Sacs plutôt légers au dos, bonnes chaussures au pied, l’équipe prit le chemin de l’aventure en ce jeudi bien ensoleillé.

Après un message de Guillaume sur la source du bonheur qu’on trouve en Dieu, une création magnifique et préservée nous éblouit tout au long de nos deux journées de randonnée. Paysages époustouflants, papillons virevoltants, cascades dévalant des pentes abruptes ou ciel constellé de myriades d’étoiles, il ne manqua pas de quoi nous émerveiller.

Jour 5

11h. On commença par une tranquille, quoi que plutôt raide montée jusqu’au lieu-dit « les crevasses », où nous fimes halte pour casser la croûte de nos sandwichs poulets-curry, avant de reprendre chemin sur un agréable sentier traversant forêts et prairie jusqu’au magnifique Saustal, un val magnifique qui abrita notre campement. Mais avant de s’y installer, l’appel de la rivière fut trop tentant… Nos pieds, nos jambes et les corps entiers des plus intrépides goûtent à la fraîcheur du torrent descendant de la montagne. Arrivé au lieu de camp en milieu d’après-midi, nous nous lançâmes dans l’incontournable des camps Jab, le jeu des numéros. Dans ce même lieu magnifique, un renfoncement du terrain entouré de montagnes, autour d’un lac bordé de sapins, nous soupâmes autour du feu, tels des trappeurs y grillant cervelas et chamallows. Les vives flammes nous réchauffant et nous éclairant alors que le jour laissait sa place à la nuit, nous poursuivîmes ces moments mémorables en louant le Seigneur et en écoutant plusieurs staffs nous partager leur témoignage.

La nuit qui suivit, à « l’auberge de la Grande Ourse », a été (très) fraîche, mais le spectacle constellé d’étoile et de météorites qui s’est offert à nos yeux fatigués en valait clairement la peine!

Jour 6

Dur, dur d’émerger des sacs de couchage pour accueillir la morsure du froid à 6h du matin, moment du réveil… Et pourtant, les jeunes unirent leurs efforts pour tout ranger, replier les carrés militaire et faire la chasse aux déchets.

Treize vaillants campeurs prirent le chemin pour attaquer la Schwalmere, un sommet culminant à 2777m d’altitude. Ces valeureux marcheurs bravèrent plus de mille mètres d’une montée souvent raide et assez technique…les mains furent régulièrement mises à contribution. Mais la beauté des paysages se déroulant tout au long du chemin et la vue panoramique du sommet en valaient bien la peine!

Le reste du camp opta pour une variante plus courte et plus tranquille qui les mena au Sulsee en passant par Sousegg (pour les connaisseur ;)).

Ereintés mais heureux de leur deux jours passés en plein air, les jeunes firent honneur aux lasagnes et aux tartelettes aux fruits rouges préparés avec dévouement par nos chère cuisinières. La détente continua avec la soirée cinéma… Quoi de plus relaxant, après ces gros efforts physiques auxquels tous n’étaient pas habitués, que de grignoter du popcorn devant un bon film?

 

Dernier petit bout de descente… (depuis Sulsee)

Redescendre la Schwalmere-par le bon chemin!

Dernier petit bout de montée avant le sommet