À huit heures tapantes, la douce mélodie destinée à sortir les campeurs de leur profond sommeil a retenti dans le silence matinal d’Isenfluh. Petit à petit, le visage toujours endormi, nos pensionnaires se sont regroupés sur le terrain de badminton pour participer au traditionnel cross-frite. Principalement destinée à s’assurer que tous les jeunes soient bien réveillés, cette session de sport matinale est aussi l’occasion pour les campeurs les plus vigousses de rouler des mécaniques devant leurs collègues. Les poumons bien décrassés, chaque troupe s’est ensuite réunie pour la première médit’ par groupe du camp. En effet, après avoir mis un peu d’huile sur ses articulations, il faut aussi faire tourner ses méninges pour s’assurer que ses vilebrequins cérébraux fonctionnent bien. Mens sana in corpore sano* disait l’autre. Leur service terminé nos jeunes se sont retrouvés sur la terrasse pour manger quelques tartines et ainsi faire le plein d’énergie en prévision de nos aventures du jour.

Un petit-déj’ et sept services plus tard, tout le camp s’est rendu dans la salle de réunion pour entendre le message du jour. Après un chouette moment de louange, Aurélie nous a parlé du Ps. 139 et nous avons terminé la matinée par un temps libre que les campeurs ont pu mettre à profit en s’inscrivant aux tournois. Cette année, la grande nouveauté de nos joutes est le jeu du gobelet, un match où deux compétiteurs essaient de faire rebondir un verre à l’endroit le plus rapidement possible (une vidéo explicative sera publiée sur le compte Instagram de la Jab dans les jours à venir).

Après avoir dégusté les délicieuses Flammenküche préparées par la cuisine pour le repas de midi, les campeurs se sont rassemblés dans le donjon de Fort Isenfluh pour la présentation du grand jeu de l’après-midi. Une fois assis dans une salle de réunion obscurcie pour l’occasion, les participants ont pu découvrir leur mission de l’après-midi au travers d’une mise en scène épique. Cette dernière consistait à relever les différents défis du Père Fourasse pour mettre la main sur son trésor d’Isen-boyard. Chaque troupe a donc été mise à l’épreuve dans les différents postes organisés par Camille et Annick. Ceci fait, les groupes ayant réussi leur périple sont ensuite retournés dans la salle de réunion et s’y sont vu offrir la chance de dérober le magot du Père Fourasse et de mettre ainsi fin à ses machinations.

Pendant ce temps, l’équipe cuisine, toujours à l’oeuvre dans l’ombre, préparait de délicieuses tartes que nous avons avalées une fois le grand jeu terminé. Sur ces entremises, les plus coquets sont allés prendre une douche, tandis que d’autres ont continué à s’amuser en profitant du temps libre pour s’entrainer pour les tournois ou faire une partie de palet breton avant le souper.

Une fois repus, nous nous sommes familiarisés avec les chants du carnet de louange avant de faire plusieurs parties de jeu de numéro sur la propriété. En guise de conclusion à nos aventures du jour, tout le monde s’est finalement retrouvé sur la terrasse pour une tasse de thé.

*Un esprit sain(t) dans un corps sain

Photos :

Montée des escaliers à la course, un essentiel du Cross-frite

Tout le monde participe, même le directeur et sa fille !

Aurélie en plein partage

L’escalade d’une bâche savonneuse, l’un des nombreux défis du fort

Un grand sourire pendant le parcours d’obstacle 

L’un des mercenaires du père Fourasse, en mode COVID-19

L’ascension mouillée de Davidson

Une partie de MarioKart les yeux fermés, guidé uniquement par la voix de ses camarades

L’équipe cuisine, toujours souriante

Le machiavélique Père Fourasse

Après l’effort, le réconfort