En ce huitième matin, le réveil a été décalé d’une heure, permettant à tout le monde de récupérer du bivouac dans des couchettes confortables. En effet, nous étions cloqués et nos pieds étaient claqués.

Un cross fit spécial étirement des muscles courbaturés et endoloris a été mené par Tic (sans Tac, Tuc et Toc, vous l’aurez compris). Et, accompagné du soleil matinal, les campeurs ont pu profiter de leur méditation personnelle.

Ensuite, un petit-déjeuner, pantagruélique sur les bords, a donné de l’énergie à tous pour entamer les services.

DomDom a ensuite donné le message sur la crucifixion. Dieu nous aime mais nous avons tous péché, ce qui fait que nous méritons tous la mort. Mais nous avons un pardon gratuit car Jésus-Christ est mort à notre place.

Ensuite, des quarts de finale, voire des demi-finales se sont jouées tandis qu’une deuxième vente se préparait. Notre DJ écloppé a repris du service pour l’occasion, toujours accompagné de son équipe survoltée mais aussi de drôles de fumigènes improvisés.

À midi, nous avons dégusté des hot-dogs garnis de sauces diverses et variées et avons pu regoûter aux fameux cookies du bivouac, ceux qui étaient à en tomber par terre.

L’après-midi a été consacré au jeu des numéros. Notre champ de bataille s’est trouvé être l’endroit que l’on appelle communément « le fort ». Il s’agit de plusieurs grands rochers couverts de mousse et d’arbres offrant aux défenseurs cachettes et cavités. Le tout se trouve dans une cuvette forestière au sol jonché de myrtilliers.

Deux parties classiques ont été disputées. À chaque fois, les défenseurs l’ont emporté, laissent penser que le fort était imprenable. La dernière partie a vu s’opposer les staffs à la défense et les campeurs à l’attaque. Et là, double coup de tonnerre : les campeurs, donc les attaquants, ayant montré une vaillance et une bravoure hors du commun ont réussi à défaire l’équipe des staffs.

La méditation par troupe s’est faite soit sur place, soit au chalet, en alternance avec les douches. Puis, la cuisine nous a régalés avec des fajitas puis des glaces.

Le jeu de la veillée était une pyramide des défis. Les campeurs étaient répartis par binômes dans les étages d’une pyramide. Le but était d’être à son sommet à la fin de la soirée. Pour grimper, il fallait provoquer en duel un binôme de l’étage strictement supérieur au sien. Ainsi, sur la propriété se sont affrontés des d’Artagnan à l’épée en spaghettis, des ingénieurs en flottaison, des joueurs de morpion ou encore des experts en épices.

Finalement, les campeurs ont pu regagner leurs tentes pour reprendre des forces en vue de demain qui sera la dernière journée complète du camp.