L’introduction de la journée commençait par le même refrain que d’habitude. Un lever couplé à une médit’ donnait le tempo. L’avant-dernière journée complète débutait tambour battant. D’un seul c(h)œur, d’une seule âme les jeunes se mettaient au service après un p’tit déj’ précédé d’une magnifique mélodie.

Après le message, nous célébrions le Seigneur avec la guitthith, l’instrument à cordes et le tambourin. Si cette symphonie se synchronise d’un seul choeur, elle sera une sacrée musique. Surtout si elle s’entrelace et se mixe à des cœurs sincères envers notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. Jesse, musicien, auteur-compositeur et artiste a plus d’une corde à sa guitare. Sara, quant à elle, en a davantage de cordes avec l’instrument aux touches noires et blanches. Le compte est donc vite fait.

L’après-midi nous offrait un temps magnifique et une piscine quasi privatisée pour le camp. La trame sonore était multiple et venait de toute part : plongeons en bruit de fond avec des goulettes qui se répondaient en canon, des sons de balles smatchées au beach volley et au ping-pong, ou encore les pas qui foulaient l’agréable pelouse (quelle grass !) lors d’un toro où certains faisaient 33 tours.

Le retour en train nous obligeait d’être à l’heure à la gare. Il ne fallait pas y aller pianissimo mais avoir une marche avec une vitesse crescendo. Lâchés à Zweilütschinen, les campeurs grimpaient ce sentier un peu casse-patte. L’enjambée des jeunes n’était pas synchronisée : la foulée des plus lents pouvait se compter sur les temps d’une blanche, et celle des plus rapides sur le temps d’une noire.

Après le délicieux repas du soir, une soirée variée proposait aux campeurs le choix entre des moments de louange, de tournois et de jeux de société. Mais il n’était pas encore temps de mettre la clé du sous-sol sous la porte (je voulais faire une blague avec clé de sol, mais je ne sais pas si vous l’aviez vue !). L’outro c’est pour demain. La dernière journée se chargera des adieux.

Le staff aîné 2.

Pas de croche-pattes autorisés. De toute façon, il n’y a pas d’anicroche entre ce frère et cette sœur

Les campeurs ont failli avoir une syncope en voyant le car de pizzas et ses quarts de pizzas

Il ne fallait s’efforcer pour écouter C4C en avant-première lors d’une composition qui sortira le 11 juin 2022. Talentueux et visionnaire

Certains joueurs sont des ténors dans leur pratique

Une ronde ne fait pas de mal de temps en temps pour les campeurs qui méditent

Trois campeuses prêtes à goûter des pizzas ayant des notes de poivrons et tomates

Pour cette marche, nous n’étions pas à court d’eau, mais plutôt à cours d’eau

Les interlignes sont bien remplies par 5 campeurs et un staff à qui l’on pourrait attribuer les meilleures notes

Lors de certains chants trop bas, les notes descendent parfois “à la cave”. D’autres sont au-dessus de ça, et montent jusqu’au grenier

Une audience qui entend le cœur du prédicateur battre la chamade