Un sentiment de mélancolie envahit le camp pour ce dernier jour entier ! Les comptes Insta et Snap sont soigneusement échangés, voire même corrigés si certains ont eu le malheur d’écorcher des noms. Toutefois, chaque moment de la journée a été suivi avec enthousiasme par tous. Dans la matinée, Daniel partagea une réflexion en lien avec la tour de Babel : nous possédons tous une brique, mais nous pouvons choisir de la poser sur une tour m’as-tu-vu bien haute mais malheureusement fragile, ou alors de bâtir un édifice durable sur un fondement solide, celui posé par Jésus. L’après-midi fut un temps particulier pour le groupe, où chaque troupe put s’éloigner quelque peu du camp et débriefer des moments qu’ils avaient vécus. Une fois de retour, des instants festifs s’ensuivirent. La soirée “Civilisations”, tant attendue, mais qui a aussi soulevé tant de questionnements, commença par un succulent poulet-patates dont seule l’équipe cuisine en a le secret, entrecoupé par le rap d’un campeur, enchaîné par un jeu de postes où chaque équipe pouvait récolter des ressources, respectivement en usant de leur adresse, leur esprit d’équipe, leur force pure, leur stratégie, leur aptitude à déchiffrer ou résoudre des casse-têtes. Une fois ces ressources acquises, les groupes pouvaient construire leur civilisation. La civilisation la plus florissante fut, après un intense suspens et une esculente glace, l’équipe assyrienne, encore bravo à elle ! Les finales des tournois, à savoir badminton, feuille-pierre-ciseaux-papier-caillou, course route-terrasse, basket à 2, ping-pong et babyfoot furent également de la partie.

Finalement, le jour tant redouté arriva : dernier cross-frite, dernière médit’, dernier déjeuner, derniers services, dernier partage de Daniel (avec une habile illustration d’une valise qu’on transporte et qui contient des bénédictions à partager autour de soi, comme Abraham l’a fait), derniers chants… puis nous voilà en route, les tentes et le chalet laissés derrière disparaissent petit à petit à l’horizon, cette descente jusqu’au bus qui nous parait si rapide, 2-3 campeurs qui plaisantent encore ça et là ignorant ou refusant de voir ce qui nous attend… Et enfin, le drame : le bus qui arrive, et qui nous arrache sans scrupule nos enfants après quelques câlins intenses. La douleur ressentie par cette séparation sera probablement répétée aux arrêts de bus séparant les campeurs les uns des autres. Notre consolation demeure toutefois que les campeurs seront accueillis par leurs proches, proches qui ont certainement beaucoup dû leur manquer.

2 rendez-vous ont quand même été proposés aux campeurs, en attendant le camp de l’année prochaine, pour la reconnexion du 9 novembre 2019 et un weekend du 7-8 mars 2020.

C’est ici que ce E-senfluh Cadet 1 (2019) s’achève. Si la vie du staff vous intéresse, nous feront encore quelques rangements jusqu’à demain midi, où nous nous quitterons suite à un petit repas à Interlaken. 4 staff enchaîneront toutefois avec l’Aîné 1, où nous transmettront également les news.

À bientôt

Les Romains de la soirée

 

Le fameux “lancer de la petite balle sur le panier de basket sur la tête de l’autre”

 

Un Etienne qui mange en toute grâce

 

Une intéressante diversité dans les choix de civilisations

 

Une intense finale de la course route-terrasse

 

À la conquête de l’Europe

 

Beaucoup d’application dans le tir à l’arc

 

Comment rassembler le groupe sur la terrasse…

 

Un rangement des tentes efficace

 

Dans l’attente du bus

 

Des adieux plus déchirants les uns que les autres

 

Mais quand même une énorme reconnaissance de ce qu’on a vécu