Aujourd’hui, nous diffusons le dernier épisode de cette saison spéciale « moyens de locomotion » ; le vénérable autobus1 est à l’honneur.
Après un réveil en quatrième vitesse, les jeunes s’embarquèrent dans une mission de rangement à grande échelle. En effet, à l’approche de la fin du séjour, les tentes doivent être vidées de leur contenu et nettoyées en vue des travaux de fermeture. Ces quelques tâches accomplies sous la conduite vigilante (mais bienveillante) de leurs chauffeurs respectifs, tous s’attablèrent sur la terrasse pour un petit-déjeuner bien mérité.
Celui-ci avalé, les travaux de remise en état reprirent, mais cette fois sous la forme d’une version boostée des services usuels. La vaisselle fut astiquée, la terrasse balayée, la salle de réunion rangée, le réfectoire panossé et les sièges des toilettes récurés. Ces trajets réalisés, nos passagers s’assirent – sans banquettes – en salle de réunion pour écouter les annonces de Thibaut, notre chef de bord, et profiter d’un message d’envoi sur la fin de l’Evangile de Marc. En substance, les participants furent exhortés à s’appuyer sur notre Seigneur comme sur une main courante tout au long de leur vie.
Sans haltes, nous quittâmes Ds Gründerhus et nous rendîmes ensuite à pied à la gare routière de Lauterbrunnen pour rejoindre le car de nos chers petits voyageurs. Malheureusement, nous ne pûmes pas faire d’arrêt dans un abribus lors de la descente pour nous abriter de la légère bruine montagnarde. Nonobstant ce léger inconvénient, notre route le long de la voie conduisant à la station fut très sympathique, en grande partie grâce aux excellentes discussions que nous avons pu entretenir. Certaines de celles-ci ont bien évidemment porté sur la Loi sur la durée du travail et son ordonnance afin que les participants ne soient pas surpris par les pauses inopinées du chauffeur du car dans lequel ils s’apprêtaient à embarquer.
Une fois arrivés à notre destination, en face des énormes roues du bus, les éclats de rire de la descente cédèrent la place aux adieux larmoyants de nos ouailles. Leurs bagages transférés dans le bus, nos passagers d’une semaine quittèrent le terminal à destination d’autres cieux.
clap
1 Monsieur et Madame Bus ont un fils, comment s’appelle-t-il ? 2
2 Otto Bus :-).