Le Cadet 2 s’est fini aujourd’hui, catastrophe, cataclysme et apocalypse.

L’entier du camp s’est levé aux aurores car nous avions beaucoup à faire. Tout d’abord, empaqueter les bagages et chercher les affaires éparpillées tout autour de la propriété.

Il fallait ensuite nettoyer les tentes. Là, tout tournait autour de la paille. Les campeurs devaient enlever les couvertures qui la couvraient. Puis secouer les couvertures pour en ôter la paille. Il fallait ensuite aérer la paille, histoire que le camp suivant dorme confortablement. Ces activités étant salissantes (ou plutôt, empaillantes), il fallait enfin balayer les tentes.

Avant notre ultime repas ensemble, les campeurs ont pu profiter d’un dernier temps de médit perso. Puis, le petit déjeuner a aussi été l’occasion de préparer les sandwichs pour le dîner dans le train.

S’en est suivi un temps de services. Le chalet a été nettoyé de fond en comble et de comble en fond. Nous nous sommes souvenus des recoins oubliés et n’avons pas négligé les cavités. À la fin de ce temps, nous avons eu la surprise de nous retrouver nez à museau avec la chèvre de Monsieur Bleckmann, à nouveau évadée de son enclos. Elle y a été ramenée fissa.

Nous avons commencé notre dernier message par un moment de louange où la fraternité liant les campeurs a pu être observée : ils étaient enlacés bras dessus, bras dessous sur plusieurs rangées.

Philippe a ensuite conclu le thème du Dieu (in)croyable en nous parlant du Dieu unique. Un Dieu qui ne souffre pas d’être remplacée par quiconque ou quoiconque. Un Dieu qui, si on lui appartient nous changera et nous soutiendra par son Esprit.

Nous avons à nouveau fait une prière pop-corn puis les staffs ont eu l’occasion d’encourager les campeurs par leurs conseils.

Est malheureusement venu le temps de la descente. Cette dernière était mi-figue, mi-raisin. Mi-joyeuse, mi-déjà-nostalgique.

Les aux revoirs se sont faits à la gare. L’émotion a été quelque peu contenue par la précipitation. En effet, des problèmes de trains ont obligé les campeurs à avancer leur départ d’une demi-heure.

Et c’est un staff quelque peu déchiré qui est, sur le quai de la gare, resté.

Le Cadet 2 s’est fini aujourd’hui, catastrophe, cataclysme et apocalypse. Mais ce n’est pas cela qui doit rester. Ce qui doit rester ce sont ces dix jours fantastiques, notre fraternité, la délicieuse nourriture. Mais surtout, ce qui doit rester, c’est le Dieu (in)croyable que nous avons et qui nous a gardés durant tout ce camp et qui nous gardera pour le restant de nos années ici-bas.

Le retour de la chèvre de Monsieur Bleckmann