Le premier jour de notre bivouac a commencé en douceur puisque nous ne sommes partis qu’en tout début d’après-midi. Ce qui a permis à nos 48 campeurs de vivre une matinée normale quoi qu’allégée. En commençant par le cross fit, animé par Toc et Tuc, les acolytes méconnus de Tic et Tac.

S’en sont suivis la méditation personnelle et le petit-déjeuner. Puis les services ont pu être effectués de manière abrégée, la suite de la matinée s’annonçant chargée.

Guillaume nous a ensuite parlé du texte du jour qui concernait le mariage. Trois points étaient à retenir. Tout d’abord, Jésus ne nous dit pas quoi faire ou ne pas faire mais nous apprend comment aimer. Ensuite, Dieu a donné un cadre saint pour le mariage. Et enfin, Dieu est conscient de notre péché et a envoyé Jésus pour nous en délivrer.

Après l’annonce que nous partions en bivouac, les campeurs sont allés préparer leurs sacs. Étape finale avant le départ : un bon repas. En l’occurrence, une croziflette (une tartiflette où les pommes de terre ont été remplacées par des crozets). Il a été pris après un « bon appétit » chanté en harmonie.

Le coup d’envoi donné, tout le monde s’est acheminé vers le Saustal sous le soleil estival. De forêts ombragées en escaliers empierrés, les campeurs ont gagné en altitude. Jusqu’à ce qu’au détour d’une prairie, une magnifique vue s’offre à eux. Au fond d’une vallée, sinuait un serpent argenté : le Sousbach. Ce dernier était comme un sillon dans un écrin d’herbes et de fleurs en tout genre.

Une fois arrivés, les campeurs ont pu profiter d’une méditation par troupes dans cet écrin enchanteur avant de s’atteler au montage de notre campement. Nous avons dormi dans des tentes dites « Gothard », parfait équilibre entre rapidité de montage et protection contre le vent et l’humidité.

Le repas s’est fait autour du feu, pâtes et cervelas dans l’assiette. Il n’a été interrompu que par l’invasion d’un troupeau de chèvres d’humeur joyeuse. Ces dernières ont d’ailleurs permis à notre cher photographe de renouer avec ses talents de photographe animalier.

Au menu de la soirée, louange et témoignages de campeurs et de staffs. Ces récits de vie ont permis de voir combiens Dieu soutient dans l’épreuve, nous utilise pour faire du bien et reste fidèle malgré notre orgueil.

Nous avons ensuite pu déguster notre dessert composé de marshmallows grillés mais surtout de cookies à en tomber par terre.

Et alors que le feu était mort dans son foyer, nos 48 campeurs se serraient dans leurs tentes pour passer cette nuit de bivouac.

Au deuxième jour, le réveil a été matinal. Ce qui n’avait pas empêché la rosée de se déposer en quantité sur nos toits de toile.

La première activité a été de démonter notre campement, chose faite rapidement. La deuxième a été d’assister à une nouvelle invasion de chèvres au tempérament toujours aussi badin et primesautier. La troisième a été de déguster le petit-déjeuner spécialement amené par l’équipe cuisine dans un timing parfait.

Les campeurs se sont ensuite séparés en deux groupes : celui de la grande marche et celui de la moyenne marche.

La grande marche avait pour objectif la Schwalmere. Ce sommet donne une vue imprenable sur les lacs de Thoune et Brienz. Et, cerise sur le gâteau, il permet d’approcher la neige de très près.

La moyenne marche permettait, quant à elle, de rallier le Sulsee, sublime lac aux eaux turquoise habité par de sympathiques petits poissons.

La méditation personnelle et le message ont été faits séparément par les deux groupes. Le texte du jour nous appelait à rester éveillés, à se préparer au retour de notre Dieu. Depuis que Jésus est parti, nous somme dans les temps de la fin ; mais quand il reviendra, rien ne sera plus comme avant. Il fera toute chose nouvelle et nous serons pour toujours avec lui.

Finalement, les deux groupes ont emprunté la même descente à une heure d’intervalle. Cette dernière, principalement forestière, arrive directement au-dessus du chalet.

Ainsi donc, le Seigneur nous a fait la grâce de nous épargner toute averse, ce qui est très agréable lorsque l’on randonne ou que l’on dort dehors.

La douche faite, tous les campeurs se sont attablés devant de généreux plats de lasagnes ainsi que plusieurs desserts à choix.

Pour la veillée, ils ont pu visionner le film La voix du pardon racontant une partie de l’histoire du musicien chrétien Bart Millard notamment sa conversion ainsi que les coulisses de son morceau I can only imagine.

Maintenant, nos 48 pupilles profitent probablement du confort de la paille, couchette royale après la nuit spartiate d’hier.