C’est par une belle journée d’été que nos campeurs sont arrivés à Lauterbrunnen, avec un accueil qui semblait plutôt minimaliste. En effet, au lieu d’être reçus par leurs moniteurs et faire connaissance lors de la traditionnelle montée à Isenfluh, les campeurs ont été directement invités à prendre la télécabine pour Grüstschalp.

Deux membres du staff sont cachés sur cette image. Saurez-vous les retrouver ?

Dans ce cadre idyllique, les campeurs ont reçu un dossard et ont été lancés dans un jeu de numéro face à leurs moniteurs. Ils ont alors été accueillis — ou plutôt même cueillis — par un staff dissimulé dans les alentours.

Après une re-descente à Isenfluh, nos jeunes ont pris possession des lieux, et ont pu profiter d’une belle fin d’après-midi au camp. Après un souper bien mérité, ils ont écouté l’introduction aux dix commandements de Thibaut.

Bien fatigués par cette rude première journée, les campeurs ont alors rejoint leurs tentes, pour une première nuit dans la paille. Nous leur souhaitons de beaux rêves.

A demain pour de nouvelles aventures !

Pour le staff,
Thomas

Voici en prime nos valeureux campeurs !

Nous avons vécu aujourd’hui la dernière journée de camp qui a débuté avec les rangements du chalet.

Ensuite, nous avons terminé l’histoire de l’aventure de la jungle. La sage du village a félicité les aventuriers et tous les enfants d’avoir réussi à retourner au village. Les 2 aventuriers ont reconnu qu’ils avaient eu peur par moment mais ils ont tout de même réussi à faire confiance à Dieu et à écouter les conseils reçus. Pour conclure ce moment, la sage leur a laissé le verset de Josué 1.9 avec la promesse que Dieu nous accompagne partout où on est.

Puis, avant le repas, nous avons fait des jeux de sport par équipe.

C’est le coeur joyeux mais toutefois avec une larme à l’oeil que les campeurs sont rentrés à la maison.

Nous sommes reconnaissants envers Dieu de la manière dont il a conduit toutes choses. Nous avons pu voir ses bénédictions jours après jour.

Et nous le staff, c’est avec quelques cernes sous les yeux, mais le coeur rempli de joie que nous concluons ce camp et nous vous disons certainement à l’année prochaine.

Nos 2 aventuriers écoutent avec attention les conseils de la sage.

Après avoir déjà vu déferler trois vagues de campeurs, le chalet du fondateur – localement connu sous le nom « ds “Gründerhus” » – et ses occupants se préparent à vivre l’arrivée d’une quatrième vague de joyeux gai lurons. Ils seront chouchoutés par les dix-sept membres du staff qui sont fins prêts pour les accueillir.

Cette année, le thème du camp sera les dix commandements.

A demain pour le début de l’action !

Pour le staff,
Thomas

Cher campeur, chère campeuse,

À ton réveil ce matin, nous avons dû, de mauvais cœur, te stresser. On avait un gros programme à respecter pour te permettre de faire des adieux corrects. Après avoir rangé ta tente, tu as pu bénéficier de ta dernière médit’ perso en contemplant encore une fois ce magnifique panorama.

Ensuite tu as mangé, préparé ton pique-nique et accompli ton privilège de manière approfondie. Il y a eu ensuite le message de Philippe, la louange, des encouragements de notre part et une photo de groupe.

Et on est redescendus, l’estomac tout emberlificoté de devoir se séparer. La Jungfrau était déneigée comme si, de son faîte tous les glaciers avaient fondu en pleurs au départ de toi, campeur.

À Lauterbrunnen, on s’est serrés dans nos bras et tes bagages ont été chargés dans le car devant te ramener chez toi. Ta tête en larmes nous a brisé le cœur alors que nous te poursuivions sur la route avant que nous ne soyons définitivement distancés au bord de la chaussée.

Toi tu es rentré chez toi et nous nous sommes remontés dans un chalet désespérément vide et silencieux. Et on a noyé dans le café notre chagrin d’être orphelins. Après avoir revécu la soirée d’hier en crashant un avion télécommandé, le chalet a fini d’être rangé. Puis nous avons débriefé, accueilli le staff du camp aîné et mangé.

Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est que tu gardes précieusement ce que tu as appris pendant ce camp. Tu auras des jours difficiles où tout te semblera triste ; dans ces jours-là souviens-toi que ton Dieu est avec toi et qu’il te soutient. Tu auras des jours faciles où tout te semblera heureux ; dans ces jours-là souviens-toi que ton Dieu est avec toi et que c’est lui qui pourvoit à tout ce que tu as. Tu auras des jours où tu chuteras où tu auras l’impression que quoi que tu fasses c’est raté ; dans ces jours-là souviens toi que ton Dieu est avec toi et qu’il ne te blâmera jamais quand tu reviendras à lui. Tu auras des jours sans rien où tout te semblera plat ; dans ces jours-là, souviens-toi que ton Dieu est avec toi et qu’il ne s’éloigne pas.

Dans ces jours et dans tous les autres, souviens-toi que ton Dieu est avec toi.

Voilà, cher campeur, chère campeuse, il est temps de te dire au revoir. Nous te souhaitons le meilleur pour la suite de ta vie, quelle qu’elle soit. Que notre Dieu, ton Dieu soit avec toi et qu’il permette que ton action soit pour les autres comme une pluie de confettis : belle et colorée.

Philippe, Laure, Valentin, Léo, Aline, Antoine, Amandine, Yasmine, Salomé, Clara, Marjorie, Grâce, Adeline, Lévy, Alexandre, Dom-Dom, Guillaume, Gabrielle, Sébastien, Phœbé

Aujourd’hui, la brume sinuait dans la vallée et sur le Männlichen au réveil des campeurs. Heureusement, un petit-déjeuner fidèle à ses habitudes, c’est-à-dire copieux, n’a pas tardé à fleurir sur les tables, réchauffant nos corps engourdis.

Après un temps de privilèges, indispensables au maintien en ordre du chalet, nous avons bénéficié d’une magnifique promotion sur les messages : deux pour le prix d’un. Sur la convoitise, déjà, et ses racines que sont l’insatisfaction et la recherche de bonheur. Sur les deux plus grands commandements, ensuite, aimer l’Éternel et son prochain. D’un amour volontaire.

À midi, ce sont des hot-dogs qui sont venus remplir nos estomacs avant que les campeurs ne partent avec leurs moniteurs faire leur dernière médit’ par troupes à l’extérieur du camp. L’occasion de dresser un bilan du camp et de déguster un goûter préparé avec soin par notre impériale équipe cuisine.

Pendant l’absence de nos protégés, le chalet a été métamorphosé en aéroport et avion ; les tables de ping-pong sont devenues des détecteurs de métaux et les murs de la salle de réunion se sont vus affhublotés de hublots.

Peu après le retour des troupes sur la propriété, nous avons vu arriver en nombre pilotes, hôtesses de l’air, touristes et marcheurs. Certains diront même avoir aperçu un président ou une diva se faufiler discrètement dans la foule.

La soirée a été un savant enchevêtrement de plusieurs temps. Des publicités presque improvisées où les troupes devaient vanter les mérites d’un ventilateur ou d’un balais à toilettes. Des sketchs concoctés par les troupes et le staff où nous avons vu des voyageurs énervants ou énervés, des hôtesses débordés, des avions crashés, un kangourou et des touristes des quatre coins du globe, de la Chine en passant par l’Allemagne. Les finales des tournois, que ce soit pour le badminton, les gobelets, le chifoumi, le ping-pong ou le baby-foot, l’ambiance était électrique, à sauter au plafond. Et enfin du repas : salade, riz cantonais et glaces, délicieux dernier festin chaud de nos soixante jeunes ici à Isenfluh.

Quand notre avion fut obligé d’amerrir à proximité d’une île déserte, ce sont une demi-douzaine fois dix de campeurs qui se sont réunis autour d’un feu pour profiter d’une nouvelle technique innovante de cuisson des marshmallows permettant de les caraméliser par dizaines avant le les prendre en sandwich entre un petit beurre et un carré de chocolat, bouchée de volupté. Mais surtout, nous avons pu longuement louer notre Seigneur. Par les chants déjà, accompagnés d’une seule guitare. Puis par la prière où ceux qui le voulaient ont pu exprimer leur reconnaissance à Dieu pour le camp et son action dans leur vie.

Au crépuscule de cette dernière nuit subtentale, soixante campeurs sont blottis dans la paille, sur des couvertures ; ils ne se réveilleront pas au son de l’hymne suisse demain parce que le premier août est passé depuis une semaine déjà. Mais peut-être au son des chèvres, qui sait ? Le réveil sera en tout cas plus matinal pour avoir le temps de bien ranger avant de partir après avoir, pour une dernière fois loué le Seigneur.

Aujourd’hui fut la première journée dite « normale » de ce camp : pas de marche, de réveil déplacé ou d’activités rocadées. Cela n’a toutefois pas empêché les campeurs de vivre une journée riche en émotions.

Tout d’abord un double message sur le vol et le faux témoignage. À chaque fois, tous ont pu constater qu’il ne fallait pas s’arrêter au sens littéral des termes mais creuser l’intention de ces commandements. Ainsi, les campeurs ont été encouragés à être généreux et à ne pas propager des paroles blessantes.

Puis, le réfectoires a fourmillé de balles et raquettes de toute taille et forme dans l’effervescence de vouloir finir les premières phases des tournois. Cette ambiance d’émulation n’a été stoppée que par des fumets de tartiflette s’échappant de la cuisine appelant irrésistiblement chacun à prendre place à sa table.

L’après-midi fut rythmé par des olympiades où fléchettes, sumos, fruits, morpions, cordes à sauter, ballons, cônes et sautoirs se sont entremêlés sur fond de musique épique. Et nos soixante campeurs ont ensuite pu profiter de l’avant-dernière médit’ par troupe de ce camp.

Au menu ce soir, des talents. Tout d’abord, ceux de la cuisine qui nous a servi un buffet au nombre d’étoiles aussi grand que celles que nous avions vues lors du bivouac. Ensuite, ceux des campeurs lors de la soirée Isenfluh a un incroyable talent. C’est sous les encouragements de leurs pairs et l’enthousiasme du présentateur et des jurés célèbres et venus de loin pour l’occasion, ou juste dégottés dans le champ d’à-côté pour un remplacement de dernière minute, que quelques campeurs ont pu montrer aux autres un talent qu’ils avaient. Que ce soit en imitation, en danse, en chant, en sketchs, en musique ou en contorsion de langue, ils ont tous été un témoignage que, comme le dit l’apôtre Jacques, tout bienfait et tout don parfait viennent d’en haut ; ils descendent du Père des lumières.

Au crépuscule de cette journée, tous fatigués, ils ont regagné leurs tentes et c’est, pour une des dernières fois, que sur la paille ils s’endorment.

Pour la deuxième fois consécutive, le réveil a été avancé ce matin. En effet, le programme de la journée méritait cet aménagement de temps. Après un message sur l’adultère, ses conséquences mais aussi et surtout la grâce de Christ, nos soixante pupilles ont rapidement rejoint, en ouvrant l’œil, la gare de Zweilütschinen par le même chemin que quatre jours auparavant. Celui-ci avait toutefois été métamorphosé par la pluie de la veille rendant la mousse plus verte et, malheureusement, les cailloux plus glissants.

Notre destination cette fois n’était pas Suld mais le Burgseeli et son pitto-pieuvresque lac. Après un repas et une médit’ par troupes au bord des eaux bleues, tous ont pu y plonger depuis le bord ou les plongeoirs. Puis essayer de déloger le staff juché voire retranché sur la méduse, ou l’araignée, gonflable trônant sur l’eau.

Le temps est sûrement passé trop vite puisque quand l’heure du départ a sonné, personne ne semblait avoir la banane de partir. Il a pourtant bien fallu retourner sur nos pas et tout le monde a mis ses pastèques aux bieds pour ensuite se lancer dans la traditionnelle course Lauterbrunnen-Isenfluh. Bonne ou mauvaise nouvelle, à vous d’en juger, le record n’a pas été battu. Mais il est à noter que l’ensemble des coureurs a fait preuve de détermination et de courage.

Après les douches, nous avons pu déguster de délicieuses fajitas maison suivies de glaces aux mille pépites de chocolats. Et c’est donc le ventre bien rempli que soixante campeurs et une dizaine de staffs se sont lancés dans deux parties nocturnes de jeux de numéros. Bien évidemment, le staff est, encore cette année, resté invaincu. L’histoire ne retiendra pas que c’est surtout parce que la redoutée, mais non moins attendue, partie opposant les adolescents et leurs responsables n’a pu avoir lieu, faute de temps.

Nos soixante campeurs, ont finalement pu se coucher après un retour au calme musical et ils devront cette nuit se passer du bruit de la pluie pour berceuse.

Cette matinée fut remplie de défis. Les campeurs ont dû se surpasser pour venir à bout des épreuves de Koh-Lanta. Au menu : course d’orientation, course d’agilité dégustation de coeurs de poulet et insectes, tic-tac toe et bien sûr l’épreuve des poteaux pour finir.

Une fois l’activité terminée et nos estomacs rassasiés, nous avons joué au tchoukball.

Ce soirée, c’était la fête dans la jungle. Après de délicieux hamburgers-frites, les enfants devaient gagner leurs desserts. Pour cela, il y avait différents duels à faire. Le gagnant recevait un jeton. Et les jetons gagnés permettaient d’acheter des desserts (glace, barbe à papa, crêpe ou boisson).

C’est avec des estomacs bien remplis que les enfants sont allés se coucher.

A demain pour la dernière aventure du camp.

épreuve de dégustation
un campeur pendant l’épreuve de dégustation
Chaque équipe avait une torche qui s’éteignait une fois qu’elle était éliminée
l’ensemble du camp au repas du soir
C’est la fête dans la jungle.
la machine à glace

Après une météo clémente en début de camp, Isenflotte a pointé le bout de son nez aujourd’hui pour le rafraichissement de tous. Mais n’allons pas trop vite en besogne puisque la journée a débuté sous un soleil que certains qualifieront de chaleureux et d’autres d’énervant tant il chauffait nos dos dès le matin sur la terrasse.

Il est à noter qu’Isenflotte s’est fait sentir avant même le premier amoncellement annonciateur de gros nuages gris dans le ciel puisque l’activité de l’après-midi a été déplacée le matin. Il s’agissait pour les équipes de campeurs de rallier divers postes dans Isenfluh dans l’espoir d’y réussir l’énigme ou le défi proposé et ce avec une précision horlogère.

Puis, une délicieuse ratatouille dans l’estomac, tous ont pu bénéficier du message de Lévy sur le sixième commandement : tu ne commettras pas de meurtre. Et alors que la pluie commençait à tomber dehors, nous avons pris conscience que parce que traiter son prochain d’idiot est déjà un meurtre aux yeux de Dieu, nous sommes tous des tueurs en série. Mais la bonne nouvelle apportée ensuite ne pouvait en rien être ternie par l’eau tombant sur la propriété ni le tonnerre retentissant au loin. En effet, nous nous sommes souvenus du sacrifice de Christ et que par ce biais, Dieu nous considère comme justes.

Profitant d’éclaircies, les campeurs ont pu profiter d’une douche et d’une médit’ par troupes. En parallèle, une vente s’est organisée permettant à tous d’acquérir boissons, cartes postales, livres et autres sweatshirt oversize.

L’appétit des campeurs est un mystère insondable. Alors que les calculs étaient bien rôdés et les quantités éprouvées, nous avons dû faire face à une pénu-riz qui fut bien heureusement vite comblée par notre valeureuse équipe cuisine.

Le soir, alors que la pluie était à nouveau de la partie, les soixante jeunes ont pu écouter trois ateliers de leur choix préparés pour leur donner des pistes pratiques dans des domaines tels que l’influence négative de l’entourage ou la gestion du temps.

Et alors que les gouttes continuent de perler, ruisseler, dégouliner sur leurs toiles de tentes, les campeurs (et leurs huit moniteurs) sont lovés dans la paille. Sûrement bercés par le martellement de milliers de gouttes venues du ciel où les nuages entre eux ne parlent que du vent, s’il sera clément et les laissera arroser notre campement ou les poussera vers d’autres emplacements.

Cette journée a commencé par une médit perso sur le thème “Dieu est mon confident” en lien avec les versets de Philippiens 4.6-7. Puis, l’aventure dans la jungle a continué. Nos 2 aventuriers sont retournés la jungle pour vivre une nouvelle aventure. Et même si, à un moment donné, ils ont douté, ils ont tout de même choisi de faire confiance à la sage du village et ont écouté ses bons conseils. Et ce choix fut le bon et cette expédition s’est bien passée.

Ensuite, la matinée a été consacrée à des tournois de sport (volley, foot, ping-pong et même jonglage).

L’après-midi, nous avons eu 2 activités en parallèle. Les enfants ont pu s’initier aux joies de la tyrolienne, créée pour l’occasion. Nous avons eu aussi la chance d’avoir un membre d’A Rocha (une association chrétienne qui fait de la conservation de la nature et de l’éducation à l’environnement) qui nous a organisé une chasse au trésor. Durant cette chasse, les enfants ont découvert plusieurs éléments présents dans la nature.

Finalement pour la soirée, il y a eu un temps de “face à face avec Dieu”. Durant toute la semaine, les enfants ont entendu beaucoup de choses sur Dieu et ce soir nous leur avons donné l’occasion de les mettre en pratique. Il y avait plusieurs postes sur différents thèmes : le pardon, notre valeur aux yeux de Dieu, la prière, etc.. Ce fut un moment riche en émotions durant lequel Dieu a touché le coeur de chacun d’entre eux. A la fin de cette soirée, une quinzaine d’enfants est restée dans la salle. Ces enfants ont prié pour faire de Jésus leur trésor et ont demandé à Dieu qu’il vienne régner dans sa vie.

C’est le coeur reconnaissant que nous terminons ces quelques paragraphes et nous vous retrouvons demain pour le dernier jour complet du camp.

A bientôt.

le tournoi de foot
le tournoi de volley
le tournoi de ping-pong
le jonglage
un groupe durant la chasse au trésor de l’après-midi
3, 2, 1, partez
notre tyrolienne
le poste sur la prière du “face à face avec Dieu”
le poste sur les péchés du “face à face avec Dieu”