Le récit du jour a été écrit en collaboration avec Aesha.

Après un réveil musical, nos chers campeurs ont pu méditer le Psaume 3 avant d’engloutir un délicieux petit-déjeuner (on vous a déjà parlé du pain maison de Christian ?). Ce dernier leur a donné les forces nécessaires pour effectuer leurs services. Ce qui n’a pas été en vain puisque le chalet reste propre depuis notre arrivée.

Ensuite, Sam, notre bien-aimé directeur, nous a parlé du texte du jour. Le roi David avait écrit ce Psaume alors que son propre fils, après avoir retourné une bonne partie du peuple contre lui, faisait une tentative de putsch. Et David, après avoir exprimé sa situation à Dieu, lui fait confiance dans cette situation. Le verset 4 est particulièrement beau (ici cité dans la traduction Segond 21) : Mais toi, Éternel, tu es on bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête.

Après un temps de chants, nous sommes partis aux grottes de Saint-Béat. Il s’agit d’un parcours de 900 mètres sous la montagne ponctué de cascades d’une eau si pure que la moindre aspérité au plafond s’y reflète. Les formations rocheuses faisaient penser tantôt à des poulpes, tantôt aux plis de la plus fine des draperies de soie. Régulièrement, des stalactites tombaient et des stalagmites montaient, le tout ponctué de mousses et lichens.

C’était merveilleux de se dire que Dieu a tout créé, même ce qui a été invisible durant des siècles. Et Dieu a créé du beau partout, même là où ça « ne sert à rien » parce que personne n’est censé le voir (pensez juste à la beauté des galaxies).

Attention, mauvais jeu de mots : nous étions béats d’admiration face à ces grottes.

Après un pique-nique réconfortant, nous sommes montés à la piscine de Beatenberg. Interrogée sur l’activité, Aesha a répondu :

« C’était bien, on s’est beaucoup amusés. On pouvait voir les montagnes depuis la piscine. Nous avons fait des jeux et Stan a mis à contribution ses compétences de professeur de natation. C’était un temps béni. »

Sur le chemin du retour, une chorale s’est improvisée dans le mini-bus, les campeurs ont improvisé des reprises a capella d’une multitude de titres qu’ils connaissaient. La musique a continué au chalet où beaucoup se sont retrouvés autour du piano, là aussi pour chanter.

Le souper était très bon : des gnocchis au pesto ainsi qu’une mousse au chocolat.

C’était exactement ce qu’il fallait pour nos six campeurs transformé en enquêteurs d’un soir. Ils devaient faire face au mystérieux vol d’une Bible ancienne. Les six campeurs ont donc enquêté toute la soirée, ont fait face à de drôles de personnages, un meilleur ami surprise, des improvisations de la part du staff. L’enquête résolue, tout le monde a regagné ses pénates pour se reposer avant la journée de demain.