Contrairement à la deux chevaux qui ne nécessite pas vraiment de joint de culasse, les campeurs ont absolument besoin du jeu de numéros ! Pas de blockhaus ni de bunker, mais la version Blitzkrieg en a ravi plus d’un… Une terrasse complètement libérée, délivrée, cachetée, sans aucun meuble, sans fioriture, une terrasse que même les mouches ont délaissée. Une terrasse comme théâtre de la rivalité entre verts et oranges. Une terrasse limitée, une terrasse champ de bataille, une terrasse qu’il a fallu essarter avant que les chevilles la piétinent avec générosité. Des pieds qui dansent, se roulent, se chamboulent et trébuchent.

Plus tôt dans les affrontements, les pieds sont allés sous tente, littéralement, pour feinter les adversaires, d’autres ont fait la grasse matinée, c’était le pied ! Un pied devant l’autre, nous avons avancé dans nos activités, un peu plus calmement qu’hier. Les pieds n’ont pas fait de violon, mais après le message touchant d’Anne-Charlotte sur le Pain quotidien, nous avons entendu de magnifiques harmonies saxophonistiques et pianistiques, agrémentées de douceurs cajoniques : l’habit ne fait pas le cajon.

Avec le film de ce soir, nous avons mis un pied dans le passé pour se plonger dans une enquête sur la résurrection de Jésus. Un témoignage fort qui nous remet les pieds sur terre, entre autres. D’ailleurs, à propos de terrasse, nos chaussures de marche s’y prélassent patiemment, tout en contemplant les montagnes qu’elles fouleront bientôt… les yeux encore un peu mouillés, émues du bivouac qui les attend. C’est donc avec les deux pieds hors de la tombe, à pied d’œuvre et pas du tout au pied levé que nous nous retrouverons dans quelques jours, après un bivouac vers la montagne de la pierre d’en haut.

Que la grâce et la paix soient sur vous, gens aux beaux pieds !

Paul de Tarse