s’affronter par équipes dans diverses épreuves comprenant hiéroglyphes, pyramides humaines, course de momies et danse. Ces temps ont été entrecoupés par le repas, pita avec fallafels et boulettes de viande, par les finales des tourne-oies et par les photos du camp.

Puis, le pharaon étant satisfait de ses architectes, tout le monde s’est réuni dehors pour un moment de chant, de prière et de partage autour du feu. Nos campeurs se sont donc couchés plus tard que d’habitude et profitent une dernière fois de leur trou de paille.

À l’aube de ce huitième jour, entre bruine et soleil, cinquante-trois campeurs se sont extirpés de leurs tentes malgré l’air franchement frais. Après la pluie de la nuit, le petit-déjeuner n’a pas été de trop pour donner suffisamment de forces aux campeurs pour leur permettre de nettoyer les lieux communs de fond en comble. Tout était si propre du sol au plafond que l’on aurait presque pu entendre le chalet fredonner un air du genre :

Faut qu’j’quitte la crasse, il faut faire tout le ménage

C’est la rutilance, c’est la rutilance

Que je brille, jusqu’à la moindre aiguille

C’est la rutilance, c’est la rutilance

Ensuite, Léo a parlé du casque du salut. Celui-ci nous permet de rester focalisés sur Christ et sur ce qu’il dit et demande. C’est avec une leçon de choses que nous avons pu voir que l’on déborde de ce dont on se remplit. Le casque du salut nous permet donc de ne pas être remplis de mauvaises choses car il nous pousse à garder les yeux tournés vers Christ.

Au cours du repas, les résultats de la course de Lauterbrunnen à Isenfluh ont été annoncés. Et quelle ne fut pas la surprise générale à l’énonciation du nom du vainqueur puisqu’il s’agissait d’une vainqueure, Léontine. Son score frôle ainsi les annales puisqu’il est de 21 minutes et 31 secondes (vous vous souviendrez que les panneaux, eux, indiquent une heure pour ce même parcours).

Puis, les campeurs ont eu la surprise de constater que le staff s’était révolté et avait décidé de quitter le camp sans préavis. Ils ont donc dû, en équipe, partir à leur poursuite dans le village d’Isenfluh. La pluie oscillant entre bruine et averse n’a pas empêché nos pupilles de ramener les onze staffs rebelles à la raison. Ainsi donc, les méditations par troupes ont eu lieu comme si tout était normal.

Mais ce n’était pas le cas : sur la terrasse, la direction secondée par le staff technique fourmillait autour des tables pour préparer la deuxième vente du camp. Troupe par troupe, et malgré les conditions dantesques, les campeurs ont pu faire une deuxième tournée d’emplettes. Ils sont repartis les bras pleins de chocolats, livres, cartes postales et autres habits Maranatha.

Le souper a revigoré les corps frigorifiés grâce à des fish and chips de derrière les fagots. Et pendant que les campeurs faisaient leur vaisselle, la cuisine s’activait encore une fois derrière les fourneaux. Cette fois-ci pour préparer avec amour et bienveillance des popcorns en prévision de la soirée film. Mais avant toute chose, nous avons pu écouter une invitée spéciale nous raconter les camps qu’elle avait vécu il y a de nombreuses années. Son témoignage nous a permis de nous rendre compte des évolutions et aussi des immuabilités dans nos camps. Nous avons aussi pu nous rendre compte de la fidélité de Dieu au fil des ans. Les campeurs ont ensuite profité de leurs popcorns devant le film War room parlant de la force de la prière.

Malgré la nuit fraîche, chacun a regagné sa tente et son trou, à présent bien creusé, pour épancher son sommeil. Et même si personne ne semble le réaliser, demain sera notre dernière journée complète ici et elle promet de réserver encore un beau lot de surprises.