Isenfluh est vraiment un bel endroit. En tout cas, il semble être un lieu de villégiature très prisé des nuages. Ces derniers étant déterminés à s’attarder, c’est sous la pluie que nos quarante-trois campeurs sont arrivés à la gare de Lauterbrunnen.
Ils se sont ensuite vaillamment engagés dans la montée en direction d’Isenfluh. En cours de route, ils ont pu apprendre à faire connaissance les uns des autres et même se muer en auteurs-compositeurs d’un jour.
À l’arrivée du cake marbré, de la tisane et du chocolat chaud nous ont mis du baume au corps. Après la visite des lieux, le chalet s’est réveillé de sa torpeur et a vu nos quarante-trois campeurs s’essayer au UNO, au ping-pong, à la mouche, au baby-foot ou encore au diabolo.
Vite arrivé, le souper a été l’occasion de déguster une admirable quiche. Elle a été rejointe au dessert par une tarte biscuite, spécialité fraichement mise au point par notre vaillante équipe cuisine.
Une fois la vaisselle faite, nous nous sommes retrouvés en salle de réunion. Les campeurs ont dû reconnaître chaque membre du staff grâce à un verset et trois photos : leur pouce, un membre de leur famille et quelque chose les caractérisant. La tâche ne fut pas de tout repos, mais les dix-huit staffs ont fini par être identifiés.
Notre cher directeur, Philippe nous a ensuite introduit au thème du camp : un Dieu (in)croyable. Nous avons trois vecteurs pour connaître ce Dieu. La Bible, Jésus et l’Esprit.
La nuit était tombée lorsque tous sont allés se coucher, rejoignant les tentes et leur paille, le tout étant de bien y faire son trou pour dormir confortablement tout au long du camp.







