Ce troisième jour de camp a débuté classiquement : petite musique (Oesch die dritten) au réveil, médite perso (sur le Psaume 2), petit-déjeuner (à nouveau, merci Christian pour le pain maison) et services (pour garder notre chalet rutilant).

Ensuite, notre directeur bien-aimé, Sam, nous a introduits dans le moment de partage qui portait donc sur le Psaume 2. Ce dernier nous parle de la souveraineté de Dieu, nous pouvons fomenter tous les plans que l’on veut, à la fin c’est lui qui gagne (comme l’Allemagne au foot). Son fils, Jésus, est le roi qu’il a désigné pour régner et juger la terre entière. Mais il est patient et ne nous punit pas encore maintenant pour tout notre péché contre lui afin de nous donner le temps de revenir à lui.

Après un temps de louange, nous avons enfourché nos sacs à dos, ou plutôt, ce sont nos sacs à dos qui nous ont enfourchés. Et chaussures aux pieds, nous sommes partis randonner dans la neige.

Certains passages étaient plus faciles que d’autres, mais nous avons pu approfondir nos relations par les discussions que nous avons eues les uns avec les autres. Et aussi et surtout, nous avons pu admirer les beautés hivernales de la Création. Que ce soit les montagnes enneigées se découpant dans le ciel voilé, les cascades gelés ou les ruisseaux au fond des vallées, nous avons été mieux lotis que si nous avions visité le Louvre et le MoMA réunis.

Une fois rentrés, nous avons testé un nouveau concept : le goûter-souper ; pas besoin de vous faire un dessein, vous avec compris avec quoi cela rimait. Toujours est-il que la fondue a réjoui nos estomacs et nos cœurs.

La douche, ensuite, a fini de réchauffer nos orteils quelque peu congelés, car il faisait au moins -8000°.

Et pour clore (et pas clôturer) cette journée, nous avons opté pour un programme tranquille. Si on vous demande si scribe est une bonne situation, vous nous répondrez très simplement que vous ne pensez pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation, … Bref, vous l’aurez compris, nous avons regardé Astérix et Obélix, mission Cléopâtre. La pièce n’a désempli de rires que pour l’entre-actes tiramisu. Après cette journée bien remplie, nos six campeurs, heureux de pouvoir se reposer, se sont glissés dans leurs lits.