Chers,

Les choses sérieuses commencent ! La journée commençait par un schéma plus ou moins classique, jusqu’au dîner (alias déjeuner pour nos amis français), soit réveil, cross-frite avec Jean-Bert, (petit-)déjeuner, vaisselle/service, réflexion apportée par Alexis sur la séparation de l’homme avec Dieu et les tentations. Toutefois d’imposants sacs de randonnée juchés le long de la terrasse lors du repas de midi trahirent un départ imminent pour une distante destination. Une première descente jusqu’à Zweilütschinen mit à l’épreuve les genoux les plus fébriles, mais aussi le sens d’orientation d’un petit groupe qui pensait s’en sortir sans membre du staff. La légère montée dans la vallée jusqu’à Grindelwald permit cette fois-ci au staff de tester leurs connaissances en matière de lecture de carte et de communication. Une dernière montée jusqu’à Grindelwald arracha les dernières forces de certains campeurs, mais rendit l’arrivée à l’auberge bien méritée. Une fois le casse-tête de l’attribution des chambres résolu et la panse satisfaite par un agréable buffet, la soirée fut reposante, avec un témoignage et des chants, au bord du feu.

Le buffet du lendemain matin rivalisa avec celui du soir, la météo malheureusement moins. Le plan B dut être activé. La croix sur le Faulhorn fut difficile à digérer, le petit déjeuner un peu moins. Le plan de secours ne fut pas exempt de tout effort, et une surprise fut promise à la fin du labeur. La récompense fut plaisante. En effet, peu de campeurs avaient déjà eu la chance de pratiquer de la luge d’été. Bien que le château gonflable ne faisait pas partie de la récompense, il ravit tout autant les campeurs les plus enfantins. Après d’innombrables descentes en luge sans encombres (à une exception près, mais il s’agissait d’un staff donc soyez sans craintes), la descente jusqu’à Grindelwald fut mise en place, par la force des jambes pour les plus téméraires, par la force d’un câble pour les plus contemplatif du paysage et amateurs de la musique accordéoniste du téléphérique. Le retour en train jusqu’à Lauterbrunnen rendit quelques forces aux plus ambitieux des campeurs, afin d’attaquer la mytique montée Lauterbrunnen-Isenfluh chronométrée et sous la pluie. La cuisine nous attendait de pieds fermes, avec les délicieuses lasagnes qui ont eu la vertu de soigner les moindres bobos. La soirée reposa les corps et raviva les esprits, avec un intéressant film où un étudiant devait défendre l’existence de Dieu. La nuit fut des plus reposantes, avec le doux clapotis de la pluie sur les tentes.

Brunch succulent à la Jugendherberge

 

L’équipe des vaillants winners

 

Petite descente au calme en luge d’été entre 2 averses

 

Sourires présents à l’unanimité

 

Ouf, tout le monde est là

 

Qui est arrivé le dernier ?

 

Peu de stress avant la descente

 

Dernières infos avant le départ