Comme vous le sentiez arriver, il fut bel et bien là. Pour rappel, ce bivouac devait initialement avoir lieu quelques jours plus tôt, mais a été reporté pour cause d’humidité. Et pourtant, le ciel du début du jour 7 ne semblait pas mettre en confiance les campeurs. La météo ne se trompait pourtant pas, et le camp parti, tel un seul homme sous un soleil brillant, à la conquête du Saustal. Après respectivement 502 mètres de montée et 1 mètre de descente, le camp posa le campement et dressa, tel des champignons, des tentes plus belles les unes que les autres, tant les “gothard”, les “Toblerone” que les “Berlinoise” . Après plusieurs comptages des campeurs, nous dûmes nous rendre à l’évidence: il manquait un(e) campeur(se) à l’appel ! Certains membres de la direction partirent alors à sa recherche et c’est avec succès que quelques temps plus tard, le(la) campeur(se) revint, étonnamment bien serein(e). La soirée se poursuivit ainsi, en deux groupes distincts, boys and girls, autour d’un feu accompagné d’un bon cervelas grillé, de quelques crudités et de pommes de terre. Le cake au carambar remporta un franc succès ! Après de beaux partages et confessions, avec quelques marshmallows grillés, la nuit fut fraîche et sombre pour certains, humide et étoilée pour d’autres !
6:00 tapante, la troupe se réveilla gentiment… Le temps de plier tentes et couvertures, avaler le petit déj’ et embarquer le picnic, le groupe chamois se mit rapidement en route pendant que le groupe marmottes finissait gentiment de plier le camp, sous l’oeil vigilant de Laurent notamment. Les chamois escaladèrent avec hâte cette tant convoitée Schwalmere. Le sommet, du haut de ses 2777 mètres, dû s’avouer vaincu peu après midi. Nous saluerons les beaux gestes d’Yvann et Timotheo qui n’hésitèrent pas à redescendre pour décharger les sacs de ceux dont l’oxygène commençait à manquer. Le groupe se sustenta par de succulents cakes salés, puis par une pensée de Fabien sur la joie qui peut nous habiter malgré les circonstances. L’activité phare de ce sommet fut la mythique descente sur les névés, où le style fut très travaillé. Le retour se fit par contournement des Lobhörner et une descente sur le Sulsee (+baignade et pêche), voire même une course jusqu’au chalet. Le groupe marmotte privilégia un moment plus long au Sulsee, et ramenèrent même quelques vairons (Phoxinus phoxinus) au chalet, poissons qui sont désormais entretenus par les plus grands soins. Les mythiques lasagnes mirent du baume au coeur et au ventre des troupes et nous firent oublier nos petits bobos. La soirée se fit en silence, dans un parcours spirituel de différents postes pour réfléchir à sa vie devant Dieu.
Un staff confiant pour ce bivouac
Des campeuses encore innocentes face à la nuit rude
Mode d’emploi pour les cervelas
Le modèle Gothard en premier plan, Toblerone au second plan,
Des filles qui ont su s’autogérer pour leur feu
Un moment de chant encore en commun…
…tout en instrumental
Un départ serein pour les chamois
Un Saustal dont on ne se lasse jamais
Evaluation de l’état des troupes
Etape intermédiaire
L’assaut final du pierrier
Petit coup marketing d’Isenfluh
Nos si souriants Geiser
Nos dinosaures qui font presque partie du décor
Un Fabien qui a su prendre son envol…
…suivi d’un David qui perdit quelque peu pied…
…bientôt rattrapé par un sûr Sam
Quelques nuages éparses qui eurent raison du paysage à défaut de notre enthousiasme