Coup de théâtre mondial, la pression exercée par les citoyens japonais a porté ses fruits, les autorités ont accepté, pour des raisons environnementales notamment, d’annuler leurs JO. Et c’est une petite bourgade de Suisse qui s’est portée volontaire pour porter cette charge, il s’agit d’Isenfluh. Pour pallier les difficultés logistiques, nous avons dû réduire le nombre de disciplines à 4 : foot mains liées, pétanque-molky, béret-basket et hockey en salle. Nous retiendrons la cérémonie d’ouverture enflammée, avec le défilé des équipes suivantes : les Athlètes, le bataillon d’Isenfluh, ShylJ-Men, la dynamite, l’élite, les jeunes olympiens, la déchaiserie, les chameaux.
Postulation : Nous avons également trouvé réponse à notre annonce d’hier. Un soleil a été engagé à l’essai. Nous verrons si l’entente se fera pour un engagement à moyen terme.
Fun et détente : On vous propose ce soir, un bel étalage de jeux de société pour apprendre à collaborer, à feinter, deviner, mimer, mais surtout pour vous retrouver et vous enjailler. Venez nombreux !
Interview du jour :
Je m’approche d’une jeune campeuse, assise dans l’escalier de secours, un carnet entre ses mains. Elle griffonne et dessine ses impressions du jour. Née à Londres (St Thomas Hospital), de parents Iraniens, elle est arrivée en France (Haute-Savoie) à l’âge de 4 ans. Elle a appris le français à l’école mais se sent plus à l’aise d’écrire en anglais, sa langue maternelle. Nous nous sommes rencontrées il y a tout juste un an. Très rapidement, nous avons discuté profondément. J’ai été frappée par sa maturité d’esprit, du haut de ses 13 ans. J’aimerais vous faire découvrir cette fille superbe !
S : Comment as-tu entendu parler des camps à Isenfluh ?
E : C’était dans notre groupe de maison avec Dan. Quelques amis ont voulu faire le camp. C’était le rêve de ma maman qui n’avait pas pu en faire quand elle était jeune. Elle nous a envoyé là, on n’était pas très motivée avec ma sœur jumelle, mais on a trop aimé et j’ai voulu revenir.
S : Qu’est-ce que tu as aimé ?
E : J’adore le temps de medit le matin, c’est très paisible dans la nature, entourée des montagnes. Même quand je suis toute seule. Je sens que je peux avoir une connexion personnelle avec Dieu.
J’aime trop les jeux organisés par le staff, le jeu de numéros, les temps de louange…
J’ai adoré le bivouac. C’était mon truc préféré ! On était tous ensemble, à se soutenir pour marcher jusqu’au sommet, puis on a fait une soirée témoignages entre filles autour du feu. C’était super ce que les filles ont partagé. J’ai pu prier pour quelques-unes à la fin. Ça m’avait vraiment touchée.
Aussi, on a dormi à la belle étoile, autour du feu avec quelques filles. J’ai trop aimé ça.
Un trop bon souvenir reste le « chill spi ». Malgré le fait qu’on n’ait pas le même âge et que nos expériences soient différentes, on était tous en train de chercher Dieu et de réfléchir à notre vie, grâce aux différents ateliers. J’aime être seule face à Dieu et mettre des choses au clair.
J’ai tout adoré ici !
S : Comment tu as vécu cette année, entre les deux camps ?
E : Grâce à notre groupe WhatsApp, on s’écrit un peu tout au long de l’année avec les campeurs. C’est super d’être en contact comme ça avec des amis chrétiens. On parle un peu de tout, pas que du camp.
Quand je peux, je vais à la JAB de Meinier, le vendredi tous les 15 jours.
S : Quelles sont tes attentes pour ce camp ?
E : J’aimerais voir ma foi en Dieu grandir, et réapprendre à lire ma Bible de façon régulière. C’est plus facile que lorsqu’on n’est plus au camp. J’aimerais continuer de faire ça à la maison. J’aimerais pouvoir participer dans la prière lorsqu’on est en groupe.
J’aimerais pouvoir être honnête, ne pas cacher mes sentiments et mieux comprendre qui je suis. Ici, je me sens respectée et ça m’aide beaucoup.
Encore un objectif ; je ne fais pas des balades très souvent chez moi, je fais plutôt du cheval, donc je veux profiter à fond des randos.
S : Un rêve que tu veux partager ?
E : J’aimerais être mono un jour !
L’ambiance ici est géniale ! Ça fait tellement longtemps que je veux revenir. J’aimerais que les autres se sentent comme moi !
S : Quelque chose d’insolite à partager à ton sujet ?
E : Je peux me gaver de cornichons, j’en raffole, surtout les gros !
S : Un dernier mot ?
E : Même si vous pensez que vous n’êtes pas motivés pour un camp, venez quand même parce que ça vaut trop la peine !
Notre interviewée pétillante
Notre sublime équipe cuisine
La team JO Isenfluh
Tout le coeur est mis à la confection de drapeaux
Et c’est parti pour la cérémonie d’ouverture !
L’ascension vers le sommet
Les chameau sans X
Les débuts de la quille finlandaise aux Olympiades
Quelle détente !
Quel duo !
Quelles émotions !