Dieu a si bien créé l’être humain. Dans son essence, l’Homme est corps, âme et esprit. La première caractéristique, cette enveloppe terrestre qu’on laisse avant le ciel, trouve principalement ses facultés à partir des sens que l’Homme possède. Et chacun de nos cinq sens peut être mis constamment à contribution pour la gloire de Dieu.

Dans les lignes qui suivront, l’organisation textuelle ne fera pas preuve de bon sens. Après tout, vous êtes prévenus depuis le titre, non ? Nous ne respecterons pas le déroulement type de la journée passée, dans son sens horaire. Ça va partir dans tous les sens : mettez-vous dans le sens de la marche et attachez-vos ceintures. Alors vous êtes prêts ?

  • Nez pour l’adorer…

Pour son entrée en lice dans le tournoi, il faut avoir du nez, bien sentir les coups. Mon adversaire va t-il utiliser son revers ou son coup droit ? le caillou ou les ciseaux ? Tirer le palet ou le placer ? Pour trancher, certains font appel à leur French flair, afin de parfaire leurs gestes. Que l’on joue ou pas, l’apôtre Paul nous exhorte à ce que nos corps entiers soient un sacrifice offert à notre Dieu. Cette bonne odeur, Dieu est capable de la sentir. Il est le premier mis au parfum quand il est question de sacrifice. De notre côté, nous sommes même “Nez pour l’adorer”, comme le chanterait le groupe Antydot.

  • Croquer la vie à pleines dents…

Les jeunes ont eu bon goût lors de la première vente. Les uns se sont laissés tentés par des chocolats sucrés, les autres par des boissons acides. Nos palais se sont par dessus tout délectés des différents mets du jour. Nous avons pu expérimenter : “Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon” (Psaume 34.9). Ce n’est pas pour autant que les jeunes vont dans le sens du verset : “Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.” En effet, nous vivons pour Dieu, et non pour notre ventre. Nous voulons à tout prix éviter l’é-goût-centrisme : avoir de l’amour pour soi mais pas pour l’autre ou pour Dieu. Ce péché, comme celui cité en Proverbes 5.4, a un goût de miel au début, mais à la fin, il est amer comme l’absinthe. Ainsi les conséquences des péchés s’avèrent souvent salées, et troublent nos sens .

  • Bien vu !

Alors gardons l’œil ouvert pour ne pas laisser le péché sur le pas de notre porte. “Je n’ai pas péché aujourd’hui !”. Mon œil, ouais ! L’orgueil crée en chacun de nous l’illusion d’optique d’être bon. Mais c’est un mirage. Même sans lunette, nous voyons bien que nous sommes perdus sans l’aide de Dieu. Pas besoin non plus d’œil de lynx pour examiner les plus sombres détails de mon âme. Cela est rendu possible par le moyen du Saint-Esprit, que nous avons étudié aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle nous chantons que Dieu soit seul notre vision. D’ailleurs, si nous sommes réconciliés avec Dieu, il n’a pas un regard froid mais bienveillant à notre égard, grâce à l’Esprit qui est en nous.

  • Tendre l’oreille pour l’écouter !

A juste titre, ce soir nous étions à l’écoute de Dieu lors du Chill Spi organisé par Jesse. Pas de représentation grandeur nature du tympan de Conques, mais quelques postes différents sur la propriété. Le seul cadre institué fut le silence et l’écoute. A ce propos, l’écoute encourage beaucoup, si quelqu’un la pratique. Les colons considèrent également qu’il est adéquat de l’appliquer coûte que coûte. Plutôt qu’une course à la causerie ou la discussion, l’Epitre de Jacques est claire là-dessus : recourir à l’enclume plutôt qu’à la langue est à tous les coups recommandé. Sans conteste, sans surprise et sans discussion aucune, ce chill spi a fait sens et sensation. Ça c’est super !

  • Pas touche !

Pour l’activité de cet après-midi, les jeunes ont fait des pieds et des mains pour permettre à leur équipe de capitaliser de nombreux points précieux pendant la petite compétition prévue par notre copain David. Touchés par la grâce, on se demandait comment certains tenaient encore debouts après de durs combats : leurs mains ont frôlé les sautoirs, intercepté des balles de tennis, piqué des chaussures. A ce stade de la compétition pas de cadeau. Personne n’a été brossé dans le sens du poil.

Ces cinq sens que sont l’odorat, le goût, la vue, l’ouïe, le toucher sont si souvent présents et sollicités lors de ces intenses interstices. Pensons à tout remettre à notre Dieu qui a conscience de notre impuissance.

Le staff aîné 2.

La tresse a bon goût ? Il est bon d’avoir son anniversaire lors d’un camp

Une animation : “Questions pour leur balcon” a été créé de toutes pièces pour ambiancer les campeurs. Les gens du haut ont été victorieux de 6 à 5 sur les gens du bas.

Opla ! Marcher au pas… ou pas…

Un poste où la langue française est testée. Pas de courrier envoyé mais bien des lettres à mettre dans le bon sens

En tant que staff, beaucoup signent pour l’écoute des consignes. C’est le signe de se sentir dignement respecté, comme cette équipe nous l’exemplifie si bien

Des sœurs sans dessus dessous. Bras dessus, bras dessous

Quel flair ce joueur ! Quelle plaie ce joueur ! Mais au final, c’est toujours le fair-play qui gagne !

Glouglouglou. L’eau est précieuse. Le défenseur se doit de rapidement rentrer dans sa zone, relever la bouteille et adopter une meilleure défense

Après un affrontement de haut niveau, le niveau d’eau restante est faible

Un jeu et des jeunes assez touchants