La Suisse met finalement son plan d’exécution de 1940 en place : la population sera donc confinée en montagne, face à la menace imminente d’une guerre. Ce n’est donc pas moins de 64 jeunes qui sont venus chercher refuge dans un camp d’un petit village reculé des Alpes Suisses, dénommé Isenfluh.

Nous recensons les diverses nationalités suivantes : suisse, française et portugaise.

Mais le périple ne fut pas de tout repos pour venir chercher cette terre d’asile. Le convoi est parti du territoire genevois, pour longer ensuite stratégiquement le lac en direction Nord-Est (Lausanne) avant d’atteindre la capitale en contournant le lac de Neuchâtel. Le dernier tronçon nécessitait l’expertise du conducteur pour gagner le point de rassemblement de Lauterbrunnen. Notons que plusieurs parents trouvèrent d’eux-mêmes ce lieu pourtant bien retiré au cœur des Alpes.

Une fois l’effectif au complet, le général harangua les troupes et donna les dernières directives aux lieutenants des différentes sections. Chaque troupe s’engagea alors dans une ascension du bourg d’Isenfluh (un peu plus de 1’000 m d’altitude, mais nous ne pouvons livrer plus de renseignements pour des raisons de confidentialité). Chacun pu découvrir ou retrouver ses compagnons d’arme, et se familiariser avec le lieu de campement.

Brigade Mönch
Brigade Schynige
Brigade Eiger
Brigade Loucherhorn
Brigade Jungfrau
Brigade Bira
Brigade Männlichen
Brigade Ussri

Un délicieux ravitaillement remis du baume au cœur de ces jeunes loin de leur foyer. La troupe cuisine à l’aide des pasta-carbonara confirma même qu’elle était très qualifiée et qu’elle se révélait une alliée de luxe !

Un jeune campeur armé d’un magnifique sourire a même pu souffler ses 13 bougies (ou presque)

La soirée attaqua avec une présentation des responsables en chef du campement et de son fonctionnement, avant de permettre aux jeunes soldats de faire plus ample connaissance.

Tout individu se retrouva affilié à une identité inconnue de lui-même (objet, pays, personnage…) et avait pour cible de la découvrir en recueillant des renseignements auprès de ses compagnons de régiment. Stratégie et tactique étaient de mise et nombreuses ont été les victoires.

De jeunes soldats en quête de leur identité secrète

Le commandant David laissa par la suite la tâche au brigadier Fabien d’introduire les règles et objectifs de cette mission de 10 jours. 

La journée s’acheva avec un court témoignage d’anciens survivants de l’opération 2021 et un moment de chant en camaraderie. Un repos bien mérité fut finalement octroyé bien qu’un orage d’une rare violence, à décoiffer une tente, faisait rage à l’extérieur.

On se réjouit de vous faire part de nos prochaines aventures !