Après une météo clémente en début de camp, Isenflotte a pointé le bout de son nez aujourd’hui pour le rafraichissement de tous. Mais n’allons pas trop vite en besogne puisque la journée a débuté sous un soleil que certains qualifieront de chaleureux et d’autres d’énervant tant il chauffait nos dos dès le matin sur la terrasse.
Il est à noter qu’Isenflotte s’est fait sentir avant même le premier amoncellement annonciateur de gros nuages gris dans le ciel puisque l’activité de l’après-midi a été déplacée le matin. Il s’agissait pour les équipes de campeurs de rallier divers postes dans Isenfluh dans l’espoir d’y réussir l’énigme ou le défi proposé et ce avec une précision horlogère.
Puis, une délicieuse ratatouille dans l’estomac, tous ont pu bénéficier du message de Lévy sur le sixième commandement : tu ne commettras pas de meurtre. Et alors que la pluie commençait à tomber dehors, nous avons pris conscience que parce que traiter son prochain d’idiot est déjà un meurtre aux yeux de Dieu, nous sommes tous des tueurs en série. Mais la bonne nouvelle apportée ensuite ne pouvait en rien être ternie par l’eau tombant sur la propriété ni le tonnerre retentissant au loin. En effet, nous nous sommes souvenus du sacrifice de Christ et que par ce biais, Dieu nous considère comme justes.
Profitant d’éclaircies, les campeurs ont pu profiter d’une douche et d’une médit’ par troupes. En parallèle, une vente s’est organisée permettant à tous d’acquérir boissons, cartes postales, livres et autres sweatshirt oversize.
L’appétit des campeurs est un mystère insondable. Alors que les calculs étaient bien rôdés et les quantités éprouvées, nous avons dû faire face à une pénu-riz qui fut bien heureusement vite comblée par notre valeureuse équipe cuisine.
Le soir, alors que la pluie était à nouveau de la partie, les soixante jeunes ont pu écouter trois ateliers de leur choix préparés pour leur donner des pistes pratiques dans des domaines tels que l’influence négative de l’entourage ou la gestion du temps.
Et alors que les gouttes continuent de perler, ruisseler, dégouliner sur leurs toiles de tentes, les campeurs (et leurs huit moniteurs) sont lovés dans la paille. Sûrement bercés par le martellement de milliers de gouttes venues du ciel où les nuages entre eux ne parlent que du vent, s’il sera clément et les laissera arroser notre campement ou les poussera vers d’autres emplacements.









