Ça y est, nous entamons déjà notre dernière journée complète à Isenfluh. Ce n’est pas pour autant que nous nous laissons gagner par la nostalgie, encore plein de belles choses nous restent à vivre ! Après un cross-frite sportif et une médit’ personnelle, la matinée fut rythmée par les services, une vente et un message de Dan. Voici quelques notes sur la réflexion apportée par le chef de camp : “aimer Dieu de tout son coeur, de toute sa force et de toute sa pensée, ainsi qu’aimer son prochain comme soi-même, représentent les deux plus grands préceptes de la loi. En respectant le premier, c’est naturellement que nous obéissons aux 4 premiers commandements et en observant le second, nous nous conformons aux 6 commandements suivants”.

Avant-dernière médit’ perso pour Lélia et Anaël

En début d’après-midi, chacun pu prendre un temps privilégié hors du camp avec sa troupe. Ce moment propice aux partages, permit de revenir sur les souvenirs créés lors de ces 10 jours, faire un point sur les objectifs fixés à l’arrivée et profiter de ces derniers instants avec son groupe.

De retour au chalet, la grande activité “Insolitos”, composée de 8 postes, fut lancée. Les équipes s’affrontèrent sur des questions de culture générale, des défis sportifs ou encore des épreuves d’habileté.

Quelle équipe tiendra le plus longtemps ?

Le grand jeu fut entrecoupé par le repas, chacun eu alors l’occasion de sortir son haut le plus chic et son bas le plus choc. Les déguisements, plus étonnants les uns que les autres, apportèrent un grain de folie à la soirée. Eurent également lieu, les tant attendues finales de tournois. C’est un public plus que déchaîné qui encouragea nos finalistes, suspens et camaraderie étaient à leur comble.

La veillée fut par marquée par des parties de Just dance enflammées et la possibilité pour certains, de faire part aux autres de leurs dons et talents au travers d’un morceau de piano, d’une démonstration de jonglage ou encore, d’une interprétation poétique en musique.

Souriez !
La joie communicative de Laura et sa mono Carla
Un campeur méconnaissable
Victoire pour Timée et Matthieu !
Flashmob improvisée
Des campeurs dans leur plus bel accoutrement

La journée prit fin autour d’un feu pour un moment de louange et prière. C’est sous un ciel étoilé et le coeur reconnaissant, que les campeurs regagnèrent pour la dernière fois leur lit de paille.

Moment au coin du feu

Huit heures du matin à peine et la voix de Fab retentit ” Voilà, voilà, c’est gentiment l’heure de te lever et 3,2,1 tu peux faire ton sac ! “, une préparation des affaires nécessaires pour la journée substitua au cross-frite. Quelle troupe sera la première parée au départ ?

Des sacs fin-prêts
(Avant) dernière couche de crème solaire avant le départ

Une fois la panse pleine et les services effectués, le camp entama une descente rapide jusqu’à Zweilütschinen. Un trajet en train et une promenade de 30 min plus tard, le magnifique lac naturel du Burgseeli se dessina au loin. Tous furent surpris par sa beauté et par le cadre qu’il offrait. C’est donc sans se faire prier, que nos jeunes, avides de fraicheur, se jetèrent à l’eau après le repas. Commença dès lors, une lutte acharnée sur l’immense pieuvre gonflable. Qui des suisses allemands ou des jabistes y règnera en maître ? Les moins bélliqueux, trouvèrent leur bonheur en sautant du 2, 5 ou 7 mètres ou encore, en se laissant bronzer au soleil sur la plateforme flottante. Suite à une après-midi plus qu’appréciée par les campeurs et une paix retrouvée avec les nageurs locaux, l’heure du retour fut sonnée.

Des jeunes hilares dans le train
Médit’ par groupe dans un cadre bucolique
Prise d’assaut du Burgseeli
Baignade entre filles
A l’abordage !
Moment de détente au soleil

Stop ! Tout le monde descend ! Le camp sorti à l’arrêt de Lauterbrunnen pour une 4ème montée, de nouveau chronométrée. Certains puisèrent dans leurs dernières forces dans l’espoir de battre le record tant convoité. L’encouragement et la solidarité en poussèrent même quelques-uns à réaliser des exploits sportifs, jusque là inimaginables pour eux. Douche, repas et avancée des tournois suivirent.

Douche glaciale pour ces jeunes

La soirée fut marquée par deux témoignages émouvants, nous rappelant que le Seigneur oeuvre encore puissamment dans les coeurs et se révèle de manière parfois extraordinaire dans des vies. Pour finir, Léo nous apporta le message sur le thème du jour : la convoitise. Il nous exhorta à regarder à ce que Dieu nous donne et de vivre pleinement le contentement. En effet, nous avons tout en Lui.

C’est ainsi que s’acheva cette belle journée, on se réjouit de vivre la dernière journée complète demain !

Une journée remplie de défis s’annonce ! Après un réveil glacé pour certains et un cross-frite sportif, les jeunes reprirent des forces lors du petit-déjeuner, profitant de ce dernier repas offert jusqu’au souper. Par la suite, Samuel et Carla nous apportèrent un message, respectivement sur le vol et le mensonge. Les deux monos nous rappelèrent que ces travers sont bien plus présents dans nos vies que nous le pensons. A nous d’y être attentifs et de se laisser toujours plus façonner à l’image de Christ.

Une campeuse brusquement arrachée de son sommeil

En fin de matinée, Tom lâcha nos aventuriers dans la touristique vallée. Dans leur besace, une carte, un concombre et 3 francs par personne pour se substanter. Aux équipes d’élaborer le parcours le plus stratégique, gérer leur budget et d’éviter le redoutable drapeau pénalisant de plusieurs minutes. C’est au bout de 2h56 que la première équipe acheva son odyssée. Certains, avides de victoire décidèrent même de terminer l’expédition à jeun. Bien des défis furent relevés lors de ce “Lauterbrunnen express”.

3, 2, 1, partez !
Nouvelle couverture pour l’album Abbey Road des Beatles
On donne tout pour le cliché le plus original
Qui pourra se mesurer au redoutable Léo ?
Un berger égaré dont il faut percer le mystère
On a retrouvé Heidi !
Ravitaillement express
Juste le temps pour une pause photo

La fin de journée fut marquée par une édition revisitée d’une célèbre émission télévisée qui enflamma le public. Une bonne réponse pour doubler sa mise, une simple erreur et tout est perdu !

Maître Voiblet, gardien du précieux butin

Pour clôturer la soirée, deux témoignages poignants de jeunes campeuses sur l’importance de partager ce que l’on vit autour de soi et de mettre sa confiance en Celui qui jamais, ne nous laissera seuls, suscitèrent de profondes discussions une fois les tentes regagnées.

Chacun, reconnaissant des moments forts vécus et du cadeau divin de cette si belle météo et Création, s’endormit dans la hâte de nouvelles aventures.

C’est de nouveau sous un soleil radieux que nos jeunes émergèrent de leur profond sommeil. Exceptionnellement, le réveil fut décalé afin de permettre à tous de récupérer du bivouac. Un grand brunch (kiwis, oeufs, charcuterie, fromages, pain perdu, bircher, yoghourts, tartines…) fut proposé, ce qui en ravit plus d’un. La journée se poursuivit avec les services (ou plutôt privilèges), puis un rangement et une inspection des tentes.

En attente du cross-frite
Entrée dans l’âge adulte pour Matthieu

David nous apporta ensuite un message sur l’importance d’honorer ses parents. Honorer, ce terme puissant, qui en regroupe en réalité trois autres : respecter, obéir et aimer. En effet, Dieu souhaite donner un cadre et protéger la relation privilégiée qu’un parent peut entretenir avec son enfant, à l’image de celle que Lui désire avoir avec nous.

Rappel du commandement 2 : Tu ne te feras pas d’idoles

L’après-midi fut marquée par le mythique jeu de numéros en forêt, dans le lieu dit du “fort”. La stratégie attaquante s’imposa tout d’abord avec la manière, puis sans la manière, avant de s’incliner face à la défense. La 4ème partie staff-campeur s’est terminée sur un résultat logique. Voici quelques clichés qui laissent transparaitre l’énergie et l’hardiesse qui s’en dégageaient.

Attaque surprise
Une défense à l’affût
Une confrontation sportive
On pourrait presque lire un numéro dans les yeux de ce campeur
Les derniers survivants de chaque équipe
Un staff comme on en a rarement vu

Le colonel Luder n’étant pas satisfait de la discrétion des assaillants, il proposa l’opération “cache-cache” au crépuscule. Qui des campeurs réussira à trouver les 5 staff cachés sur la propriété ? Les 5 plus curieux/observateurs eurent l’honneur, à leur tour, de s’initier aux joies de la cachette. L’opération fut un succès et c’est sur cette fin positive que le camp retrouva le calme pour une bonne nuit de repos.

Les lueurs du soir sur une Jungfrau endormie

Jour 5

C’est parti, l’heure du grand départ a sonné ! À peine le temps d’empoigner son sac à dos, d’étaler de la crême solaire et de nouer les lacets de ses chaussures, que le coup d’envoi fut donné. Notre périple débuta par une descente jusqu’à la gare de Zweilütschinen, après un arrêt de train et un tour en car postal, nous voilà lancés pour une randonnée dans nos beaux alpages suisses. Un col de 1879 mètres (Rengglipass), 23 kilomètres-effort et 5 heures plus tard, le calme apaisant de la féérique vallée de Suld est brusquement rompu à coups de maillet et de rires d’adolescents, partageant les souvenirs créés en chemin. Grande fut la surprise lors de la découverte du lieu de campement : situé entre une cascade à en rendre jalouses les chutes du Niagara, et une splendide vue sur les contrées bernoises, les jeunes ne pouvaient pas rêver mieux !

Des paysages à couper le souffle
Une pause s’impose
Rengglipass (1879 mètres)
Le lieu de campement
Une cascade qui en valait le détour
Une petite brochette de campeurs prêts pour une nuit à la belle étoile


Une fois les tentes dressées, les sacs de couchages installés et les plus motivés baignés dans le torrent à proximité, garçons et filles furent séparés. Au programme de la soirée, repas et témoignages au coin du feu. La scission du camp favorisa les échanges, rendit les jeunes plus libres de s’exprimer et de faire part de leur vécu. C’est dans cette ambiance intimiste, que Sara et Daniel apportèrent chacun de leur côté, un message sur le cadre instauré par Dieu pour le mariage, Lui qui en est le merveilleux Créateur et qui connait parfaitement nos coeurs. En effet, Il sait mieux que personne d’autre comment fonctionne et est conçu l’être humain, c’est pourquoi Il désire le protéger et lui faire vivre de grandes choses. Pour cela, à nous de Lui faire confiance en marchant selon Ses commandements, Il sait ce qui est bon pour nous. Et peu importe la saison dans laquelle nous nous trouvons, Il est présent et a un merveilleux plan pour chacun, qui dépasse ce que nous pouvons espérer ou encore imaginer. Les échanges sur le thème des relations et comment les envisager furent riches, et c’est sur cette note que les campeurs regagnèrent leur tente ou leur bâche, pour ceux ayant choisi la variante belle étoile. Tous s’endormirent édifiés par ce moment partagé et heureux de l’exploit accompli.

Un repas qui s’est fait attendre
Le moment entre filles
Un magnifique coucher de soleil

Jour 6

Ce n’est pas la randonnée de la veille qui découragea les plus motivés à se lever aux aurores. 5h20 et le groupe des grands marcheurs prit la direction de l’objectif du jour, la surnommée “pyramide Suisse”. Long et conséquent fut l’effort, mais grande et intense fut la satisfaction, une fois arrivés au sommet. Culminant à plus de 2362 mètres, la vue offerte par le Niesen fit instantanément oublier les gouttes de sueur et les courbatures provoquées par son ascension. Le groupe, rejoint par le reste du camp monté en funiculaire, pu alors s’octroyer une pause plus que méritée. La panse remplie et l’âme nourrie par le partage de Fabinou sur l’importance de la langue, porteuse de vie ou de mort, tout le monde embarqua dans le funiculaire, vieux de 112 ans afin de regagner Niesenfluh. Ce n’est que plusieurs arrêts de train plus tard que Lauterbrunnen se dévoila sous nos yeux.

Charlotte et Noémie ne regrettant pas leur ascension
Splendide vue sur le lac de Thoune et le lac de Brienz
Exhortation de Fab
Descente en funiculaire


Prêts, feu, go, partez ! La montée Lauterbrunnen-Isenfluh fut officiellement déclarée ouverte. Le chronomètre afficha même d’excellents résultats, 22 min pour le campeur le plus téméraire !
Une vague de solidarité vit alors le jour, les arrivants encourageant les autres encore dans la course.

Un campeur qui donne tout dans les derniers mètres


Les lasagnes tant attendues (et délicieuses au passage, merci la cuisine !) furent suivies de la soirée “chill-spi”, chaque jeune pu naviguer sur la propriété en suivant un parcours spirituel. C’est dans le silence que les campeurs ont eu l’occasion de se retrouver face à leur Seigneur et de réfléchir à leur vie.
La soirée prit de nouveau fin autour du feu, avec un partage poignant de Tom nous exhortant à se confier en Celui qui veut prendre part à toutes nos joies et peines.
Ainsi s’achevèrent ces deux jours de bivouac, riches en émotions et empreints de souvenirs.

Nous voilà déjà à la moitié du camp et encore plein de belles choses à vivre s’annoncent, on se réjouit de vous en faire part !

C’est le Créateur qui initia le mouvement, de son soleil majestueux qu’Il nous envoya dès l’aube. Cet astre resplendissant illumina l’œuvre du même Créateur : montagnes, forêts, paysages à couper le souffle. Une telle vue ne nous avait pas encore été accordée jusque-là ; sûrement une manière pédagogique de nous montrer que tout est grâce.

Bébert et Jean-Mi
Cross-frite sous le soleil

Mais Lauriane nous rappela que même les artistes se reposent. En effet, le sabbat est fait pour tout homme, afin de ne pas rester sous quelque servitude et réorienter nos priorités.

Message de Lauriane, aidée d’une campeuse pour la lecture du jour

C’est ensuite aux jeunes de faire part de leur créativité et de mettre leurs dons au service de leur groupe respectif. Quelle équipe remportera le fameux Koh-Lanta ? Gagner un maximum d’épreuves permettra de récolter les aliments nécessaires pour concocter le mets le plus savoureux. Le talent d’architecte permit de construire la plus haute tour, celui de génie militaire d’orienter au mieux la catapulte, celui de génie civil de transporter des acolytes, celui d’agilité de parcourir le plus rapidement le parcours d’adresse avant de finir sur le toboggan géant, celui d’équilibre de tenir le plus longtemps sur les redoutés poteaux, celui de body-builder de supporter une charge le plus longtemps, et finalement, le talent de non-goût, très réputé chez certains anciens covidés permettait de manger quelques mets plus ou moins raffinés. Une fois ces précieux ingrédients dans la besace, les fins cuistots s’en sont donnés à cœur joie pour produire leur plus beau chef-d’œuvre.

La redoutable descente du parcours du combattant
Habileté et rapidité ont été mises à rude épreuve
Mauvaise surprise pour ces candidates à l’épreuve de dégustation
La solidarité était la clé pour remporter la victoire

Les artistes sur bois se sont focalisés sur un foyer flamboyant, travaillant de concert avec l’autre moitié du groupe s’improvisant chefs cuisine. C’est alors qu’arriva ce qui arrive bien souvent lorsque trop d’artistes se retrouvent au même endroit : de la jalousie des oeuvres des autres, mais ici sans convoitise.

Préparation du feu pour concocter le repas

L’activité terminée, c’est au tour des musiciens et chanteurs de s’exprimer. Une oratrice de 14 ans a ensuite exhorté chacun au travers d’un témoignage touchant : l’importance de privilégier sa relation avec Dieu, quitte à tourner le dos à des relations toxiques et se retrouver seul.

La suite d’après-midi laissa place à la liberté des talents. Yannick Hansen, Xherdan Shaqiri, Ma Long et Kento Momota n’ont qu’à bien se tenir !

Moment de détente pour ces jeunes campeuses

La soirée fut destinée à admirer sur écran le plus grand Artiste que la terre ait connu : un travailleur sur bois, mais qui participait à une Oeuvre bien plus grande : celle du pardon des péchés et d’un changement de paradigme du coeur humain, un vrai retournement de valeurs !

Et c’est sous une toile étoilée que la journée s’acheva, faisant place aux rêves les plus fous, pourquoi pas celui d’atteindre la cime de la célèbre pyramide suisse d’ici deux jour…réponse vendredi !

C’est avec Bébert et Jean-Mi que la journée commença. Au programme, éveil musculaire avec course, pompes et bonne humeur !

Le cross-frite matinal

Une fois le petit déjeuner avalé, préparation des sandwichs et départ imminent pour une première marche de mise en train. Les jeunes ont pu découvrir les joies de la randonnée et travailler leur persévérance. Tous ont trouvé leur rythme et nombreuses ont été les discussions passionnées.

C’est au bord d’une belle rivière (Sousbach) que lesdits sandwichs furent dévorés. Une courte sieste, suivie de la médit’ par groupe permit aux campeurs de se reposer avant d’entamer le retour au chalet.

Temps de médit’ pour la troupe Eiger
Des campeurs tout sourire

Dans l’après-midi, le camp s’est vu scindé en deux, entre motivés, prêts à compléter leur randonnée jusqu’à 19 kilomètres-effort et très motivés, qui en auront fait 10 de plus. Quelques courageux se sont même mesurés aux 8 degrés du Sulsee, ce bucolique lac alpin.

Quant aux plus affamés, ceux-ci ont pu se rassasier d’une descente-éclair, au risque d’en avoir le souvenir dans les jambes le lendemain.

La magnifique vallée du Saustal
A la recherche des marmottes
L’équipe des grands marcheurs
Petite cueillette lors de la rando du deuxième groupe
Courte pose pour Léo et Anaël

De retour sur le lieu du camp, la cuisine a régalé tous nos sportifs avec un délicieux repas. Au menu : wraps et crumble aux pommes.

La journée s’est terminée avec un message d’Alexis sur l’importance de mettre Dieu à la première place dans notre vie afin de la vivre pleinement, c’est-à-dire à Sa gloire.

Enfin, chacun a regagné sa tente pour une bonne nuit de sommeil.

C’est sous un timide soleil que nos jeunes ont débuté leur journée. Après un petit déjeuner vite englouti et des services exécutés avec brio, Tom nous apporta une réflexion sur ce qu’est la véritable liberté. Celle, qui nous affranchi du poids de nos fautes et nous pousse à chaque jour plus, ressembler au Créateur. S’ensuivirent des discussions riches et édifiantes sur ce thème.

Les Olympiades furent officiellement proclamées ouvertes en début d’après-midi. En effet, le comité international olympique a exceptionnellement jugé qu’il serait préférable que celles-ci se déroulent à Isenfluh, pour des raisons environnementales. Nos 64 athlètes se sont donc affrontés sur un total de 6 épreuves. Escrime, basket, baby-foot grandeur nature ou encore relai figuraient au programme. Pour avoir une chance de monter sur les marches du podium, concentration, habileté et esprit d’équipe étaient requis.  

Deux jeunes sportives s’affrontent lors de l’épreuve d’escrime
Grande première du baby-foot humain aux Olympiades
L’épreuve du relai revisitée

L’évènement sportif pris fin sous une pluie battante et fût suivi du mythique jeu de numéros.

Des campeuses aux aguets
Le réfectoire pris d’assaut
Une défense avec un sourire sans faille

Finalement, Alexis nous a proposé dans la soirée un super jeu de dés. Celui-ci permettait aux jeunes d’évoluer dans le chalet, tout en changeant de grade en fonction de leur score. De la musique classique et un service de luxe (violoniste privé, serveur, boissons…) pour les premiers et un peu moins de confort pour les autres qui ont appris que l’encouragement était la clé de la réussite.

Une manche très serrée
La dernière table avec un service digne des grands établissements de luxe

La journée s’est finie sur les mots doux du chef de camp, nous encourageant à s’aimer les uns les autres et à pardonner.

Les jeunes se sont couchés bien fatigués mais heureux de cette première journée entière qui annonce encore plein de belles choses pour la suite !

La Suisse met finalement son plan d’exécution de 1940 en place : la population sera donc confinée en montagne, face à la menace imminente d’une guerre. Ce n’est donc pas moins de 64 jeunes qui sont venus chercher refuge dans un camp d’un petit village reculé des Alpes Suisses, dénommé Isenfluh.

Nous recensons les diverses nationalités suivantes : suisse, française et portugaise.

Mais le périple ne fut pas de tout repos pour venir chercher cette terre d’asile. Le convoi est parti du territoire genevois, pour longer ensuite stratégiquement le lac en direction Nord-Est (Lausanne) avant d’atteindre la capitale en contournant le lac de Neuchâtel. Le dernier tronçon nécessitait l’expertise du conducteur pour gagner le point de rassemblement de Lauterbrunnen. Notons que plusieurs parents trouvèrent d’eux-mêmes ce lieu pourtant bien retiré au cœur des Alpes.

Une fois l’effectif au complet, le général harangua les troupes et donna les dernières directives aux lieutenants des différentes sections. Chaque troupe s’engagea alors dans une ascension du bourg d’Isenfluh (un peu plus de 1’000 m d’altitude, mais nous ne pouvons livrer plus de renseignements pour des raisons de confidentialité). Chacun pu découvrir ou retrouver ses compagnons d’arme, et se familiariser avec le lieu de campement.

Brigade Mönch
Brigade Schynige
Brigade Eiger
Brigade Loucherhorn
Brigade Jungfrau
Brigade Bira
Brigade Männlichen
Brigade Ussri

Un délicieux ravitaillement remis du baume au cœur de ces jeunes loin de leur foyer. La troupe cuisine à l’aide des pasta-carbonara confirma même qu’elle était très qualifiée et qu’elle se révélait une alliée de luxe !

Un jeune campeur armé d’un magnifique sourire a même pu souffler ses 13 bougies (ou presque)

La soirée attaqua avec une présentation des responsables en chef du campement et de son fonctionnement, avant de permettre aux jeunes soldats de faire plus ample connaissance.

Tout individu se retrouva affilié à une identité inconnue de lui-même (objet, pays, personnage…) et avait pour cible de la découvrir en recueillant des renseignements auprès de ses compagnons de régiment. Stratégie et tactique étaient de mise et nombreuses ont été les victoires.

De jeunes soldats en quête de leur identité secrète

Le commandant David laissa par la suite la tâche au brigadier Fabien d’introduire les règles et objectifs de cette mission de 10 jours. 

La journée s’acheva avec un court témoignage d’anciens survivants de l’opération 2021 et un moment de chant en camaraderie. Un repos bien mérité fut finalement octroyé bien qu’un orage d’une rare violence, à décoiffer une tente, faisait rage à l’extérieur.

On se réjouit de vous faire part de nos prochaines aventures !

Retour sur un match d’anthologie. Un match plus engageant encore que celui du quart de finale Suisse-France de l’Euro 2020. Nous avons eu le droit à une grosse performance du staff et des campeurs, et ce, main dans la main. Le match était haletant, et donc loin, très loin d’être nul au tableau d’affichage.

Les frappes de l’adversaire Satan sont passées des kilomètres au-dessus du mur. Dieu merci. Jésus est celui qui nous donne les armes pour combattre. Il est notre gardien et notre défenseur (Jean 14.26), par le Saint-Esprit, quand nous sommes pressés de toutes parts par l’ennemi (2 Corinthiens 4.8-9).

Les jeunes ont mouillé le maillot, même s’il n’y avait quasiment pas de pluie. Une saison ensoleillée pour les joueurs. Le match est à présent terminé. Néanmoins, l’entrainement continue. Demandez à Luc, il faut être à fond à l’entrainement. Il ne faut pas baisser la garde. Toujours continuer d’investir, ne pas relâcher les efforts jusqu’au prochain match. Mais contrairement aux autres sports, on a le droit de s’asseoir sur le canapé, pour lire la Parole, un livre édifiant ou encore écrire une lettre à un-e ami-e ou à Dieu. Contrairement aux autres sports, on a le droit de marcher simplement dans la nature, ou faire le tour de son quartier en parlant à Dieu à voix haute. Car quand il est question d’exercice physique, Paul nous remet les pieds sur terre : “L’exercice physique est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, car elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir” (1 Timothée 4.8). Crampons et protège-tibias n’ont pas la promesse de la vie présente et de la vie à venir. La piété, si. Entraînons-nous à la piété, quotidiennement.

Pour ce qui est des prochains matchs de la saison 2021-2022, il y en aura d’autres. Ils seront peut-être plus proches de chez vous, et avec du public. Les supporters peuvent affluer entre 10 et 200 personnes en fonction de la capacité du stade. Les places sont assises ou debout, tout dépend si des chants sont scandés. Ces matchs ont lieu une fois par semaine, souvent le dimanche de 10h00 à 11h30. D’autres jouent les prolongations avec des matchs entre jeunes dans l’enceinte du stade, mais les matchs avec les juniors sont programmés très différemment suivants les stades. Le calendrier des matchs est à consulter auprès du stadier, qui est régulièrement présent les jours de matchs, souvent le premier à ouvrir le stade (09h00), et le dernier à le fermer (12h30). Mais quoi qu’il en soit, en dehors des heures de matchs, l’entrainement est une affaire quotidienne.

Avec le projet “Boom”, il est possible d’avoir un coach sportif qui t’encourage dans ton entrainement quotidien. Tu peux lui demander de t’appeler de temps en temps, il te posera des questions sur mesure pour un entrainement professionnel. Il essaiera de t’amener au stade supérieur pour ta foi. Et il est fort possible que le coach sportif lui-même ait un coach sportif. Car chacun a besoin de garder quotidiennement les yeux sur celui qui nous donne la victoire. On a le même maillot, et on a la même passion : Jésus.

Le staff aîné 2.

Une causerie finale de Thibaut nous encourageant à ramener la coupe débordante de joie à la maison

Les joueurs et joueuses fêtent leur victoire, avant même de monter dans le bus direction leur domicile

Les vainqueurs agitent leurs bras

Trois joueurs pour qui le sérieux est de mise

Trois joueuses de l’équipe féminine, un peu plus démonstratives que les pairs masculins

Certains staffs voulaient encore jouer la montre. Mais c’était trop tard. La fin du match avait déjà sonné

Les accolades pour féliciter les coéquipiers avant de rentrer dans les vestiaires et de prendre une vraie bonne douche

Graf, joueur emblématique s’admire dans le grand écran, de l’autre côté du stade. Deux raisons à cela : (1) parce qu’il est beau gosse, (2) et parce qu’il met un terme à sa carrière. Peut-être rechaussera t-il les crampons plus tôt qu’on ne le pense ?