Ce matin, nos quarante-trois campeurs ont pu admirer les montagnes dès le réveil. Les nuages semblaient en effet être partis en excursion. Le panorama mythique d’Isenfluh était donc pleinement admirable.
C’est donc avec la Jungfrau enneigée les surplombant que quarante-trois jeunes gens ont entamé leur médit perso. La fameuse montagne était à peine gênée par un petit nuage égaré alors que nous entamions notre petit déjeuner.
Après ce dernier, tout le monde a mis la main à la pâte pour effectuer les privilèges et certains ont entendu des « j’sers » résonner çà et là.
Ophélie nous a ensuite parlé du Dieu créateur qui nous a créés. Ceci implique notamment que l’on a une immense valeur à ses yeux, que l’on peut lui parler et s’approcher de lui avec confiance même pour lui demander pardon.
La fin de matinée a été rythmée par la vente. Animée par le célèbre DJ Domdom, elle était l’occasion pour les campeurs d’acheter des vêtements, des livres, des snacks et autres cartes postales.
À midi, les nuages commençaient à revenir à leur lieu de prédilection, c’est-à-dire chez nous, alors que nous dégustions des fish and chips du tonnerre.
L’après-midi a été l’occasion pour beaucoup d’apprendre le jeu du paysan. Dans ce dernier, trois équipes s’affrontent dans le but d’amasser un maximum d’argent dans le temps imparti. Pour cela, tout le monde se doit de produire des ressources puis d’aller les vendre à la banque. Mais il faut tenir compte des aléas de la bourse : entre les crises économiques et les coups de théâtre géopolitiques, les cours des matières premières ne cessent de fluctuer. Et gare aux voleurs ! Comme leur nom l’indique, ils n’agissent que dans le but de voler leur argent aux pauvres paysans esseulés.
Après ce jeu riche en rebondissements, un temps plus calme a permis à chacun de retrouver sa troupe pour un temps de médit.
Le soir, les nuages étaient définitivement revenus à Isenfluh. Heureusement pour nous, de mirobolantes pizzas, puis du gâteau aux pommes nous ont tout à fait oublier ce temps couvert.
La soirée a été consacrée à des enchères spéciales. Cinq équipes s’affrontaient sous l’égide du commissaire-priseur Ueli. Ce dernier annonçait un thème et elles devaient enchérir sur le nombre de mots qu’elle pensait pouvoir donner dans le thème. L’équipe gagnante de l’enchère avait ensuite une minute pour donner le nombre de mots annoncé. À cela s’ajoutaient deux manches spéciales mettant au défi l’esprit de collaboration des campeurs ainsi que leur connaissance les uns des autres.
Quelques chants plus tard, tout le monde a regagné ses pénates pour dormir. Et nous prenons congé de vous en attendant demain pour vous conter la suite de nos aventures.
