4 temps forts de cette journée:

  1. La sortie à l’accrobranche qui a ravi tout le monde. Certains sont même allés au delà de leurs peurs pour se lancer dans les différents parcours. Le tout, accompagné de quelques rayons de soleil bienvenus.
  2. La traditionnelle course “Lauterbrunnen-Isenfluh” qui a été relevée par l’ensemble des jeunes malgré une fatigue qui commence à se faire sentir.
  3. Le “Je suis” de Jésus du jour: “Je suis la résurrection et la vie”. Nous avons vu que Jésus peut sauver d’une mort physique comme il l’a fait avec son ami Lazare mais qu’il désire surtout nous sauver de notre mort spirituelle. Ainsi, chacun peut prendre la décision ou non d’accepter l’œuvre de Jésus à la Croix, Lui qui a prit notre condamnation et nous propose une réconciliation parfaite.
  4. Une mémorable soirée cache-cache dans tout le chalet qui nous a permis de visiter les moindres recoins de la bâtisse.

Demain est déjà le dernier jour du camp mais nous nous réjouissons encore de passer cette journée presque complète tous ensemble.

(Comme promis, vous trouverez aussi quelques photos de la soirée d’hier et la confection de marque-pages)

Le Staff

Après un lever rapide et une tresse dominicale avalée goulûment, notre joyeuse troupe est partie pour une petite escapade. Malgré le brouillard environnant, la petite caravane de campeurs s’est lentement mise en branle en direction du point de vue de Sulwald. Au grès de leurs efforts et de la montée, le temps s’est éclairci et la lumière émise par les quelques rayons de soleil présents nous a révélé le majestueux paysage automnale aux couleurs vives de la forêt bernoise.

Arrivés à notre objectif, grilles et bâtons se sont alliés pour mettre au supplice les saucisses: elles n’ont pas tardé à être cuites sur leur bûcher enflammé.

De retour au chalet, capitaines, colonels et généraux étaient de la partie pour un jeu de grade. Pas de décorations scintillantes à la poitrine mais des cœurs qui battaient la chamade. En effet, tous se sont bien dépensés, personne n’est resté en rade.

Puis nous avons réfléchi au “Je suis la lumière” notre “Je suis” de Jésus du jour. Nous avons été encouragés à être conscient de notre péché et de notre éloignement de Dieu qui nous plonge dans les ténèbres. Nous ne pouvons pas atteindre la lumière de nous-mêmes, seul le chemin de la repentance, la demande du pardon et l’acceptation de l’œuvre de Jésus à la Croix nous permet de retrouver la présence éclatante et solaire de notre Père.

La soirée s’est ensuite déroulée en deux temps: le premier a permis de tester nos jeunes sur leur culture générale et leur connaissance du staff dans un quizz par équipes trépidant. Puis, cela a été plus calme et créatif: notre 24 campeurs se sont tous appliqués pendant plus d’une heure à la confection de marque-pages sur le thème du camp. Ils pouvaient en garder un pour garnir leur Bible et en confectionner d’autres pour les donner en cadeau. Pour cause d’un petit problème technique, les œuvres d’art ne sont pas encore disponibles en photo mais nous ne manquerons pas de vous en faire part demain soir.

Tous et toutes dorment maintenant paisiblement dans la nuit de leurs dortoirs mais, on l’espère, avec la lumière de notre Dieu dans le cœur.

Le Staff

Le Mini-camp d’automne a débuté sous les meilleures auspices.

Les 24 jeunes de 11 à 15 ans et le staff se sont retrouvés sur les rives du lac de Neuchâtel tôt le matin. Après avoir fait connaissance, nous nous sommes dirigés vers la ville de Bern pour la première activité du camp.

Après Pékin, Neuchâtel et Interlaken, c’était au tour de la ville de Bern d’accueillir le célébré jeu: Bern Express. Ainsi, les quatre équipes se sont lancées dans la recherche de 8 balises cachées dans la magnifique vieille ville de Bern en suivant une carte, en observant bâtiments et statues et en demandant de l’aide aux passants. Finalement, ils ont tous trouvé le trésor promis qui n’était caché qu’à quelques mètres du départ ! Tous sont repartis contents, comme quoi: petite pluie = tout le monde sourit !

Arrivés à Isenfluh dans le chalet aux solides fondations, nos campeurs ont déposé leurs bagages dans leurs dortoirs respectifs. En effet, la Jungfrau n’était pas la seule absente de la journée: les tentes estivales étant déjà en hibernation, nous avons tous le plaisir de dormir au chaud dans le chalet !

4 jours c’est court ! Alors autant ne pas tarder à continuer à ancrer les traditions. Le célèbre jeu de numéros a refait apparition pour une nouvelle édition intra chalet. Il fallait trouver un nombre de non pas 3 mais de 4 (!) chiffres pour éliminer ses adversaires. Jolie triplette de parties avec mention spéciale pour la première qui a été très disputée jusqu’au bout.

L’équipe cuisine nous a ensuite gratifié d’un délicieux gratin aux gnocchis et d’une crème vanille-orange-caramel en dessert !

Puis, le soir, nous avons abordé notre thème spi du camp: les “Je suis” de Jésus et comment ceux-ci peuvent me concerner et répondre au “Qui suis-je?” qui peut trotter dans ma tête.

Le premier “Je suis” a été celui du dernier (!) livre de la Bible: “Je suis l’Alpha et l’Omega”. Nous avons été encouragés à considérer que Dieu est éternel et était là au commencement du monde et sera là à sa fin. Il est le Créateur de toutes choses.

Il nous a même créé nous, chaque personne a été créée et voulue par Dieu et c’est notamment cela qui nous donne de la valeur. Nous avons été invités à réfléchir si nous mettons toute notre valeur dans des choses périssables ou si nous voulions placer notre espérance et notre valeur dans un être éternel, en Dieu.

Finalement, une petite tisane a accompagné nos campeurs avant d’aller paisiblement (?) s’endormir dans la pai… sur leurs matelas 😉

Le Staff

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Nous voici déjà au dernier jour de ce camp.

Nos campeurs ont été réveillés de façon matinale pour faire leurs sacs, ranger leurs tentes, charger leurs valises dans le bus et bichonner le chalet. Dans cette course contre la montre, les campeurs avaient initialement pris un peu de retard lors du rangement des tentes, mais ont brillamment rattrapé ce temps par une efficacité redoutable dans le rangement et nettoyage du chalet — à bon entendeur.

Un message d’envoi a été donné par Thomas, qui a exhorté les jeunes à voir leur rentrée à la maison non comme un sujet de tristesse, mais comme une opportunité de vivre pour Christ et de le servir là où chacun est placé. Après un petit temps de louange et de reconnaissance, nous avons entamé l’ultime descente de direction de Lauterbrunnen.

Après des adieux émouvants, nous avons remis nos jeunes au soin du chauffeur qui les conduira vers Neuchâtel, Lausanne, Genève, … et moult autres horizons. Nous voici désormais livrés à nous-mêmes, sans nos chers campeurs pour mettre l’ambiance dans notre magnifique chalet désormais trop vide.

Il ne nous reste donc plus qu’à vous remercier de votre lecture assidue et à vous souhaiter à l’année prochaine !

Pour le staff,
Thomas

Notre dernière photo de groupe :'(

Une fois n’est pas coutume, le thème de la dernière soirée étant “à l’envers”, les évènements du jour vous seront narrés de façon idoine.

Thomas
Pour le staff,

C’est donc bien fatigués que les campeurs ont pu rejoindre leurs tentes pour une dernière nuit dans la paille. Nous leurs souhaitons de beaux rêves dans la pailles, et les imiterons sous peu.

Cette soirée a également été le théâtre de différents sketchs, reprenant des histoires bibliques en mimes … à l’envers, source de rires et de confusion temporaire. Nous avons aussi eu le droit à une performance artistique d’un campeur, fort appréciée. Une autre source d’hilarité a été le Kahoot, reprenant différentes photos du camp sous la forme de questions à choix multiples de rapidité, questions conçues par David pour notre plus grand bonheur. Dans le registre plus émotionnel, nous avons eu l’occasion de nous remémorer les temps que nous avons vécu ensemble avec un magnifique diaporama. Le temps aura été conclu dans la louange et la prière.

La soirée a été ponctuée par les diverses finales de tournois, babyfoot, pingpong, cornhole, shi-fu-mi, qui ont suscité l’effervescences des campeurs, à la vue du beau jeu qui leur était présenté. Quant à la soirée elle-même, nous avons été accueillis dans une salle de réunion magnifiquement décorée pour l’occasion, et rapidement, nous avons pu entamer notre repas avec l’entrée : des meringues, de la crème fouettée, et de la glace. Vous l’aurez compris, nous entrons à pieds joints dans la soirée à l’envers.

L’après-midi a été l’occasion pour les groupes de passer un dernier temps prolongé de méditation par groupe avec leurs moniteurs, temps au cours duquel ils ont également pu débriefer du camp. Puis, après avoir passé un temps de finalisation des sketches qui seront donnés dans la soirée, d’intrépides campeurs et staffs ont décidé de s’essayer à des glissades sur le talus entre la nouvelle terrasse et le chalet, en utilisant autant des bâches que leurs vêtements afin de dévaler, avec plus ou moins de style, la pente détrempée. Ces guerriers – devenus en hybrides boue-herbe-humain – et les autres campeurs, ont alors eu l’occasion de passer un temps de douche bien mérité, temps à la suite duquel ils ont pu revêtir leurs déguisement pour la soirée à l’envers.

La fin de matinée a été alors partagée entre matchs éliminatoires de tournois et la rédaction de petits “mots sympas” pour les participants du camp, afin de conserver un souvenir des amitiés tissées, des moments vécus et s’encourager mutuellement.

Après un déjeuner frisquet sur la terrasse, le soleil n’ayant pas daigné nous réchauffer de ses rayons, les campeurs ont pu écouter le message de Marina sur le plus grand commandement : celui d’aimer Dieu de tout son coeur, et d’aimer son prochain comme soi-même, donné par Jésus en Matthieu 22.37-40. Marina nous a très bien rappelé que dans ce contexte, le monde nous appelle à nous aimer d’abord nous-même pour aimer notre prochain ; au contraire, Jésus nous appelle à renoncer à nous-mêmes pour aimer Dieu et notre prochain.

La pluie a décidé de nous accompagner durant toute la journée, le ciel partageant notre tristesse de voir nos chers campeurs proches de déjà nous quitter. La journée s’est donc déroulée exclusivement au camp.

Nos pongistes finalistes en pleine action.
Notre magnifique salle de soirée.
Un lancer habile de Gaëtan en finale de cornhole.
La finale de shi-fu-mi, style combat de boxe.

Aujourd’hui, nous avons passé une nouvelle journée au chalet, suivant un horaire somme toute assez standard.

La matinée a été fraîche, et le soleil arrivé au déjeuner a été bienvenu pour réchauffer l’atmosphère. Après un temps de service, nous avons pu nous réunir et écouter Domdom nous parler du 10e commandement, traitant de la convoitise. Il nous a transmis l’image de l’immensité de notre Dieu et a mis en perspective notre convoitise de choses si petites, qui nous détournent d’un Dieu si grand et bon à notre égard.

Après un temps de tournoi, nous avons pu partager notre dîner. Nous nous sommes alors lancés dans l’activité de l’après-midi : une bataille de sarbacanes. Armés de fléchettes de papier plié par notre valeureux staff à ses heures perdues, les campeurs ont pu s’affronter dans des matchs acharnés, où les fléchettes ont volé et dansé dans les airs. Ils ont ensuite expérimenté un hybride de nouvelle facture : le sarbanum, ou la mixture d’un jeu de numéro et de sarbacanes, où les campeurs défendent leurs numéros, en se canardant joyeusement. Le temps a été conclu par une partie de sarbacane staff-campeurs. Le bunker des staff n’aura malheureusement pas tenu face à l’audace des campeurs — et certains staffs un peu mauvais perdants diront qu’il s’est agi d’une victoire à la Pyrrhus.

Après avoir partagé un goûter, les campeurs ont pu se lancer dans leur médit par groupe et entamer la préparation de sketches qu’il nous livreront demain, lors de la dernière soirée. Cela les a occupés jusqu’au souper. Nous avons ensuite pu vivre l’activité de la soirée : monos sur le grill. L’idée est simple : quatre monos se sont retrouvés devant et ont essayé de donner des éléments de réponse à toutes les questions qui leurs étaient posées sur des sujets de vie et de foi. Que ce soient questions théologique, de science, de vie chrétienne ou sur les dix commandements, bien des sujets ont pu être abordés.

C’est la tête pleine de réponses, mais aussi de nouvelles questions, que les campeurs ont alors partagé un temps de tisane et ont retrouvé leurs tentes.

A demain pour la dernière journée complète de camp — déjà !

Pour le staff,
Thomas

La chenille : un des moyens les plus sûrs pour entrer en force dans un lieu bien défendu lors d’un jeu de numéros

En ce septième jour de camp, nos chers campeurs ont pu profiter d’une heure supplémentaire de sommeil bien méritée après le retour de bivouac. Après avoir pris un bon temps de méditation personnelle, les campeurs ont été bichonnés par la cuisine, qui leur a préparé un magnifique brunch ! Au menu, tranches de tresse, confitures en toutes sortes, céréales et cacao, salade de fruits, yoghurts variés, fruits en tous genre, oeufs brouillés, charcuterie, et cerise sur le gâteau : un plateau de fromage et de saucisson de chez Rudi, le paysan qui nous a accueilli à Suld.

C’est bien repus que les campeurs ont pu alors se lancer dans leurs services, suivi d’un temps de louange et du message de Sam. Il a abordé les huitième et neuvième commandements, en nous montrant dans un premier temps que la notion de vol est bien plus étendue que ce que nous concevons habituellement. La mauvaise utilisation des talents que Dieu nous donne est aussi une forme de vol à son égard. Au contraire du vol, la générosité se manifeste dans une gestion aimante de nos biens, matériels ou intellectuels, envers notre prochain. Le 9e commandement, quant à lui, promeut une vie dans la vérité. Il nous pointe aussi à Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14.6).

Ce temps s’est suivi par un grand jeu présenté par Domdom : la liste. Les campeurs ont reçu une grande liste avec une cinquantaine de choses à faire durant un temps imparti. Nous vous en livrons un petit florilège : compter le nombre de vitres du chalet, tenir un “aaah” pendant 2min30, aller chercher 2 insectes aquatiques, remplir une carafe en utilisant de l’eau transportée dans la bouche. Il y avait aussi des questions ardues, comme : combien faut-il de mots différents pour écrire les nombres de 1 à 1 million, ou écrire les 50 premiers nombre premiers. Autant dire que les campeurs ont dû bien utiliser leurs jambes et leurs cerveaux.

Ils ont été alors régalé par de délicieuses crêpes pour le goûter, crêpes qui leur ont donné de la vigueur pour leur médit par groupe. S’en est alors suivi un temps de tournois, jusqu’à l’heure du souper, où la cuisine nous a à nouveau gâtés : nous avons eu droit à de magnifiques burgers, et en dessert, un délicieux tiramisu.

La nuit tombant gentiment, il était temps pour les campeurs de vivre un jeu de nuit. Ils se sont retrouvés dans la peau de contrebandiers de bibles, tentant de déjouer la vigilance des gardes-frontières qui essayaient de saisir leurs précieux paquets. Les campeurs ont mis en place des stratégies créatives de dissimulation, et ont vaillamment affronté la pluie pour parvenir à faire traverser la frontière à leurs bibles.

Un peu mouillés, mais contents, les campeurs ont alors partagé un petit temps convivial de tisane et ont rejoint leurs tentes pour une bonne nuit de sommeil. Nous les imiterons sous peu.

Pour le staff,
Thomas

Deux campeurs mesurant la distance chalet-terrasse avec un banc comme échelle.
Une table remplie d’objets demandés à diverses étapes de la fameuse liste.
Une des dernières nouveautés dans les tournois : le cornhole.
Les campeurs se préparent pour une session de contrebande nocturne !

Nous voici de retour de bivouac, prêts à vous conter les péripéties de ces deux derniers jours.

Le premier jour de ce bivouac a commencé par un réveil légèrement anticipé, afin de donner le temps à nos campeurs de rapidement faire leurs sacs, prendre un temps de méditation personnelle, dévorer un solide déjeuner et préparer leur picnic. Une fois ces quelques tâches accomplies, nous avons sans traîné filé direction Zweilütschinen, où nous avons pris le train pour Wilderswil. Nous sommes ensuite montés dans des cars postaux spécialement affrétés pour nous, en direction du pittoresque village de Saxeten. C’est alors que la randonnée a vraiment commencé.

Nous avons grimpé tels des chamois en direction du Rengglipass, près duquel nous avons pu prendre notre repas de midi et passer un temps de méditation par groupe. C’est peu après que la pluie nous a rattrapés, et accompagnés par intermittence lors du reste de cette marche. Mais cela n’a pas réussi à décourager les campeurs, qui ont bravement atteint le col, et ont ensuite poursuivi vers le but de notre premier jour : le bucolique hameau de Suld, et le champ d’un de ses amicaux fermiers Rudi, mis à notre disposition pour passer une nuit à la belle étoile. Une chance que nous avons pu saisir car la pluie a décidé de nous laisser tranquilles dès la fin de l’après-midi. Enhardis par le changement de météo, de valeureux campeurs ont même piqué une tête dans le ruisseau bien frais.

Après un souper ravigorant amené par la cuisine depuis Isenfluh, nous avons alors préparé notre camp pour une nuit à la belle étoile : des habits chauds, de multiples couvertures et un bon sac de couchage étaient de mise. Nous avons ensuite pu passer un temps ensemble et écouter Thibaut nous parler du sixième commandement, suivi par une soirée de témoignages où plusieurs ont pu partager ce qu’ils ont vécu avec Dieu. La soirée a été un peu fraîche, l’interdiction de faire des feux en forêts étant toujours de vigueur.

Fatigués par cette première journée de bivouac, les campeurs ont alors rejoint leur sacs de couchage, pour une magnifique nuit étoilée — agrémentée de quelques étoiles filantes — où tous ont pu plus ou moins fraîchement se reposer.

Le deuxième jour a alors été le théâtre d’une séparation du camp en deux groupes : le groupe des chamois et des marmottes. Les premiers, faisant fi de la fatigue du précédent jour de marche, ont levé le camp à 6h et ont mis cap sur le Niesen. Après deux petites heures de mise en jambes, les valeureux chamois sont arrivés à Mülenen — au pied dudit Niesen — et des 1700 mètres de dénivelé qui les séparaient du sommet. Ils se sont alors lancés dans cette montée, qu’ils ont vaillamment avalée. Les marmottes, quant à elles, ont pu se réveiller plus tranquillement, vers les 7h30, et après avoir levé le camp et pris leur déjeuner, se sont aussi mises en direction du sommet suscité. Profitant d’un petit détour pour admirer la magnifique nature de la vallée de Suld, les campeurs-marmottes ont également rallié Mülenen vers les 11h30. Au lieu d’être contraints à affronter le Niesen, ils ont pu profiter d’une montée en funiculaire, et ont rejoint le sommet, où les chamois encore remplis d’énergie leur ont réservé un accueil tonitruant.

Le camp réuni au sommet a pu partager un repas bien mérité et passer un temps de médit’ par groupe, avant de prendre le funiculaire, puis le train, pour rentrer à Lauterbrunnen. Le lecteur habitué des camps saura que cette arrivée à Lauterbrunnen présage : la traditionnelle course chronométrée vers Isenfluh. Délestés de leurs bagages, les campeurs ont pu alors rallier le chalet à un rythme plus ou moins soutenu, et un des chamois, non satisfait d’avoir gravi le Niesen, a remporté cette course avec un temps de 20’08 !

Durant toute cette journée, nous avons pu bénéficier d’une météo exceptionnelle, dont nous sommes profondément reconnaissants !

Cette fois, c’est la cuisine qui a réservé aux campeurs un accueil spécial : ils ont pu déguster de délicieuses lasagnes concoctées avec amour, accompagnées en dessert d’une délicieuse coupe Danemark. Ils ont ensuite écouté le message de Thibaut et Marina sur le septième commandement, avant de prendre un petit temps de tisane et de rejoindre leurs tentes douillettes, et profiter d’une belle nuit de repos.

A demain pour la suite du camp !

Pour le staff,

Thomas

Le Rengglipass et ses 1879 mètres, le point le plus haut de notre première journée
Un temps de médit par groupe au plus proche de la nature
Notre soirée de messages et témoignages — il nous a juste manqué un petit feu.
Les chamois en vue de leur objectif : le Niesen et ses 2362 mètres.

En ce quatorze août, les campeurs ont vécu une nouvelle journée au camp, se déroulant suivant un programme somme toute assez habituel.

Le premier moment marquant a été le temps de message de ce matin, ou Sam a pu nous parler du cinquième commandement, et nous rappeler que toute autorité n’est pas mauvaise, bien au contraire : il existe une bonne autorité, instaurée et voulue par Dieu, autant au niveau de la famille, de l’Église et de l’État, même si elle reste imparfaite à cause du péché.

L’après-midi a été l’occasion pour les campeurs de se plonger dans le monde de l’espionnage : encadrés par des experts de renommée internationale, ils ont été entraînés à des techniques aussi diverses que le tir … de bombes à eau, la course d’obstacles, le pilotage à l’aveuglette, l’infiltration et autres joyeusetés. Les points qu’ils ont gagnés leur donneront des avantages dans un futur jeu de nuit — affaire à suivre.

Après avoir repris des forces, la soirée a été l’occasion pour eux de plonger à nouveau dans un autre univers. Bienvenue au pénitencier d’Isenfluh, dont les campeurs — devenus prisonniers — ont dû s’évader, non sans résoudre au préalable des énigmes diverses et variées. Chose remarquable, ce jeu nous a été préparé par trois campeurs habitués du camp, et a été un franc succès : tous ont apprécié la réflexion et l’adrénaline procurés par l’activité.

Puis, après avoir pris un temps calme autour du temps de tisane, les campeurs ont rejoint leurs lits afin de prendre des forces pour le bivouac que nous entamerons demain. La narration des aventures du camp aîné 2 prendra donc un jour de pause pour revenir plus forte.

A dans deux jours !

Pour le staff,
Thomas

L’équipe d’experts qui a encadré les campeurs. Essayez de deviner leurs spécialités !
L’agilité a été testée dans des conditions extrêmes.
De gauche à droite : Mathis, Louis, Thibaut (notre cher directeur) et Nathan. Ce sont les trois campeurs qui ont préparé ce jeu. Malheureusement, nous n’avons pas eu l’autorisation de prendre des photos à l’intérieur du pénitencier. Vous ne pourrez donc pas en voir plus …

Revigorés après une nouvelle nuit dans les tentes, nos campeurs ont pu entamer leur première journée sans sortir du camp. Mais cela ne rimait pas pour autant avec un doux farniente.

En effet, après un déjeuner bien ensoleillé, les campeurs ont pu vivre une version revisitée du traditionnel “repas concours”. Au travers de divers, postes, ils ont expérimenté la traversée du désert par le peuple d’Israël lors de l’Exode. Durant cette traversée, ils ont récolté les différents ingrédients qui composeraient leur festin. Ils se sont alors vaillamment lancés dans une tâche peut-être redoutée par certains : la cuisine sur le feu. Malgré des moyens rudimentaires, les différents groupes ont rivalisé de créativité et de motivation pour concocter de magnifiques plats que les jurys ont pu évaluer, non sans s’en délecter au passage.

Afin de leur permettre de se remettre de leurs émotions, l’après-midi a été dédié aux différents tournois proposés dans le camp, entre les traditionnels babyfoot et ping-pong et les plus singuliers comme l’élimination de mouches et le rebondissement de goblets — si cela ne vous évoque rien, n’ayez crainte, votre jeune saura vous en faire une démonstration.

La soirée a été l’occasion pour Matthieu de nous parler du troisième et du quatrième commandement. Il nous a rappeler le bienfait de prendre le temps de s’arrêter, autant comme un moyen de démontrer notre confiance en Dieu que comme un temps pour se rappeler du salut acquis pour nous en Christ.

La soirée s’est conclue avec la traditionnelle tisane, et les campeurs ont alors rejoint leurs douillets lits de paille, pour retrouver les doux bras de Morphée.

A demain pour la suite du camp.

Pour le staff,
Thomas