C’est avec des nuages, mais sans pluie que nos quarante-trois campeurs se sont réveillés pour cette première journée complète. Ils ont tout de suite été mis en train par Domdom et Seb qui animaient le désormais mythique cross-frite.

Avant de déguster le petit-déjeuner, tous les campeurs ont profité d’un temps par troupe au cours duquel ils ont pu faire la première médit du camp.

Le petit-déjeuner a rapidement recouvert nos tables de victuailles en tout genre, notamment des pains perdus, retrouvés pour l’occasion. Cela a pour nous été l’occasion d’admirer les nuages se lover contre les montagnes au loin.

Le plein d’énergie fait, nos campeurs ont eu le privilège de découvrir les privilèges. Il s’agit de tâches quotidiennes destinées à maintenir notre lieu de vie habitable.

La panosse passée et les assiettes rangées, nous nous sommes tous retrouvés dans la salle de réunion. Là, nous avons pu louer Dieu par le chant avant d’écouter Philippe nous parler du thème du jour : le Dieu transcendant. Ce serait l’euphémisme des euphémisme de dire que Dieu nous dépasse. Et en dépit de notre petitesse, Dieu nous laisse un rôle à jouer dans son plan.

La fin de matinée a été occupée par le lancement des tournois. Le chalet s’est couvert d’affrontements de corn-hole, de badminton ou encore de baby-foot. En marge des compétitions, des matchs amicaux de foot ou des parties de Ligretto se sont organisés.

À midi, le poulet cur-riz a été accompagné d’une mousse au citron sur fond de spéculoos. C’est gavés d’énergie que nous avons pu entamer une excursion à Sulwald.

Pour y arriver, il faut grimper. Et c’est lors de l’ascension que nous avons fait la connaissance de la chèvre. Cette dernière, déjouant notre attention et les barrière nous a suivis sur les sentiers boueux, détrempés de pluie. Cette biquette voulait certainement voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Ou bien appréciait grandement notre compagnie. L’histoire ne nous le dira pas.

En revanche, et contrairement à la chèvre de Monsieur Seguin, la nôtre a pu être raccompagnée dans son pâturage par Domdom (alias Monsieur Bleckmann).

De retour au chalet, sauf la chèvre évidemment, la douche fut un bienfait pour nos corps sollicités par la marche.

Un délicieux gratin de pâtes et légumes nous attendait pour le souper, parfait pour récupérer.

La veillée a été consacrée à trois parties de jeu des numéros. Deux parties se sont jouées en équipes paritaires et ont vu chacune d’elles gagner. La dernière manche, les quarante-trois campeurs ont affronté quinze des staffs dans une bataille épique. Au terme d’un combat acharné et alors que la nuit tombait, les staffs ont été forcés de s’incliner face à la supériorité de leurs protégés.

C’est sur cette belle, et épique, victoire que tout le monde est allé se coucher, en attendant demain pour de nouvelles péripéties.

L’ensemble du camp Cadet 2 2025
Pareil mais quelque peu plus anarchique
La chèvre est rapidement devenue la mascotte des campeurs
Embuscade de défenseurs
Assaut épique du camp adverse