Le réveil de ce quatrième matin fut nuageux. Le programme étant serré, le cross-frite a été sauté pour permettre aux campeurs de faire directement leur médit perso.
Sous un soleil dardant quelques rayons sur les montagnes, nous avons dégusté notre petit-déjeuner tout en confectionnant nos sandwichs pour le midi.
L’équipe cuisine du Cadet 2 est absolument fantastique. En plus de ravir nos papilles à chaque repas et de nous faire profiter de sa bonne humeur constante, elle a aussi aujourd’hui pris en charge l’entier de la vaisselle du camp. De plus les privilèges n’ont pas eu lieu aujourd’hui. Cela nous a permis de monter directement en salle de réunion.
Là, Domdom nous a parlé du Dieu en colère, le thème du jour. La colère de Dieu est une réaction saine et juste à notre péché. On pourrait alors se demander comment cela peut-il être compatible avec un Dieu qui est amour. La réponse se trouve à la croix, où la colère et l’amour de Dieu se sont manifestés de manière parfaite. Jésus y étant condamné à notre place par amour.
Il était environ dix heures lorsque nous avons quitté notre chalet pour descendre dans la vallée de Lauterbrunnen. Nous y avons pris le train de direction d’Interlaken. Après une vingtaine de minutes supplémentaires de marche, nous avons enfin touché au but : la piscine.
Deux choses importantes étaient à faire avant de se baigner. Tout d’abord manger les sandvichs (ceci n’est pas une faute de frappe, mais une tentative de repoduction d’accent) confectionnés par nos petites mains. Et ensuite la médite par troupes.
Le soleil étant régulièrement de la partie, nous avons osé nous essayer à nous tremper. Beaucoup se sont essayés aux plongeoirs et diverses figures se sont enchaînées de hauteurs de plus en plus vertigineuses.
Il fut bientôt temps de rentrer et c’est avec regret que nous laissâmes les eaux turquoise qui nous avaient accueillis.
À Lauterbrunnen, le départ de la course vers le chalet fut donné. Les nuages couvraient le ciel, ce qui nous a permis de ne pas finir fin rôtis.
Peu après l’arrivée de tout le monde, un délicieux fumet a commencé à s’échapper de la cuisine. Ce fumet est descendu jusqu’à nos tables et il se trouve qu’il s’agissait de burritos garnis à souhait et épicés avec soin.
Nos papilles ravies, nous avons pu entamer la veillée et son jeu qui fait transpirer. Il s’agissait en réalité de six épreuves sportives disséminées sur la propriété. Ainsi, les campeurs ont pu, par troupe, s’essayer au unihockey, au volley, au football, au renforcement musculaire et au combat de sumo.
Cette transpiration accumulée le long de la journée méritant bien une douche, tout le monde a pu se décrasser sous l’eau avant de se retrouver ensemble pour deux derniers chants.
Nos quarante-trois campeurs sont maintenant couchés et dorment a poings fermés en attendant la journée de demain.














